Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc

Des semaines que la Dame n’avait pas foulé les terres berrichonnes.
Seul le lieutenant de Bourges savait où la trouver et elle lui avait demandé de tenir sa langue.

Une missive qu’elle avait reçue, il y a plusieurs jours mais qu’elle n’avait pas ouvert.
Ambre avait finalement prit l’initiative de le faire et prévint aussitôt Lulue que les anoblissements de fin de mandat allaient avoir lieu.

Pas la force d’y aller… plus la force de rien de toute façon.
La Dame Blanche ne lui avait même pas envoyé une missive pour le prévenir que son époux était décédé et qu’elle n’allait donc pas revenir de si tôt en Berry, sauf pour urgences et afficher, à Châteauroux, un mot pour les funérailles de Necro, lorsqu’elle aura prouvé qu’il est bel et bien mort…. Mpffff fichue église.

Le temps qu’elle tourne en rond pour se décider à ce montrer dans tel état ou non, et la voilà qu’elle quitte les terres de la Cruet.
Ysaoth méritait ce titre, et il était donc normal qu’elle soit là pour lui.

Mine déconfite, se disant qu’elle arrivait forcément trop tard.
La porte est à peine poussée et puis allait se refermer sans que Lucie se glisse à l’intérieur, pour ne pas aggraver son cas, lorsqu’elle entendit qu’elle arrivait pile au tour du Ténébreux.

Petit soupire de soulagement avant de se glisser, très discrètement, dans la pièce.
Prise de place au premier siège vide qu’elle vit
Se concentrer…

D'une voix solennel, encore et toujours :

Messire, pour le dévouement dont vous avez fait preuve pour votre Duché, notamment au sein de l'armée, parce que vous avez comprit que "ce qui est préférable, c'est d'agir sans cesse et de faire passer ses intérêts propres après", en n'hésitant pas à perdre quelques centaines d'écus, à quitter foyer et ami pour vous installer là où le Duché avait besoin de vous, vous m'avez démontrer que vous étiez digne de venir grossir les rangs de la noblesse berrichonne.

Ainsi, parce que vous le méritez, et que cela est mon bon plaisir, j'ai décidé de vous octroyer les terres de ...-toussotement, il avait oublié le nom- si vous acceptez l'honneur qui vous est fait ce jour, faites allégeance au Poilu George, Duc régnant de Berry.

Il se présenta ainsi devant le vieux Duc George, récemment élu par le peuple berrichon, et mit un genoux a terre. Puis, jugeant que le serment fait par Dexter correspondait bien à leur condition de noble militaire, il le reprit mots pour mots, se disant que lorsque c'est excellent, il n'y a point de honte a reprendre l'enseignement de ses ainés.

Moi Ysaoth, Je promets d' apporter aide, fidélité, conseil et protection au Berry et à son Duc.
Je promets de mettre mon épée et ma vie au service du Berry et de son Duc George le Poilu

Et voilà Ysaoth était seigneur. Seigneur de quoi, on ne savait pas. Bien que ce soit le duc actuel qu'il traitait de vieux, c'était l'ex duc Thomas qui oubliait les titres qu'il octroyait. Il pouvait bien se moquer tiens celui-là. Elle se ferait une joie de lui en parler, de sa mémoire défaillante.
Elle se dirigea vers Ysaoth afin de le féliciter.

Alors Ysaoth, tu as enfin reçu récompense pour tout ce dont tu as fait pour l'armée du Berry, notamment le sacrifice de t'installer à Bourges. Je me demande d'ailleurs toujours ce qui a bien pu te passer par la tête lui mumura t-elle. En tous cas, félicitations pour ta seigneurie. Tu n'auras plus qu'à payer ta tournée en taverne la prochaine fois que je passe par Bourges.

Seigneur YSaoth, je reçois votre allégeance et le Berry, en mon nom, vous garantit justice, protection et subsistance aussi longtemps que vous lui serez loyal, fidèle et dévoué

Comme ses prédécesseur, il se releva suite à la réponse du vieux Duc, et repris place, cette fois-ci parmi la noblesse...
Flo arriva près de lui.

En tous cas, félicitations pour ta seigneurie.

Ne trouvant pas grand chose a dire, encore sous le coup de l'émotion, de la joie, un merci, avec sourire fut sa seule réponse.

Tu n'auras plus qu'à payer ta tournée en taverne la prochaine fois que je passe par Bourges.

Je t'attends Vicomtesse... je t'attends.

Nouveau sourire puis il se concentra à nouveau sur la cérémonie des allégeance qui n'était pas fini.

sujet acharné Nombre de messages : 260 Date d'inscription : 03/09/2008

Et la Malemort de s'avancer, patentes en mains, d'abord vers la Dame Angéle qu'elle salue d'un sourrire avant de lui remettre le velin ...

Citation :

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grasce Thomas de Clérel Duc de Berry quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres de Berry, fief nommé Chouday, à Dame Angel. dict Angel_le_vaillant.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Dame Angel dict Angel_le_vaillant.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Chouday est bien Seigneurie du Duché de Berry.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur de Chouday porte D'or à la fasce fuselée de gueules, accompagnée de sept croix ancrées de sable, 4 en chef et 3 en pointe., soit, après dessin :

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Seigne18

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .

Faict le 07eme jour du Mois de Janvier 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Sss10

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Sss10

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Neb_ve10

Dame de Chouday, voici vos armes et vostre patente qui fait de vous la vassal du Duché de Berry, au service de son Duc et de son peuple en remerciement de vos services et mérites.

Quart de tour vers l'homme, visiblement un militaire se dit-elle en examinant rapidement sa carrure.

Seigneur de Chezelles, voici également vos armes et la patente héraldique attestant de vostre annoblissement présent. Vassal du Duché de Berry au service de vostre Duc et de vostre peuple, puissent vos mérites passés n'être que les prémices de ceux à venir.

Citation :

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grasce Thomas de Clérel Duc de Berry quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres de Berry, fief nommé Chezelles, à Messire Ysaoth .

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Ysaoth.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Chezelles est bien Seigneurie du Duché de Berry.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur de Chezelles porte d'or à l'aigle d'azur becqué et membré de gueules, soit, après dessin :

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Seigne10

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Chezel10

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .

Faict le 07eme jour du Mois de Janvier 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Sss10

Les annoblissements touchaient à son terme, cependant il restait un point final à donner... Et la Comtesse de s'avancer vers le dernier page restant pour se saisir d'une derniére patente...

sujet acharné Nombre de messages : 260 Date d'inscription : 03/09/2008

La patente en main, elle se tourner vers Thomas, le rejoint en trois pas et déroule le velin pour en faire solennelle lecture...

Citation :

A tous présent et advenir salut.

Nous, Nebisa de Malemort, dicte « Marche », Maréchal d’Armes Royal en charge de la marche de Berry, en l'absence de Roy d'Armes et par délégation de blanc seing, après consultation du collège héraldique, accédons à la demande de Messire Thomas de Clerel, quant à son fief dict de retraite.

Messire Thomas de Clerel, est élevé au rang de Duc de Dun le Roy ; il portera «D'azur à la fasce cousue de gueule, accompagné en chef de trois lys d'or et en pointe d'un mouton d'argent».

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Dun310

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Dun210

Faict le dixième de Janvier de l'An de Pasques Quatorze Cent Cinquante Sept, à Sainct-Anthoine-le-Petit.

Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc - Page 3 Sss10

Vostre Grasce Duc de Dun, voici vos armes et vostre patente, récompense de vos mandats à la tête de vostre Duché . Ce service là n'est pas fini et vostre fief, vos terres et vostre coeur demeurrera vassal du Berry ainsi que l'entendent les rêgles de la noblesse de France. Cependant, je vous invite à inaugurer cette cérémonie d'allégeance en vous présentant à vostre Duc.

Thomas sourit aux propos de la Comtesse Nebisa, puis mis genoux à terre devant le Duc de Berry :

Moi, Thomas de Clérel, Duc de Dun-le-Roy par la Grasce du très haut, Chancelier de Berry par la volonté du Duc Poilu, jure aujourd’hui fidélité à la Couronne ducale berrichonne et à son légitime Duc, Sa Grasce George dict le velu, si un conflit devait opposer le Berry et son Duc à un tiers, je jure de prendre fait et cause pour lui,

Je lui promets aussi aide et service armée, pour défendre le Berry, ses intérêts et ses engagements, mon épée sera sienne en toutes occasions, ne serais pas le dernier à venir me placer sous la bannière d'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la bordure engrêlée cousue de gueules et montrerait à mon seigneur comment meurt un noble berrichon.

En outre, je jure au Berry, et à mon Suzerain, conseil, en continuant à participer aux débats du conseil ducal et du conseil religieux notamment, puisque cela m’a été demandé. Puisse mes conseils aider au mieux mon Duc.

Enfin, je promets aujourd’hui de ne jamais porter atteinte à mon Suzerain, à sa famille, à ses biens et à ses intérêts.

Que félon je sois déclaré, si jamais je faillis à l’engagement prit ce jour et mon Suzerain m'ôter la vie.

Puisse mon Suzerain et ses successeurs gouverner avec sagesse et vertu aristotélicienne, en respectant les préceptes de Saint Thomas.

Duc de Dun- le-Roy

Que vos terres vous apporte subsistance à vous et votre famille lorsque vous aurez la bonne idée de convoler en noces et d'avoir nombreuse descendance pour la plus grande gloire du Berry.

En attendant, je reçois votre allégeance et vous offre justice et protection pour vous et vos gens et que Dieu nous foudroie si nous devions manquer l'un ou l'autre à notre serment.

Allez en paix mon ami

George s'avance vers Thomas et lui fait un bisou sur le front en signe de paix entre eux avant de l'inviter à se lever

sujet acharné Nombre de messages : 260 Date d'inscription : 03/09/2008

Tout émue, la Chieuse retient une larmouillette avant de de se tourner vers l'assistance.

Je déclare à présent la cérémonie d'allégeance au Duc George ouverte. Que s'avance la noblesse Berrichonne devant son suzerain afin de lui jurer les devoirs sacrés que Sa Grasce est en droit d'attendre et de recevoir de Sa Grasce les assurances dues aux vassaux du Berry.

Les anoblissements terminés, la jeune conseillère s’approcha discrètement d’Ysaoth afin de ne pas troubler la cérémonie d’Allégeance. Elle tira légèrement sur la manche de se dernier et lorsqu’il se retourna, Zoyah lui fit une gracieuse révérence un sourire un tantinet moqueur sur les lèvres et se félicitant de ne pas avoir opté pour un décolleté plongeant.

Sire, je vous prie d’accepter mes félicitations pour cette distinction amplement méritée.

Elle se releva, prit place aux côtés du lieutenant. C’est fort heureux pour l’armée que Dexter et toi ayez été anoblis. Je suis sûre que cela va contribuer d’une certaine manière à faire parler de l’Ost et à redorer son blason. ...tout en parlant à Ysaoth, elle observait Thomas recevoir son fief de retraite et faire son allégeance au « presque pas vieux » Duc George.

Un soupire…elle hésitait à se risquer aux félicitations d’usage auprès du nouveau Duc de Dun. La majestueuse Maréchal d’Arme qui avait perdu en volume depuis la dernière fois invita alors la noblesse à venir faire son devoir. La jeune femme, un peu hésitante, s’approcha de Thomas et appuya doucement sa main sur son épaule afin de manifester sa présence et lui chuchota, alors, il est beau ou il est moche ? …petit sourire …le blason ?

[Quelques jours plus tôt, en Maine]

En Maine, les festivités allaient bon train pour célébrer la nouvelle union. Les coutumes étaient à la fois semblables et différentes, et la situation avait absorbé presque entièrement la dame de la Cour au Gibet, qui avait surtout retrouvé avec bonheur sa fille unique, Évangeline.

Elle n’avait toutefois pas oublié qu’en Berry, un événement important devait avoir lieu, et qu’elle allait y briller par son absence.

Eva dormait… la petite s’était assoupie, exténuée. Toute cette liesse devenait étourdissante par moment, et Wandrian en avait profité pour s'éclipser un moment, histoire d'aller mettre au lit la fillette.
La mère avait ensuite trouvé dans la chambre encre et parchemin, et s’était assise au pupitre de sa fille pour rédiger quelques mots :

La Vicomtesse de la cave à vin, baronne de la Bibine, duchesse de la Poire, grande prêtresse du culte des Arsouilles, impératrice de la Pochtronie, Son Altesse Sérénissime Wandrian a écrit:: Très cher Ysaoth, Seigneur de Chezelles,

En attendant de pouvoir te présenter mes félicitations en personne, je te prie d’accepter celles-ci. C’est une immense fierté pour le monde militaire de voir aujourd’hui certains des siens être récompensés pour leurs accomplissements, et pour moi de savoir qu’un ami reçoit les honneurs qu’il mérite.
Tâche de ne trop laisser t’enfler les chevilles.

Affectueusement,
Wandrian

Le jeune page avait réussi à se frayer un chemin jusqu’à sa cible, et à glisser vers celui-ci le parchemin tâché de sueur.
Pressé de passer à des trucs beaucoup plus intéressants, bien que sans doute moins légitimes, il tourna les talons et fila en vitesse.

Hugo s'avança le premier afin de prester allégeance

Nous, Hugo de Cornedrue-Angillon, par la grâce d'Aristote Vicomte de La Chapelle d'Angillon et Baron d'Ainay-le-Vieil, renouvellons l'allégeance de nos terres à la couronne ducale du Berry.

Que le porteur de ladite couronne trouve en notre personne et en nos fiefs conseil, assistance et secours, pour la plus grande gloire du Berry, de Dieu et de Sa Sainte Eglise.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit venait à vous opposer, vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc de Berry, notre suzerain, à Sa Majesté Lévan III, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Nous jurons de manière solennelle que nous serons votre plus fidèle vassal afin de défendre les intérêts du Berry et du Royaume.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Hugo ne s'attendait pas à recevoir de chaste baiser de paix en retour mais resta immobile malgré tout, afin de montrer qu'il était dévoué et prêt à servir les intérêts du Berry si on le lui demandait.

George a un haussement de coeur en voyant s'avancer le vicomte Hugoruth mais il s'efforce de controller ses émotions et de garder son épée dans son foureau lorsqu'il le voit s'agenouiller devant lui, tellement la tentation est forte de la sortir pour lui trancher la tête.

Le Duc l'écoute à peine réciter son laius quand soudainement il manque de s'étrangler

Hugoruth a écrit:: Que si un conflit venait à vous opposer, vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc de Berry, notre suzerain, à Sa Majesté Lévan III, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

D'un ton calme mais d'une voix ferme, le Duc regarde l'orgueilleux noble berrichon qui ose limiter son allégeance

Vicomte,

Vous êtes noble du Berry ! C'est de notre province que vous tirez vos terres et la richesse qu'elles vous procurent, et ce de par la volonté des ducs de Berry. Vous n'êtes vassal que du Duc de Berry et non du roy de France.

Comme Duc de Berry, je ne peux donc pas accepter qu'un vassal du Duc de Berry limite ses obligations à l'égard du Duché de Berry. Je ne reçois donc pas votre allégeance en ces termes et vous invite à la reformuler sans limitation aucune !

En attendant que vous retrouviez la raison, qu'un autre noble s'avance pour faire allégeance comme il se doit

Je suis noble du Berry et sujet de Sa Majesté Levan le IIIème qui tire son pouvoir de Dieu. Mon allégeance est tout à fait légale, Votre Grasce, car nul berrichon ne saurait entrer en conflit avec son souverain.

Nulle limitation d'allégeance dans mes paroles qui sont en accord avec les principes de la hérauderie.

Hugo se tourna alors vers la Comtesse Nebisa.

Votre Grandeur,

Je demande votre arbitrage. L'allégeance prêtée à l'instant est-elle valide ? Je ne désire point me mettre en état de dérogeance et suivrai votre conseil.

Alors qu'il en soit ainsi Messire hugoruth, je refuse votre allégeance limitée et vous renvoie à l'état de roture si vous ne revenez pas immédiatement sur l'affront fait à votre suzerain !

A défaut, votre destitution sera officielle et transmise à la hérauderie pour entérinement. Et votre fief tombera en commise et il vous sera fait interdiction de porter publiquement le titre de vicomte sous peine de procès pour port illégitime de titre de noblesse.

Les anoblissements étaient finis, on allait pouvoir enfin prêter allégeance. Floryne vit Hugo faire son allégeance et le duc la refuser.
En pensant au duc, elle se disait que le destin était facétieux. Elle était rentrée en Berry après de longs mois d’absence et elle venait en personne à la cérémonie, au lieu d’envoyer un pigeon comme ces derniers temps. Et qui était élu duc peu après son arrivée ? George ! Son adversaire de toujours ! Oui le destin était bien facétieux. Enfin maintenant elle ne faisait plus de politique mais les souvenirs affluaient à sa mémoire avec force. Secouant la tête pour chasser ses pensées inopportunes, elle se redressa et se demanda si elle pouvait s’avancer à son tout devant le duc, ou attendre la réponse de la maréchale d’armes interpelée par Hugo sur la validité de son allégeance.
Norf voilà que le duc menaçait de destituer Hugo. Et bien cela commençait bien ces allégeances.
Elle hésita et finalement, se dit que cela permettrait à la maréchale comme à Hugo de réfléchir à la suite à tenir, et elle s’avança. Elle énonça les paroles maintes et maintes fois répétées :

Par la grâce d’Aristote, moi, Floryne de Loisel, Vicomtesse de Mehun sur Yèvre et Vicomtesse de Neuvy Saint Sepulchre en Berry reconnait comme suzerain, vous, George le Poilu, Duc du Berry par la grâce des urnes.

Je jure fidélité au duché du Berry et reconnaît vous devoir respect, aide et conseil.

Puis Floryne se tut et attendit la réponse du duc George.

George voit approcher la Vicomtesse Floryne qu'il aime appeler la passionaria castelroussine tellement ses coups de g* étaient violents et devenus légendaires.

Un sacré caractère qui lui avait souvent donner bien du soucis mais une vrai berrichonne attachée à son pays, ce qui, malgré leur animosité réciproque, faisait que le Duc avait du respect pour la doyenne des nobles présents en ce début de crémonie

Vicomtesse,

Je reçois votre allégeance et vous confirme que le Berry vous accorde subsistance, justice et protection pour les deux mois à venir.

En souvenir de feu votre époux mon ami le Vicomte Karakhan, acceptez ce baiser de paix pour éteindre toute querelle passée entre nous

George s'aproche de la vicomtesse et pose sur son front un bisou avantd e lui faire l'acolade.

Citation :: Par la grâce d'Aristote,

Nous, Maryan d'Ambroise, Vicomtesse de Culan,

à Vous, George dict LePoilu, Duc de Berry par la grâce des urnes,

Salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons vous, George dict Le Poilu, Duc de Berry, comme notre suzerain, et déclarons :

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, George Lepoilu, Duc de Berry, notre suzerain, à Sa Majesté Lévan III, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait à vous opposer vous, George LePoilu, Duc de Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Maryan d'Ambroise, Vicomtesse de Culan, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte de l'hostel de Culan, en Lyonnais-Dauphiné, le 19ème jour de janvier de l'an Pâques MCDLVI [lundi 19/01/09].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Maryan d'Ambroise de Culan

George rédige une missive à l'intention de la Vicomtesse Maryan

Citation :: Ma chère filleule

Pourriez-vous m'envoyer la preuve de votre appartenance à un ordre de chevalerie royal ou l'octroi d'un fief en domaine royal faisant de vous le vassal lige du Roy de France ?

A défaut de ce document démontrant que vous seriez tenu par une allégeance directe à la personne du Roy, vous ne serez, sans doute à votre grand regret, que vassal de la couronne de Berry et votre allégeance n'est point conforme.

Je ne peux donc en l'état, la recevoir.

Dans l'attente de vous lire, recevez ma chère filleule, l'expression de mon affection

George le poilu
Duc de Berry

sujet acharné Nombre de messages : 260 Date d'inscription : 03/09/2008

Entre deux missives, la Malemort s'approche du Duc pour l'interpeler à voix basse.

Vostre Grasce, s'il vous apartient de faire demande de destitution, seule la Hérauderie Royale à le pouvoir d'entériner pareille demande. Pour les mêmes raisons qui ont poussé le Roy, dans Son infinie sagesse, à décider que la Hérauderie devrait valider les annoblissements de Ses vassaux... Il serait malheureux de voir la noblesse de France ne dépendre que des intrigues ou des amitiés des régnants se succédants sur les Trônes de nos belles provinces...

Ceci étant, je me dois donc de vous informer que vous êtes libre de de ne pas accepter l'allégeance du Vicomte, libre de demander pour cela destitution, de me faire parvenir la demande dûment ratifiée, suite à la cloture de la cérémonie, mais nullement libre de déchoir sur l'instant qui que ce soit et encore moins d'inventer des mesures de répressions contre un noble berrichon qui vous aurait déplu.

L'hommage lige au Roy de France est une vassalité qui n'outrage en rien le Berry, il m'étonnerait grandement que Sa Majesté attaque son cher vassal et tout aussi injurieux de penser que vous pourriez déclarer la guerre au Roy... En ce cas, en quoi l'amour du Roy vous offense-t-il ? Mais je disgresse... J'ai délivré le message que je devais vous faire passer, permettez que je regagne ma place pour laisser venir à vous le prochain de vos vassals...

Dexter approcha pour prêter son serment d'allégeance.
En passant, il fit un signe de la tête à la Vicomtesse Floryne de Loisel.
Il se rappel de sa nomination de sergent de police à Saint-Aignan lorsqu'elle était encore Prévôt des maréchaux.

Ce fut un moment très important pour Dexter, lui qui venait juste d'être anobli, et voila que son tour arrive.

Moi, Dexter08, baron de Levroux, prête, en ce jour, serment d'allégeance au duché du Berry et à son Duc, George le poilu.
Je jure de prêter aide, fidélité et de servir le duché du Berry et son Duc, que ce soit diplomatiquement ou militairement

Dexter se demanda, si il avait bien formulé son premier serment, puis attendit la réponse du Duc.

Après que le Héraut de la Marche, étrangement toujours chargé depuis tout ce temps de veiller à la bonne marche de la noblesse berrichonne, eut fini de glisser quelques mots doux à l'oreille du délicieux Poilu, Gilberg s'avança, plia le genou devant le duc et affirma d'une voix forte :

Moi, Gilberg, par la grâce de Dieu vicomte de Bretagne, renouvelle mon allégeance et celle de mes terres à la couronne berrichonne.

Que son duc trouve auprès de moi et des miens conseil et assistance et, si le besoin s'en faisait sentir, mon épée, pour la plus grande gloire de Dieu et du Berry.

George entend les paroles de la comtesse qui bien que se penchant à son oreille, parle d'une voix audible pour nombre de personnes présentes. Il lui répond cependant à voix basse

ne vous inquiétez pas comtesse, vous recevrez patente officiele si destitution il y aura et je vous laisse vous dépatouiller avec vos procédures parisiennes, il m'importe peu de savoir comment vous archivez cela dans vos registres.

Par contre, je suis à votre disposition si vous souhaitez lire la loi berrichonne sur le port illégitime de titre de noblesse, il ne s'agit point d'une chimère mais d'une loi en vigueur et toute violation de la loi est sanctionnée en Berry.

Quant à un hommage à une tierce personne, elle n'est pas unilatérale mais contradictoire, nul en peut s'auto proclamé vassal lige. Et il est indécent d'en faire usage en disant à son suzerain qu'on ne lui obéira pas dasn certaines circosntances, regardez le vicomte Gilberg vassal du vicomte shaigan ou le Duc Thierry également vassal du Languedoc, ils ont la décence de n,e pas faire affront au Berry en mentionnant préférer l'autre allégeance à celle qu'ils font à notre province.

Sur ces considérations, ne faisons pas attendre les vrais nobles du Berry pour les broutilles de ces demi nobles à temps partiels et continuons la cérémonie

George voit Dexter s'avancer et lui faire à nouveau allégeance

mon ami, tu viens de me faire allégeance à la remise de ta patente. Je comprends que ta joie t'incite à vouloir recommencer mais cela n'est point nécessaire dit il en souriant

Suit ensuite le vicomte Gilberg

Vicomte,

Normallement la formule prévoit que vous reconnaissiez le duc actuel en le citant mais vu votre âge, je peux aisément comprendre ce petit oubli et recois votre allégeance.

Je vous confirme que le Berry vous offre subsistance, justice et protection pour les deux mois à venir.

Le Duc prend ensuite les parchemins déposé en début de cérémonie par le garde de faction. Première lettre à la baronne Clopinette

Citation :: Baronne

je reçois ce jour votre allégeance et vous garantis subsistance, protection et justice.

respecteusement

Fait à Bourges le 20 janvier 1456

George le poilu
Duc de Berry

Ensuite à Frère Roger

Citation :: Votre excellence,

Je reçois ce jour votre allégeance et vous garantis subsistance, justice et protection.

respecteusement

Fait à Bourges le 20 janvier 1456

George le poilu
Duc de Berry

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