Cérémonie de fin de mandat ducal

Malgré l'impression qu'il avait de faire tache dans cette cérémonie, Ysaoth se devait d'être présent...après tout c'est bien de l'anoblissement de sa fillotte qu'il s'agissait. Donc c'est avec un sentiment de fierté et une boule au ventre qu'il se présenta devant la salle des allégeances.
Lorsqu'il pénétra dans la salle, il reconnu de suite son ami le Duc, qui était visiblement en grande conversation avec une Dame d'une beauté rare.
Soit....puisqu'il ne la connaissait pas, Ysaoth en conclu qu'elle n'était pas du Berry....donc prudence...
Il se dirigea alors vers les deux personnes, puis arrivé à leur hauteur, attendit qu'on s'intéresse à lui. Un fois fait, il s'inclina devant le Duc du Berry.

Votre Grâce

Puis se tournant face à la Dame à la houppelande émeraude.

Ma Dame

A ce stade là, Ysaoth souhaitait que Thomas fasse les présentations...

Gilgaalad tenait une missive du Duc de Berry dans sa main lorsqu’il pénétra au château de Bourges.
Il avança vers le grand escalier et s’adressa à un garde.

Dites-moi mon brave, le Duc Thomas m’a mandé pour venir le rejoindre ici.
Pouvez-vous m’indiquer où se trouve notre bon sire.?

Le garde acquiesça et précéda Gil vers la salle des allégeances. Arrivé devant la salle, Gil remercia le garde et entra, avec quelques appréhensions, dans cette salle qu’il ne connaissait pas.

Il vit directement Thomas en grande conversation avec une Dame qu’il ne connaissait pas.
Gil avança lentement vers le milieu de la pièce. Sa main se crispa imperceptiblement sur la missive qu’il tenait tandis que le couple dissertait joyeusement.
Profitant d’un instant de silence, Gilgaalad s’inclina.

Bonjour Messire Duc.
Excusez mon intrusion dans votre conversation.
J’ai reçu cette missive me demandant de venir me présenter au château et me voici donc.

Gil se tut et attendit que Thomas lui explique la raison de sa demande.

A cet instant, Gil aperçut Ysaoth qui se tenait derrière le Duc. Il lui lança un sourire et le salua discrètement.

Le voyage ne peut qu'être agréable quand le dessein d'une si belle cérémonie en est le terme... Vostre Grasce, je suis ravie de vous revoir.

Le sourrire de la Comtesse chieuse est, pour une fois, sincére et épanoui, loin des masques de la Cour et des dissimulations qu'elle s'impose.

D'un geste elle désigne les pages et leurs fardeaux

Nous pourrons commencer dés qu'il vous agréera...

Les invités commencaient à arriver et saluaient leur Duc avec déférence et respect... Une lueur interrogative dans les yeux, attendant que le Duc fasse les présentations, la Malemort salue néanmoins avec courtoisie, posant une main sur son ventre dans l'espoir de calmer les saillies du petit Le Ray, visiblement réveillé et décidé à faire savoir qu'il n'avait pas apprécié d'être balloté dans le coche sur la route...

Sourrire et hochement de tête comtale, la Malemort s'avance, salue et indique à son page d'approcher.

Nobles Dames, Valeureux Seigneurs, la Hérauderie Royale à examiné les demandes que Sa Grasce le Duc Thomas lui fit parvenir afin récompenser le labeur et les hauts faits de deux fiers berrichons.

La noblesse est plus qu'un blason, fut-il magnifique, plus qu'un castel, fut-il spacieux, plus que quelques terres, fussent-elles giboyeuses... La noblesse est l'expression d'un lien que l'on veut inaliénable entre une province et un coeur qui lui est dévoué.

En acceptant cette récompense, cet honneur, on accepte de fait de jouir de nombreux priviléges, mais surtout, surtout, on s'engage a respecter de nombreux devoirs. Je vous ferai grasce de leur énumération, pour n'en retenir qu'un seul...

Toujours ta province tu honneras, de par tes actes, comme de par tes paroles.

Petite pause le temps de reprendre son souffle et de poursuivre...

Je demande à la Dame Neheryn de s'avancer et de paraitre devant son Duc

Ysaoth s'incline suite aux salutations du vieux Duc, souriant de voir qu'en toute circonstance, celui ci ne pouvait s'empêcher de faire des remarques finaudes...doit y avoir un truc lié à la petite enfance la derrière...ce besoin de se faire remarquer comme ça....enfin bref.
Nebisa allait reprendre la parole lorsque le futur beau fillot fit son entrée, habillé comme un Prince Marchand des lointaines et antiques cités Perses. Faut dire, que son poste de CaC du Berry faisait de lui le plus important marchand de tapis de la région....donc, son accoutrement devait avoir un lien avec sa fonction.
Puis se fut au tour de la délicieuse Zoyah d'entrer. Comme a son habitude, son entrée fut celle d'une Dame pleine de grâce, faisant une démonstration assez remarquable sur le principe que la prestance et l'élégance ne vont pas avec les titres. Beaucoup de Dames devraient en prendre de la graine. Zo, en toutes circonstances, est une belle femme.
Mais Zo est en retard, et ça toute la grâce du monde ne pourra rien y faire. Ysaoth lui fait comprendre par le regard alors que son amie juge nécessaire de lui faire remarquer tout bas ...le sourire en coin de lèvre, trahit l'apparente dureté émanant de ces yeux. Il ne suffit plus qu'à la jolie brune de gratifié le militaire de son plus beau sourire pour que celui ci rende les armes...définitivement.
Elle était vêtue d'une merveilleuse robe bleue, laissant apparaitre ses épaules et le haut de son buste...
Et alors que Nebisa demandait à la Reine de la soirée, Neheryn, de s'avancer vers le Duc du Berry, Ysaoth se perdit malencontreusement sur cette partie de l'anatomie peu souvent dévoilé et assez avantageuse de Madame le procureur. Encore un sourire....
Puis imitant Zoyah, il se recentra vers l'évènement du jour, ou la encore la manifestation de l'élégance ne se font pas rares.

Le ton que le Duc avait employé à la suite de son petit écart verbal lui avait arraché un nouveau sourire. La rouquine n'était pas adepte de politesses pompeuses et il le savait.
Elle éprouvait néanmoins certainement plus de respect envers cet homme qu'envers n'importe lequel de ces prédécesseurs.
Thomas avait été là pour elle dès ses premiers pas au Conseil. Et malgré sa jeunesse et sa courte expérience de conseiller ducal alors, c'est lui qui lui l'avait aidé à se faire une place au sein de ce Conseil, qui lui avait prouvé qu'on pouvait oeuvrer ensemble sans pour autant partager les mêmes idéaux. Elle se souviendrait à jamais de cette histoire de bateau. Elle avait bien ri au début, tout comme elle rirait encore de son humour spontané et parfois un brin décalé.
Elle était heureuse ce jour que ce soit devant cet homme qu'elle prêterait officiellement le serment de toujours servir son duché.

Plongée distraitement dans certains souvenirs empreints d'un soupçon de nostalgie, Neheryn fut ramenée à la réalité de cette grande salle aux discours solennels par la voix mélodieuse et assurée de la Maréchal d'Armes qui lui sommait de s'avancer. Elle ne manqua pas de tressaillir discrètement à l'association des mots fiers et berrichons mais préféra oublier un moment tout ce que cela lui inspirait.


Elle fit quelques pas avant de sentir la présence de celui qu'elle attendait depuis son arrivée, enfin sa présence certainement beaucoup moins que son parfum mais elle se garderait bien de lui dire que celui-ci s'était mis à embaumer toute la pièce et qu'il était inutile de vider la fiole entière à chaque fois. Par contre, et ce même si la jeune femme le préférait d'ordinaire vêtu plus sobrement, elle irait le remercier de s'être appliqué sur sa tenue, sur son allure, elle irait le remercier d'être là, à ses côtés ... tout simplement.
Alors que son regard revenait se poser gravement sur le visage du Duc, elle fut témoin d'une scène qui risquait fortement de déplaire à ce dernier.
Son parrain, les yeux plongés dans le décolleté de la douce amie du Duc Thomas qui arrivait à peine. Misère ...
Mais Zoyah était là, et c'était tout ce qui comptait. Trois des quatre personnes auxquelles elle tenait le plus étaient présentes, la dernière ne pourrait malheureusement plus venir ... la peste soit du caractère entêté d'un Dragon ...
Immobile toujours, durant quelques secondes, quelques minutes peut-être, le temps de concentrer à nouveau son esprit sur la cérémonie.


Ses pas la menèrent enfin au niveau du Duc devant lequel elle se sentit soudain quelque peu perdue. Que faire, que dire ? Elle avait omis de jeter un oeil à cet ouvrage relatant les gestes indiqués lors de telles cérémonies, ce manuel plus communément appelé "L'Annoblissement pour les Nuls".
Norf, comme aurait dit l'autre - enfin les autres, misère ... ils le disent presque tous, ce bouquin aurait pu lui être utile.
C'est alors envahie d'une appréhension grandissante qu'elle attendit que le Duc, la Maréchal d'Armes, ou n'importe qui d'autre prenne la parole...

Et ce fit la duchesse de Chantome qui s'en vint la prendre.
Elle entra sans bruit .
Elle salua gentiment chacun, les saluant à tour de rôle et s'installa un peu en retrait, afin d'assister à un grand moment de la vie de Néhéryn .
Ysandre se félicitait en son for du choix de Thomas et percevait par delà les mots l'émotion quienvahisssait peu à peu la damoiselle prévôte ainsi que son aimé.
Le travail si laborieux soit-il, portait nécéssairement ses fruits s'apensa-t'elle.
Apazimée, Ysandre, coite, attendit patiemment que les choses fussent dites, l'esprit et le coeur léger.

Allons, jolie comtesse, ne nous faites donc point tant languir.. Murmura-t-elle.

Gilberg ne paraissait plus guère en public. Etait-ce le travail qui l'en empêchait ? Sans doute pas, il avait connu par le passé des tâches sans doute moins fastidieuse que celle de Recteur, mais bien plus prenantes et préoccupantes.
Etait-ce la lassitude de voir partout où la foule se pressait un petit homme boursouflé d'orgueil s'agiter, semant la zizanie, distribuant les bons et surtout les mauvais points, de préférence quand on ne lui demandait rien ? Sans doute un peu.
Et peut-être aussi son caractère d'ours avait-il fini par reprendre le dessus, mêlé à une déception sans doute à une profonde déception que lui inspirait la race humaine. Les murs froids de Bretagne ne lui réussissait pas toujours...

Toujours était-il que c'était presque incidemment qu'il avait appris une nouvelle qui le remplissait de joie. Ainsi que cela avait été proposé par le duc en exercice, Neheryn allait enfin recevoir la juste récompense de son œuvre encore inachevée pour son duché.
Elle qu'il avait connue fraîche et innocente, toute timide lorsqu'elle avait toqué à la porte de la prévôté pour y intégrer la police berrichonne, avait facilement trouvé ces marques dans cet univers exigeant. Il avait, dans la mesure de ses faibles moyens, essayé de lui montrer la voie, à ses débuts, puis l'avait vue, de plus loin, s'affirmer à ses différents postes, jusqu'à occuper avec brio ce poste de prévôt, qui lui convenait à merveille.
Cette reconnaissance était bien, en fin de compte, le signe qu'il y a du bon en ce monde et [qu']il faut se battre pour cela.

C'est pourquoi c'est le cœur léger qu'il se dirigeait dans les couloirs du château, qui avaient encore pour lui le parfum de souvenirs heureux et de grands moments, pour assister à la cérémonie.

Comme de bien entendu, elle avait déjà commencé.

Crotte de zut de flûte, je suis encore à la bourre... marmonna-t-il, essayant de faire discret, empêché de rejoindre les rangs réservés à la noblesse, jusqu'à ce qu'il aperçoive Zoyah, dont il ne réussissait à déterminer quel participant elle regardait avec le plus d'attention...

Crazy ne sut que très tard que la cérémonie pour sa prévôt avait lieue ce jour !

Il décida donc de mettre ses habits de cérémonie et de filer vers le Château de Bourges a brides abattues.

Crazy arriva tout essoufflé et dut demander son chemin plusieurs fois dans ces longs couloirs ou il n'avait jamais mit les pieds.

Il entra dans une grande salle et alla se placer avec des personnes de Châteauroux qu'il connaissait de vue et qui n'étaient pas de Noblesse,au moins,il était sûr de pas faire d'impair.^^

Crazy était fier de sortir ses beaux habits de sergent de police de Châteauroux car c'est la première fois qu'il les sortaient de sa penderie depuis son entrée au mois de juillet dans la police.

Il sourit a la volée et écouta avec respect le Duc qui parlait.