Cérémonie de fin de mandat et allégeance au nouveau Duc

Après avoir félicité discrétement les nouveaux annoblis, Gari s'approcha du Duc, mit genou à terre et lui renouvella son allégeance :

Moi, Gari, Dame de Baraize, prête en ce jour serment d'allégeance au duché du Berry et à son Duc, George le poilu.

Je promet fidélité aide, respect et protection à votre Grasce. Je lui renouvelle mon amitié et ma loyauté et affirme toujours apporter mon soutien au Berry.

Je jure obsequium, auxilium et concilium à mon Duc.

Un messager poussiéreux se présenta à la porte de la salle des allégeance, et remit un pli à un des valets

Citation :

Nous, Homme_des_bois, Baron d'Aupic, en voyage à Vienne

à Vous, George dict LePoilu, Duc de Berry par la grâce des urnes,


Par la présente, nous vous reconnaissons vous, George dict Le Poilu, Duc de Berry, comme notre suzerain, et déclarons :

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), dans l'intéret supérieur du Berry et du royaume.


Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire.


Nous Homme_des_bois, Baron d'Aupic, a écrit et ratifié, à Vienne, le 20ème jour de janvier de l'an Pâques MCDLVI .

Qu'il en soit ainsi et heureusement.


Homme_des_Bois
Baron d'Aupic

Citation :

Votre Grâce, très cher Parrain,

C'est avec une surprise grandissante que j'ai pris connaissance, ce jourd'hui, du contenu de votre missive.
Ma naïveté me perdra, que voulez-vous, et je n'aurais jamais cru heurter si durement votre sensibilité à l'égard de tout ce qui concerne la Couronne de France, par le biais de ma si modeste allégeance.

Allégeance qui, si vous me le permettez, n'est en rien insultante quant au duché de Berry, et qui est en tout point conforme et acceptable. D'ailleurs votre prédécesseur, ce cher et délicieux Face de Car Thomas de Clérel, ne s'en est jamais plaint.

Si justification il y avait besoin, je vous dirais que je suis Noble berrichonne, et Sujet de France. Je respecte mon Royaume autant que mon Duché, et il ne me paraît donc nullement incongru de signifier mon appartenance et ma déférence pour ces deux entités au travers de mon allégeance.

Ne croyez pas, Messire mon Parrain, avoir le monopole du souverainisme, car l'émancipation du Berry est aussi chère à mon cœur qu'elle l'est au vôtre.
J'ai toujours pensé, cependant, qu'il était du devoir et de l'intérêt de chaque contrée de France de respecter la Couronne royale.
En tant que noble, je considère donc qu'il est de mon devoir de montrer l'exemple et d'affirmer ma loyauté envers mon duché et mon soutien envers mon royaume.
Car enfin, Messire, nous nous accorderons à dire que Sa Majesté n'est point notre ennemie, mais notre alliée et amie, et qu'il ne se trouve donc nullement matière à se heurter dans le fait de lui rendre hommage.

Je vous suggère de prendre conseil auprès de Madame la Maréchale d'Armes de France qui, je crois, honore de nouveau le Berry de sa présence pour cette cérémonie d'allégeances.
Son altruisme et sa sagesse ineffable vous seront, j'en suis certaine, de très bonne assistance.

Bien à vous,

Maryan d'Ambroise
Vicomtesse douairière de Culan

Norf de norf, ne vous avancez pas tous en même temps clama le Duc en voyant Garius agenouillée à coté d'aratornailon. Il s'avance alors vers les deux nobles agenouillés

Seigneur Aratornailon et Dame Garius, je reçois vos allégeances et vous confirme que le Berry vous octroye subsistance, justice et protection.

A peine a t il eu le temps de dire cette phrase rituelle et sans avoir pu s'entretenir avec Arator et Garius, qu'il voit s'avancer et s'agenouiller la Duchesse Ysandre

Ysa,

laisse moi le temps de souffler deux minutes, je n'ai plus 20 ans !

Je reçois bien évidement ton allégeance et te confirme que le Berry t'offre subsistance, justice et protection

George voit prend les deux courriers et dicte la réponse au scripteur assis à côté de lui avant de signer et aposer son sceau sur ses missives.

D'abord pour le Baron Homme_des_bois

Citation :

Baron,

Le Berry reçoit votre allégeance et vous octroie subsistance, justice et protection.

Fait à Bourges le 20 janvier 1466

George le poilu
Duc de Berry

Citation :

Chère filleule,

Vu ton jeune âge, je vais t'expliquer une dernière fois en quoi ton allégeance n'est point conforme.

Il n'est point question ici de souveraineté berrichonne ou de positionnement par rapport à la Couronne de France. Le Duché de Berry est vassal de la Couronne et cela n'est point remis en question !

Par contre, je te rappelle que tu n'es vassal que du Duc de Berry et point du Roy de France. N'étant point son vassal lige, tu ne lui rends point hommage et ne peux donc limiter unilatéralement tes obligations vassaliques à l'égard de notre Berry. Un hommage est un contrat entre deux personnes et non une déclaration unilatéarle !

Quand un noble a plusieurs liens vassaliques, si un conflit survient entre ses suzerains, il fait choix de son allégeance privilégiée et perd les liens qui l'unisse à l'autre suzerain !

Si un noble ose venir déclarer au Duc de Berry, par avance, qu'il fera choix pour l'autre lien vassalique, il rompt son serment d'allégeance avec le Berry et n'est plus noble berrichon !

Peut-être demain, pousseras-tu l'audace et l'affront jusqu'à dire que tu limites également ton allégeance au Berry en cas de conflit avec le Lyonnais Dauphiné, sa sainteté le Pape ou le Primus averoiste ?

Tu sembles oublier que tu gères des terres berrichonnes et que ces terres t'ont été confiées moyennant respect de tes obligations de vassal. Nul ne t'oblige à conserver ses terres et si tu estimes que les obligations sont trop lourdes à assumer, libre à toi de les rendre à ton suzerain comme tu l'avais fait comme vassal de feu mon épouse.

Sur ces explications, je t'invite à retrouver raison en formulant une nouvelle allégeance sans limitation aucune à tes obligations. A défaut de ce faire, je n'aurai d'autre choix que de constater que tu ne souhaites plus assumer les obligations liées aux terres que le Berry t'a octroyé et les ferai mettre en commise.

Fait à Bourges le 20 janvier 1456

George le poilu
Duc de Berry

Thomas fit un sourire à Zoyah :

Beau ? hum..pas aussi beau que le Duché, la ville et son domaine. Lui montre le blason.

Puis le Duc velu refusa l'allégeance du Vicomte, Thomas appela un valet et se fit servir un verre de poire et alla s'assoir, son verre à la main, pour suivre la cérémonie, en silence, comme le voulait l'usage.

Une missive arriva au château de Bourges auprès de son vieil ami George qu'il n'avait pas embêté pour des lois depuis longtemps...

Citation :

Nous, Mgr Otto Bismarck, baron de Châtelet en Berry,

A vous, George, Duc de Berry par la grâce des urnes,

Salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, George Poilu, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait opposer notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Mgr Otto Bismarck, seigneur de la baronnie de Châtelet en Berry, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte de la Cathédrale d'Orléans, le 20 janvier 1457

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Citation :

Votre Grasce,

Vous parlez de limite faite dans mon allégeance, là où je n’en vois aucune.
Comme vous l’avez si bien exprimé, « le duché de Berry est vassal de la Couronne, et cela n’est point remis en question. »

L’hommage rendu donc à Sa Majesté, dans mon allégeance, ne devrait point vous heurter. Ce n’est là que l’expression d’une considération envers la Couronne que, j’espère, nous partageons.
Vous pouvez bien trouver cet hommage peu opportun ou peu pertinent. Ce jugement vous appartient et vous pouvez même en faire étalage aussi longtemps que vous le souhaitez.
Cependant, permettez-moi de vous dire qu’il ne vous appartient pas d’en faire une accusation et encore moins une excuse pour ne point accepter mon allégeance.

Car allégeance, il y a eu, que vous le vouliez ou non. J’ai fait allégeance au Berry, et vous ai reconnu comme suzerain.
Par ailleurs, j’ai rendu hommage à mon suzerain, qui est aussi le vôtre, et de cela l’on ne peut me porter rancune.

Vos exigences de potentat en mal de pouvoirs infinis ne trouveront pas oreille chez moi, tenez-le vous pour dit.

Il me reste à vous souhaiter le bonsoir, que j’aurais préféré être un adieu. Il est clair pour moi, mon cher parrain, que nous ne partageons plus désormais qu’un mépris mutuel et total.
Au revoir donc, et puisse le Très-Haut avoir pitié de votre âme, le jour de votre ordalie.

Maryan d’Ambroise
Vicomtesse douairière de Culan

les autres nobles étant en retrait, le Duc prend sa plume pour répondre aux missives reçues

pour la Vicomtesse Claudelle

Citation :

Vicomtesse

Je reçois ce jour votre allégeance et vous garantis subsistance, protection et justice.

respecteusement

Fait à Bourges le 21 janvier 1456

George le poilu
Duc de Berry

Au Baron Ottobismarck

Citation :

mon Cher Otto,

Je reçois ce jour ton allégeance et te garantis subsistance, protection et justice.

En espérant que tout se passe bien pour toi en Orléanais et que nous aurons l'occasion de nous revoir prochainement,

Amicalement

Fait à Bourges le 21 janvier 1456

George le poilu
Duc de Berry

A sa filleule Maryan

Citation :

Vicomtesse

Que d'aigreur dans vos propos. A mon grand regret, je prends acte de vos propos et vous laisserai en assumer les conséquences.

Bourges, le 21 janvier 1456

George le poilu
Duc de Berry

Citation :

De moi , Johanara d’Ambroise , Baronne de Lignières , Dame de Saint Lys,

A vous , George le Poilu , Duc de Berry ,


Mon oncle ,

Quel bonheur de te savoir à nouveau souverain de notre beau Duché , et quelle tristesse que je ne sois pas là pour assister à ton couronnement. Je suis fière de toi , mon cher Duc ad vitam eternam.

Par la présente , moi Johanara d’Ambroise , au nom des terres de Lignières , prête allégeance au Souverain du Berry et lui jure respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Je promets une fidélité sans faille et totale au Berry et à sa couronne et à son peuple.


Qu’Aristote protège le Berry et son Duc!

Johanara d’Ambroise.

Citation :

À Messire mon Parrain, Sa Grasce George Le Poilu

Il n’est d’aigreur dans mes propos que dans votre imagination truculente, mais je m’amuse toujours autant de cette conclusion hâtive que vous portez à chaque fin de nos échanges. Votre propension à traiter tous vos détracteurs d’aigris bornés est une source de distraction sans limite.
La formule se vérifie alors : l’on accuse souvent à grands cris les autres des défauts que l’on possède soi-même, et que l’on aimerait cacher.
Mais laissons cela, car enfin, à la vérité, le sourire que vous faites immanquablement naître sur mes lèvres par ces propos me suffit pour vous pardonnez.

Par ailleurs, je vous informe de votre invitation au baptême de vos petits-neveux, Gabriel et Anne de Culan.
Non que votre présence à cette cérémonie m’emplisse de joie à l’avance, mais il se trouve que le Ciel vous a désigné comme étant mon vénérable Oncle et Parrain. Il me faut donc, je le crois, respecter les obligations qui en découlent.
Mais peut-être refuserez-vous cordialement d’aller à cette fête emplie de Royalistes que –dit-on- vous préférez de loin voir sous terre plutôt que sur le sol pavé d’une église ou d’une gargote. J’ose croire cependant que ce soit là que des racontars sans importance.
Ci-joint l’invitation formelle.

Bien à vous,

Maryan d’Ambroise
Vicomtesse douairière de Culan

Le duc lui répondit, elle se releva

Citation :

Et comme parrain, je t'invite à venir résider en mon domaine avant de repartir dans le sud

Je te remercie, mais je ne vais pas rester longtemps, mon fils me manque, je vais loger dans la maison sur l'ïle à Saint Aignan.

Je reviendrai dans quelques mois, en famille.

Elle regagna le fond de la salle, prés de ceux qui avaient déjà prester allégeance.

Très occupée a cause de son déménagement et jugeant qu’elle n’arrivera pas a temps, se mit à écrire cette missive qu’elle confia a son meilleur coursier Va porter cette missive au château de Bourges au Duc ensuite ne reviens pas attends-nous au château …

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Josybabas d’Émeraude, Duchesse de Mornay en Berry, Vicomtesse de Lignac et vicomtesse de Lury

à vous, George le poilu Duc de Berry par la grâce des urnes,

Nous vous saluons,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, George le poilu, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, George le poilu l, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous et serions là pour vous soutenir, protéger et aider les berrichons.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Josybabas d’Émeraude, Duchesse de Mornay en Berry, Vicomtesse de Lignac et Vicomtesse de Lury en Berry, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Fait à Tardes le 22 Janvier de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante-Six

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.