Le Chateau de Bourges
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 Lafayette - 21.VI.1458 - C - TOP (Racket)

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Gilberg
Vieux Duc
Gilberg


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Lafayette - 21.VI.1458 - C - TOP (Racket) Empty
MessageSujet: Lafayette - 21.VI.1458 - C - TOP (Racket)   Lafayette - 21.VI.1458 - C - TOP (Racket) EmptyJeu 08 Juil 2010, 23:06

Juge : Zoyah
Procès instruit par : Icyblue

Accusé : Lafayette
Accusation : Duché du Berry


Témoins :


Sanction prononcée par la Cour :
Arrow 1 écu symbolique d'amende



Minutes du procès :

Citation :
Acte d'accusation

Votre Honneur,

En ce 21e jour du mois de juin 1458, je porte à votre attention l'affaire qui oppose le duché de Berry à Lafayette. L'affaire sera instruite par vous, Zoyah, juge du Berry et moi-même, Icyblue, procureur du Berry.

Lafayette est inculpé ce jour pour le motif de trouble à l'ordre public pour avoir brigandé Christophelecolomb, le 11 juin 1458, en terres berrichonnes, aidé de ses complices P.titlu et Blacklucifer.

Les pièces à charge sont jointes au présent dossier.

Ces faits sont réprimés par la coutume berrichonne, notamment par les articles suivants :

- Livre II : Lois Pénales, article 5 : « Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire berrichon. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l'ordre public. »

La référence du corpus berrichon est jointe au dossier.

Conformément à la coutume berrichonne, le prévenu a le droit de se faire représenter par l'avocat de son choix. L'ordre des avocats du dragon propose de représenter à titre gracieux toute personne qui en fera la demande.

[Acte d'accusation prononcé à Bourges, le 21e jour du mois de juin 1458, par Icyblue, procureur du Berry, au nom du duc de Berry Renlie.]

=========================
Pièces jointes au dossier
=========================
Preuve n°1 : https://2img.net/r/ihimizer/img441/8522/racket.jpg

Référence du corpus berrichon :
https://admin-berry.forumactif.com/le-rez-de-chaussee-f30/lois-en-vigueur-dans-notre-pays-t5823.htm
Citation :
Première plaidoirie de la défense

Lafayette entra sur une civière et tendit au juge divers feuillets

EXTRAIT DE LA GAZETTE

UN MIRACLE !! Chateauroux la Lourdes du Berry !

Nous apprenons de source non- officielle mais dont la confirmation officieuse présente toutes les garanties qu�une affaire exeptionnelle affole la population .
La Mère supérieure du Couvent des Saintes Filles Vierges aurait découvert abandonné devant le portail le cadavre d�un homme .Un inconnu barbu et Roux , richement vêtu et couvert de sang . N�écoutant que les voies d� Aristote elle l�aurait fait transporter à l�interieur pour le préparer à être inhumé . Après l' avoir dénudé, le cadavre fut allongé sur une table de chène et entouré par les Novices qui entonnèrent des Cantiques tandis que d�autres le lavaient . Est-ce la voix de ces Saintes Filles ou l�odeur de Sainteté qui s�en dégageait ; mais apparut un signe divin que la morale ne me permet pas de décrire .
LA Mère Supérieure dut écarter les novices qui se precipitaient et de sa main habile cacha une partie du délit . Elle ne put que s�exclaffer : « Mais ! il vit ! c�est un miracle ! c�est un miracle !
Dans un râle , elles auraient entendu : encore , encore ! . Ce seraient les seuls mots prononcés avant qu�il ne retombe dans un coma profond .
L�Evéché a ouvert une enquête .

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

EXTRAIT de la Gazette de Chateauroux du 20 JuiN 1458



Malgré que l'Eveché soit fermé de l'interieur , Monseigneur l'Eveque put se rendre au Couvent des Saintes Filles Vierges . Il se preparait à exorciser et posa sa main sur ce malheureux . Celui - ci entrouvrit un oeil et avant même que Monseigneur ait eut le temps de faire quoi que ce soit , l'homme retrouva sa decence . Il se mit à gemir et à reclamer des Biscuits . Il ne prononca plus que ce mot : Biscuit Aussi étonnant que celà puisse être Monseigneur et La Mère supérieure sont affirmatifs , aussi ordre à été donné aux Novices de se mettre a faire des gateaux secs .
Aux dernières nouvelles l'homme réclame encore des biscuits malgré en avoir mangé deux ou trois kilos .

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


EXTRAIT de la Gazette de Chateauroux

Chateauroux le 21 Juin 1458

Monseigneur l�Evèque s�en est retourné . Point de mort , point de béatification , point de miracle reconnu . L�homme reprendrait peu a peu connaissance . Il aurait put expliquer avoir été attaqué par un important groupe de soldats et laissé pour mort . Il réclame sa compagne qui répondrait au doux nom de Biscuit . Ceci expliquerait la méprise et le gavage de gateaux secs a cessé.
Ses habits ont été recousus et une seule novice va de temps à autre le surveiller . L�apothicaire aurait prévue une guérison lente d�environ 45 jours .
§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Vous comprennez, Monsieur le juge que je ne me rapelle de rien , de plus la preuve que l'on me montre ne porte pas le nom de la personne qui m'accuse . n'importe qui voulant porter prejudice pourrait ecrire de telles choses , cette accusation serait donc anonyme et sans valeur .
Lafayette épuisé retomba sur sa civière.
Citation :
Réquisitoire de l'accusation

Votre Honneur,

L'accusé a brigandé le sieur Christophelecolomb. Ce fait est avéré et tout brigandage en Berry est punissable selon la coutume berrichonne.

Ce genre de comportement met en péril la stabilité de notre province et nuit gravement à la sécurité des berrichons et des voyageurs.

Je requiers les sanctions suivantes :

- 6 jours de prison
- 100 écus d'amende
- le bannissement du Berry pour 3 mois, à compter de sa sortie de prison

[Réquisitoire d'accusation prononcé à Bourges, le 23e jour du mois de juin 1458, par Icyblue, procureur du Berry, au nom du duc de Berry Renlie.]
Citation :
Dernière plaidoirie de la défense

La voix de P.titlu , sa Biscuit adorée revigora d�un seul coup Lafayette . De la voir si prés lui redonna une force insoupçonnée et tous les derniers évenement reprirent place dans sa cervelle . Il se redressa , lui que rien ne pouvait abattre et se lança dans une longue diatribe .
Monsieur le Juge , déshonneur et damnation sur toutes ces gens qui se prennent pour des courageux , à tomber en groupe compact sur un seul marcheur . Honte à ceux qui sans attendre le moindre jugement ordonnent la mort en premier lieu. OUI ! Monsieur le Juge , nous ne contestons pas d�avoir effreint la loi , mais nul ne peut etre déclaré coupable avant d�avoir été jugé . Hors il apparait que chez vous , des qu�une plainte est déposée , le présumé coupable soit désigné aux Armées et sans attendre se fasse poutrer. Et vous appelez ça la Justice ?
Nous étions donc dejà morts et ces acharnés en plus ouvrent un proçés et quand le proçés sera terminé , peut-etre nous pendront-ils aussi ; mais pas tout a fait ; pour faire un autre proçés pour l�exemple . Un pendu qui ressuciterait qu�elle aubaine !!
Nous avons déjà reçu le chatiment relatif à nos actes , un tres lourd chatiment , allez-vous recommencer et vous acharner sur de pauvres maraudeurs ! Comme le dit ma compagne , jugez en votre ame et conscience .
Citation :
La défense a appelé P.titlu à la barre

P.titlu se présenta à la barre, en tout aussi piteux état que Lafayette. Il fallait dire qu'elle avait subi le même sort que son compagnon. Elle s'adressa au juge:

Votre Honneur,

Deux éclopés mourants valant mieux qu'un, je me suis sentie en devoir de venir témoigner en faveur de mon compagnon. Comme vous avez pu le découvrir en parcourant les divers feuillets qu�il vous a remis, il semblerait que la moralité de messire Lafayette ait quelque peu changé. Il faut dire qu�une armée entière lui est tombée dessus, le laissant pour mort. A-t-il perdu la tête, ou seulement la mémoire, je ne saurai dire. Mais vous voyez, il m�appelle Biscuit, il n�est plus comme avant, et cela m�inquiète fortement. Il vient de vivre une terrible rencontre avec l�au-delà, il en porte des séquelles de manière peut-être définitive. Que voulez-vous donc qu�il lui arrive de pire ? N�a-t-il pas déjà assez payé comme ça ?

P.titlu s�en retourna, très lentement, s�asseoir sur le banc.
Citation :
Verdict de la Cour

***Et bien voilà le troisième larron, se dit la juge en voyant Lafayette pénétrer dans le tribunal sur son brancard. La séance et le discours allait ressembler à peu près au même que pour l'affaire concernant sa compagne. Quoique...


La jeune femme se saisit de la feuille de chou que lui donna l'accusé. Sourire charmant aux lèvres, elle parcouru la presse avec un intérêt non feint. Un petit « Oh » de surprise s'échappa de sa bouche couleur cerise lorsqu'elle comprit qu'il s'agissait de Lafayette le héros de ces articles.


L'accusé avait d'ores et déjà gagné sa sympathie et elle posa sur lui ses éternelles prunelles azures, illuminées cette fois-ci de compassion. Pauvre homme...songea-t-elle un peu émue.
Mais il fallut qu'il l'appelle « Monsieur le Juge »...et l'apitoiement de son c�ur se stoppa net . La brunette coquette comme personne en faillit s'écrier « outrage à magistrat », mais elle se contenta d'une grimace réprobatrice. « Ma doué...il n'a pas les yeux en face des trous ce gars-là »... se dit-elle intérieurement. Zoyah qui avait accouché il y a peu, était loin d'avoir la physionomie d'un charretier. La jeune mère à la mine fatiguée avançait une paire de mamelles gonflées de lait qui la dissociait bien du genre masculin.


Son minois se figea alors en une expression de sévérité absolue. La bouche en cul de poule, elle écouta sérieusement la suite de l'affaire.Elle prit son temps pour compulser, re-compulser, re-re-compulser, re-re-re-compulser le dossier. « Quelle histoire »... songea-t-elle avant de se lever. Elle prit soin de lisser sa robe et de mettre un peu d'ordre dans sa chevelure avant de prendre la parole.

J'ten donnerai du monsieur...grommela-t-elle. ***


*bam, bam bam de marteau*



Accusé ..*marquant une pause*...je ne vous demanderai pas de vous lever vu votre état...*il y a de l'écho ici, songea-t-elle.*

Messire Lafayette...
Pour commencer, on dit Madame la juge....*regard sévère*...

Je ne vais pas m'éterniser sur ce verdict qui risque d'être semblable à quelque chose prêt à celui de votre compagne, Dame P.titlu.

Cependant, l'armée qui vous a causé tort, n'est pas celle du Berry. J'en déduis que vous devez être à l'origine de quelques méfaits hors de nos frontières pour avoir subit un tel châtiment.

Mais revenons-en à l'affaire qui vous a conduite icelle.

La victime est parfaitement connue puisqu'elle a donné son identité lorsqu'elle a déposé son témoignage. De plus, son nom apparaît bien sur la preuve fournie

*La juge leva le document et posa son index sur la partie en haut à gauche de manière a être vue par l'accusé (http://o.imm.io/RId.png) *

Voyez-vous même...

Néanmoins, je suis d'accord avec vous sur un point...*la voix de la juge gronda*....Déshonneur et Damnation sur toutes ces gens qui se prennent pour des courageux , à tomber en groupe compact sur un seul marcheur �.n'est-ce pas ?!....que dire de trois vauriens qui sont tombés comme des lucifériens sut ce pauvre voyageur ?!

ses prunelles azurées tombèrent sur un épais dossier qu'elle feuilleta en 10 secondes

Messire Lafayette, il semblerait que vous ayez à votre actif une bonne dizaine de brigandage...*marquant un arrêt*....connus des services de justice.

Je serai bien naïve d'imaginer que c'est pas pur hasard que la victime vous blâme, vous et vos compagnons. Mais je vois que vous ne cherchez pas à nier le méfait...

Je retiens également que vous ayez déjà reçu le juste châtiment pour votre acte répréhensible.




***La juge fit signe alors au greffier d'être attentif et éleva la voix afin d'être entendue de tous***

Moi, Zoyah Aurel-Novotny, Juge par la volonté du Duc de Berry, rend en ce jour du 07 juillet dans le tribunal de Bourges, jugement dans l'affaire opposant le Duché du Berry à Lafayette


Vu la loi sur sur Sur le respect d'autrui faite sous Josybabas le 27 juillet 1454

« Le brigandage avec ou sans violence n'est pas toléré en territoire berrichon. Les contrevenants seront poursuivis pour trouble a l'ordre public. »


Considérant que Lafayette a brigandé Christophelecolomb le 11 juin 1458 sur une route berrichonne,

Considérant que Lafayette n'a pas agi seul, mais avec l'aide de complices P.titlu et Blacklucifer.

Attendu que les preuves jointes au dossier par le procureur bien que contestées, ont été retenue comme recevables par la cours,,
Attendu que l'accusé a reconnu les faits reprochés,
Attendu que l'accusé n'a manifesté aucun regret,,
Attendu que l'accusé n'a jusqu'à cette date jamais sévi en Berry,
Attendu que l'accusé a été blessée lors de son interpellation par une armée étrangère,


Par ces motifs, la Cour reconnait Lafayette coupable de brigandage et le condamne à une amende de 1 écus symbolique.


Rappelons que les parties peuvent si elles le souhaitent faire appel devant l'honorable Cour d'Appel.


Lafayette , soignez-vous bien, j'espère ne jamais vous revoir en ces lieux et que le Berry n'entendra plus parler de vous si ce n'est en bien.

***la juge apposa son paraphe sur le verdict avant de taper son maillet sur le bois du pupitre pour clore l'audience***

*bam, bam, bam*
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Lafayette - 21.VI.1458 - C - TOP (Racket)
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