[RP] Cérémonie d'allégeance

C'est d'un pas léger et d'humeur guillerette que la duchesse de Chantôme pénétra en cette salle des allégeances.
Pour la seconde fois, elle aurait le plaisir de s'agenouiller front à son grand ami.
Quelle joie ressentait-elle de le regarder ainsi, arborant la lourde couronne qu'elle avait jadis porté fièrement!

Renlie avait été sans nulle doutance fort courageux et déterminé ces derniers mois pour relever le défi qu'il s'était imposé.
Elle admirait sa force, cette force qui le caractérisait tant.

S'avançant alors parmi la noblesse berrichonne, elle ne manqua pas de saluer ses amis et connaissances et de s'enquérir de leurs nouvelles. Ysandre à la parfin les cotoyait peu, certains vivants en d'autres villages voire hors du Berry, et se rendit compte combien elle s'était isolée les temps derniers, loin des murmures des aristocrates et des réunions mondaines.

C'est qu'elle manquait prou d'élégance et de raison, la noblesse.

Se saisissant d'un verre d'eau fraîche proposé par un guillaume empesé et guindé, la duchesse arpenta lentement la salle, observant du coin de l'œil les uns, les autres.
Un éventail du même bleu que sa vêture à la main, un verre dans l'autre, Ysandre attendait.

Tous les nobles n'ayant pas encore prononcé leurs allégeances, elle ne s'inquiétait pas encore de ne point apercevoir Turenne à ses côtés.
Il serait bien temps de s'inquiéter plus tard.
Pour l'heure, la scène qui se déroulait sous ses yeux retenait toute son attention.

Un velin fut déposé auprès de sa Grâce.

Citation :: A Sa Grâce Renlie, Duc de Berry.

Je vous renouvelle avec la même fidélité mon allégeance au Berry en mon nom et en celui de mon époux Valezy d’Emerask.

Nous vous jurons obsequium, auxilium, et consilium.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Renlie, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Qu’Aristote veille sur le Berry et ses Habitants!

Faict à Eauze, le douzième jour du septième mois de l'an Pâques MCDLVIII.

Johanara Bérénice D'Emerask, Baronne de Lignières, Dame de Saint Lys , D'Antras et de Magnet.

Jospinette arrivée tres en retard a la cérémonie se diriga et s'in clina devant le duc Renlie

Nous, Jospinette baronne de Levroux
Par la grâce d'Aristote, nous vous reconnaissons comme suzerain vous, Renlie, Duc de Berry par la grâce des urnes.
Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait opposer notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous

Vieux Duc Nombre de messages : 2546 Date d'inscription : 16/11/2005

Le vicomte s'avança à son tour devant le Duc, profitant d'un instant de répit dans la cérémonie.

Moi, Isidore Bluette, au nom de la Vicomté de Meillant et de la Vicomté de Jussy-Champagne, prête allégeance à la province de Berry en la personne du Duc Renlie. Je vous assure de mon aide, de mes conseils et de ma protection.

Puisse votre clairvoyance et votre ténacité continuer à nous guider vers un Berry chaque jour meilleur.

Immobile devant le trône, Isidore attendait la réponse du Duc.

Le joyeux marquis entra enfin dans la salle des allégeances de la noblesse. Alooors, pensa-t-il un peu haut, où se cache-t-elle donc, ma blon... heu, ma fiancée ?

L'apercevant, il fit deux de ces bonds de cabri arthritique dont nous avons parlé ailleurs et qui faisaient définitivement le charme de sa démarche incertaine, puis atterrit disgracieusement au côté de sa fiancée et lui tint ces quelques mots dans son habituel style raffiné de vieux diplomate rôdé au langage protocolaire le plus pointu :

Alors Ta Majesté, on y va ?!

Elle avait choisi le plus surprenant des fiancés.
Alors qu'elle déambulait lentement autour des convives, il apparut de nulle part tel un petit démon facétieux et réussit presque à lui faire croire que c'était elle qui prenait trop son temps.
Elle rit de bon cœur, oyant sa question et l'entraina prestement en direction du trône.

Mais nous n'attendions plus que vous mon tendre ami!

Quand Turenne lui faisait grâce de sa présence, il s'agissait de ne surtout point lâcher son bras, au risque de le voir s'échapper subrepticement à s'teure pour se remémorer de bons souvenirs de guerre avec de vieux compagnons rassotants, à s'teure pour s'en aller gloutir quelques mignardises posées fortuitement jamais bien loin de lui.

Leur tour étant venu, Ysandre allongea le pas, tenant fermement à ses flancs son beau fiancé et les mena bientôt front à leur duc.

Plongeant alors dans une profonde révérence, nuque baissée, la duchesse s'adressa à lui en ces termes:

Au nom des terres de Chantôme, moi, Ysandre de Mistra vous reconnaissons sans nul doute comme suzerain, vous, Renlie, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Nous vous devons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Si un conflit venait vous opposer vous, Renlie, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous, que mon épée et celles de mes gens seront vôtres pour défendre notre terre.

Le Très-Haut m'a fait, mon duc, la grâce de croiser autrefois votre chemin: une irréfragable et profonde amitié est née de cette rencontre et je loue encore Aristote pour cette bonté.

Attendant que le duc lui permette de se relever, elle s'apensa benoitement qu'en effet, elle pouvait décidément s'autoriser à songer qu'elle était née coiffée.

Comme à sa mauvaise habitude sans doute, Gilgaalad se présentait parmi es derniers pour la cérémonie.
Il attendit donc patiemment que le Duc relève Ysandre en discourant avec les autres nobles présents.

[HRP]Vu que Renie tarde et que la date du 20 juillet approche...[HRP]

Se demandant ce que le Duc attendait, Gil se dit que Renlie préférait peut être avoir une rangée de nobles inclinés devant lui avant de répondre.

Gilgaalad s'avança donc et inclina le buste.

Pour les terres de Savigny et de Chaillac, moi, Gilgaalad de Noldor, vous reconnaissons vous, Renlie, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Nous vous devons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Si un conflit venait vous opposer vous, Renlie, Duc du Berry, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

[hrp: Renlie tâche d'être cohérent et d'attendre que Turenne poste, histoire de pas couper la logique de l'histoire.
Je pense que vu la période, on ne va pas chicaner sur quelques jours de rab pour la date butoir...]

Spoiler:

Après la duchesse, donc, eût dû venir le marquis (je précise pour ceux qui, comme moi, ne survolent que très vaguement la prose des RR). Mais le dit marquis avait... disparu, pour changer. Ce ne fut qu'après une agaçante demie-heure qu'un larbin du château le trouva caché sous une table avec une réserve de sucreries, occupé à se remémorer à mi-voix ses exploits durant la seconde bataille d'Azincourt, récit inaudible pour toute autre personne que lui-même et entrecoupé de gloussements autosatisfaits et aigus, lesquels, d'ailleurs, permirent au larbin précité de repérer notre ami.

Après qu'on l'eût trainé hors de son refuge, le beau marquis, la larme à l'œil pour s'être vu confisquer son goûter, mais rassuré par la promesse qu'on le lui rendrait une fois son devoir accompli, fut poussé sans ménagement par les gardes, énervés, devant le duc, accablé. Ayant commencé à se gameler à ses pieds, il transforma cette peu gracieuse chute initiale en une élégante roulage, double salto avant boucle piqué, quinte, quarte, sixte, feinte et à la fin de l'envoi je touche, le tout terminé par la très protocolaire et très attendue génuflexion. Puis, dans un de ces sursauts d'irrigation sanguine qui survenaient heureusement souvent dans son cerveau lorsqu'il était question de prendre la parole, il accomplit le rituel attendu :

Nous, Turenne de la Tour Saint-Arnault, Marquis d'Aubigny et Baron d'Aps, vous prêtons serment d'allégeance à vous, Monseigneur Renlie, Duc de Berry. Nous vous sommes et vous demeurons fidèle en tout, et sommes prêts à nous mettre à votre disposition si vous désiriez faire appel à nos services.
Puis il ajouta, dans une tentative d'aparté à voix basse que sa surdité naissante rendait inconcevable : Sachez, Monseigneur, que je suis heureux de me présenter une seconde fois devant vous : même s'il est tard pour le dire, je souhaite que votre gouvernement ait lieu sous les meilleurs auspices, pour la plus grande gloire du Berry et de Son peuple.

Jospinette se présenta devant le duc.

Baronne, pour vos terres de Levroux, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat. Le Berry vous remercie avec force pour votre engagement au sein de nos armées, et vous encourage à continuer de le servir avec la dévouement cher à feu votre mari.

Icyblue s'avança à son tour.

Vicomte, pour vos terres de Meillant et de Jussy-Champagne, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat. Puissiez-vous continuer à servir votre duché avec votre dévouement remarquable, et vos bons conseils.

Arrive alors un moment particulier pour Renlie, celui où sa Suzeraine allait prêter allégeance à sa Couronne, en compagnie de son futur époux, le Marquis d'Aubigny.

Ma chère Duchesse, c'est avec un immense honneur que pour vos terres de Chantôme, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.
Je prierai Aristote pour qu'il vous prête vie encore longtemps, que vous puissiez pendant de nombreuses années servir le Berry de la manière la plus exemplaire qui soit, fidèle à votre habitude, et à vos convictions profondes. Qu'il garde votre famille, et vous protège de son aura bienveillante.

Il lui fit signe de se relever, un grand sourire irradiant son visage. Le Marquis s'avança à son tour.

Marquis, pour vos terres d'Aubigny, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat. Qu'Aristote veille sur votre future union avec la Duchesse de Chantôme, votre savoir, et votre sagesse qui n'ont d'égal en notre si beau duché.
Je ne manquerai pas de faire appel en toute confiance à vos estimables services si besoin en était.

Gilgaalad arriva à ce moment, visiblement pressé, et prêta allégeance prestement...

Vicomte, pour vos terres de Savigny et de Chaillac, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Le Maréchal d'armes laissa la noblesse et le duc procéder aux derniers échanges, puis s'approcha du duc et lui remit les parchemins en sa possession et son allégeance en dernier, comme le veut la tradition pour les hérauts par écrit, ne pouvant être témoin héraldique et acteur lors de la même cérémonie :

Citation :: Nous Thomas de Clérel, Duc de Dun le Roy par la Grasce de Dieu, Pair de France par la volonté de Sa Majesté Levan III et Maréchal d'armes de France,

Par la présente renouvelons notre allégeance à la couronne ducale berrichonne, reconnaissons le Duc de Berry ayant fait allégeance au Roy de France comme notre Suzerain et leurs promettons fidélité, aide et conseil.

Fait à Dun-le-Roy le 20 juin 1458.

Thomas de Clérel.

Vous recevrez dans les prochains jours la liste des nobles dérogeant et pourrez décider de leur sort. Comme le veut les règles, vous devrez soit tous les sanctionner, soit pardonnez à tout le monde.

Se tournant vers l'assemblée :

La cérémonie est maintenant close.

Citation :: A la Dame de Lasenay et de Soires en Berry

Dame, pour vos terres de Lasenay et de Soires, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Faict à Bourges, le 21 juillet 1458

Duc de Berry

Citation :: A la Dame de Baraize

Dame, pour vos terres de Baraize, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Faict à Bourges, le 21 juillet 1458

Duc de Berry

Citation :: Au Duc d'Argenton

Duc, pour vos terres d'Argenton, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Faict à Bourges, le 21 juillet 1458

Duc de Berry

Citation :: A la Baronne d'Aupic

Baronne, pour vos terres d'Aupic, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Faict à Bourges, le 21 juillet 1458

Duc de Berry

Citation :: Au Marquis de Saint-Amand

Marquis, pour vos terres de Saint-Amand, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Faict à Bourges, le 21 juillet 1458

Duc de Berry

Citation :: A la Baronne de Lignières

Baronne, pour vos terres de Lignières, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Faict à Bourges, le 21 juillet 1458

Duc de Berry

Citation :: Au Duc de Dun le Roy,

Duc, pour vos terres de Dun le Roy, je reçois votre allégeance et vous assure subsistance, justice et protection pour la durée de mon mandat.

Faict à Bourges, le 21 juillet 1458

Duc de Berry

Seul petite questions pourquoi j' ai pas reçu m' as noblesse ???

hrp: parce que ça ne fonctionne pas comme ça... Passez par mp pour la suite svp.

renlie a écrit:: [hrp: Renlie tâche d'être cohérent et d'attendre que Turenne poste, histoire de pas couper la logique de l'histoire.
Je pense que vu la période, on ne va pas chicaner sur quelques jours de rab pour la date butoir...]

[hrp:Les vacances n'attendent pas] cheers

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