Pour ma part je ne suis pas contre l’idée d’une salle réserver dans l'université pour la médecine avec un responsable médecin.
On y regrouperait tous les médecins, les étudiants en médecine et tout le reste.
Je suis pour un diplôme mais à quel niveau ?
Les médecins de l’époque passaient ce que l’on appelle une maitrise puis passait leur thèse et devenaient médecin.
A l’époque où les médecins n’étaient pas considérer j’avais fait un RP en tant que médecin.Voilà une partie.
HRP : Un peu d’histoire sur le diplôme de médecin aux moyens âges.
Le bachelier (baccalarius, baccalaureus) possédait le grade universitaire le plus inférieur. C'était le terme qui désignait, en ancien français, un jeune homme et, en quelque sorte, un apprenti dans le métier de professeur.
Très souvent, en effet, les bacheliers faisaient des cours ou des « suppléances », avant d’’avoir obtenu aucun grade. Leur position avait des points de rapport avec le moderne candidat des universités allemandes et russes.
On pouvait devenir bachelier à quatorze ans (Paris). A Bologne et à Paris, le grade de bachelier s'acquérait de droit après cinq ou six années d'études.
L'examen proprement dit du baccalauréat était, à partir du milieu du XIIIe siècle, la soutenance (determinatio) d'une thèse. A partir du XVIe siècle, le grade de bachelier ne subsista plus qu'en Angleterre, dans toutes les Facultés, et seulement pour la théologie et le droit dans les autres pays.
La licence est, en réalité, le grade universitaire le plus ancien.
Elle remonte à l'époque où les écoles cathédrales étaient seules dépositaires de l'enseignement supérieur et ne donnaient pas de grades proprement dits, mais seulement des certificats d'aptitude (licentia docendi). On retrouve un reste de cette institution primitive dans la collation des grades.
Au lieu de cette simple autorisation, d'un caractère presque privé, les universités conférèrent, à partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, une licence qui comporta le droit exclusif, garanti par l'autorité pontificale ou impériale, d'enseigner ans les universités de tout pays (jus ubique docendi).
Jusqu'à l'époque de la Renaissance, le terme « licence » eut généralement une acception restreinte : il signifiait l'autorisation donnée au candidat par les professeurs pour procéder à l'examen (inceptio, etc.) qui devait lui conférer le grade de maître.
Le grade de maître (magister) indiquait un membre titulaire de l'Université en tant que corporation, qu'il appartint au personnel enseignant ou non. Le maître ès arts devait être âgé d'au moins vingt ans (Bologne, Paris , etc.). On ne pouvait recevoir le grade de maître qu'au moins six mois après avoir obtenu la licence.
On ne devenait maître qu'après six années d'études (Paris), au XIIIe siècle, et après trois années seulement, depuis la fin du XIVe siècle. A Oxford, l'examen était remplacé par un serment du candidat sur la réalité de ses études et l'attestation de quatorze professeurs dans le même sens.
Le doctorat était le grade suprême. Les docteurs formaient le personnel dirigeant de l'Université. Le docteur recevait un anneau, usage qui s'est conservé dans l'Université de Bologne; en Espagne, il recevait quelquefois une épée, en signe d'investiture. A Bologne, il fallait dix ans pour devenir docteur en droit civil et en droit canonique (doctor utriusque juris). Pour la théologie, il fallait dix à douze ans.
Les professeurs qui avaient le grade de docteur se dispensaient souvent de faire leurs cours personnellement et se faisaient suppléer par des bacheliers, usage qui a persisté après le Moyen âge dans les universités anglaises.
Les grades honorifiques (honoris causa) furent mis en usage par les papes : les personnes qui en étaient pourvues s'appelaient doctores bullati. Les nobles recevaient généralement leurs grades sans examens, coutume qui n'a disparu qu'à la fin du XIXe siècle à Cambridge.
Les universités du Moyen âge ne connaissaient guère qu'un seul genre d'examen important, celui de la maîtrise, la « licence » n'étant généralement qu'une étape préparatoire pour obtenir ce grade.
[doc prise sur diciples hypocrates coorporation de médecin RR dont je fais partie merci à koyote ,et surtout Walh pour son très gros travail ]
*L'examen de la maîtrise était assez compliqué. Il comportait deux parties distinctes.
La première partie avait un caractère presque tout à fait privé (examinatio, temptamen). Une commission de docteurs désignait au candidat, quelques heures à l'avance, plusieurs passages de textes (puncta) à commenter (Bologne).
Le candidat faisait aussi une leçon publique, dite collalio, et soutenait en public une petite thèse de son choix, dite quodlibetica (Paris ). Dans la Faculté de théologie de Paris, cette soutenance s'appelait tentative.
La seconde partie (inceptio, principium, conventus, aulatic, etc., en Angleterre commencement) était une dissertation publique et contradictoire sur un point de théologie, de droit ou de sciences.
Elle avait, au fond, moins d'importance que la première partie, mais donnait lieu à une cérémonie solennelle, dans l'église cathédrale, en présence de toutes les autorités universitaires, municipales, etc.
La thèse Sorbonica des examens de la Faculté de théologie de Paris était célèbre (depuis le commencement du XVe siècle).
Le candidat était tenu de soutenir oralement sa thèse et de répondre à tous ses contradicteurs ou opposants (opponentes), depuis le lever du soleil jusqu'au soir, pendant une journée entière.
Pendant cette séance, le candidat prenait le nom d'inceptor ou defendens. Le grade était conféré par le chancelier, qui remettait le bonnet (biretta) au candidat, qui avait désormais le droit de porter la robe (cappa) de maître.
L'examen de la maîtrise était assez compliqué. Il comportait deux parties distinctes.
La première partie avait un caractère presque tout à fait privé (examinatio, temptamen). Une commission de docteurs désignait au candidat, quelques heures à l'avance, plusieurs passages de textes (puncta) à commenter (Bologne).Les Douze livres de médecine Alexandre de Tralles où il décrit toutes les maladies, les traumatismes de la tête et les fièvres (notamment l'amibiase).
Paul d'Egine (mort en 690) individualise dans son Abrégé de médecine les affections chirurgicales des parties molles et celles des os. Il décrit en outre les pratiques de la trachéotomie, du drainage de l'hydropisie du ventre ou de l'hydrocèle vaginale
Celce ,vitruve ,sansorin traité de médecine
Avicenne de Cordoue - Canon de la médecine (tome 1 principes et théories) - latin - ~1010
Averroès de Cordoue - Colliget (tome 1 anatomie) - latin – 1166
Claude Galien - De usu partium corporis humani (17 tomes) - latin - 2e siècle
Claude Galien - Anatomicis administrationibus (1 tome) - latin - 2e siècle
Ste Hildegarde de Bingen - Liber compositae medicinae (5 tomes, dont tome 1 classification des êtres vivants et tome 2 corps humain) - latin et allemand - 1158
De materia medica ou Peri Hulês Iatrikêsde Théophraste Érésos, Lesbos
Corpus hippocraticum 5 - Chirurgiae officinia (de l'officine du médecin)
Corpus hippocraticum 13 - De humoribus (des humeurs)entre autres.
La seconde partie (inceptio, principium, conventus, aulatic, etc., en Angleterre commencement) était une dissertation publique et contradictoire sur un point de théologie, de droit ou de sciences.
Elle avait, au fond, moins d'importance que la première partie, mais donnait lieu à une cérémonie solennelle, dans l'église cathédrale, en présence de toutes les autorités universitaires, municipales, etc.
La thèse Sorbonica des examens de la Faculté de théologie de Paris était célèbre (depuis le commencement du XVe siècle).
Le candidat était tenu de soutenir oralement sa thèse et de répondre à tous ses contradicteurs ou opposants (opponentes), depuis le lever du soleil jusqu'au soir, pendant une journée entière.
Serment des médecins:
- Citation :
- ΟΡΚΟΣ.
Ὄμνυμι Ἀπόλλωνα ἰητρὸν, καὶ Ἀσκληπιὸν, καὶ Ὑγείαν, καὶ Πανάκειαν, καὶ θεοὺς πάντας τε καὶ πάσας, ἵστορας ποιεύμενος, ἐπιτελέα ποιήσειν κατὰ δύναμιν καὶ κρίσιν ἐμὴν ὅρκον τόνδε καὶ ξυγγραφὴν τήνδε· ἡγήσασθαι μὲν τὸν διδάξαντά με τὴν τέχνην ταύτην ἴσα γενέτῃσιν ἐμοῖσι, καὶ βίου κοινώσασθαι, καὶ χρεῶν χρηΐζοντι μετάδοσιν ποιήσασθαι, καὶ γένος τὸ ἐξ ωὐτέου ἀδελφοῖς ἴσον ἐπικρινέειν ἄῤῥεσι, καὶ διδάξειν τὴν τέχνην ταύτην, ἢν χρηΐζωσι μανθάνειν, ἄνευ μισθοῦ καὶ ξυγγραφῆς, παραγγελίης τε καὶ ἀκροήσιος καὶ τῆς λοιπῆς ἁπάσης μαθήσιος μετάδοσιν ποιήσασθαι υἱοῖσί τε ἐμοῖσι, καὶ τοῖσι τοῦ ἐμὲ διδάξαντος, καὶ μαθηταῖσι συγγεγραμμένοισί τε καὶ ὡρκισμένοις νόμῳ ἰητρικῷ, ἄλλῳ δὲ οὐδενί. Διαιτήμασί τε χρήσομαι ἐπ´ ὠφελείῃ καμνόντων κατὰ δύναμιν καὶ κρίσιν ἐμὴν, ἐπὶ δηλήσει δὲ καὶ ἀδικίῃ εἴρξειν. Οὐ δώσω δὲ οὐδὲ φάρμακον οὐδενὶ αἰτηθεὶς θανάσιμον, οὐδὲ ὑφηγήσομαι ξυμβουλίην τοιήνδε· ὁμοίως δὲ οὐδὲ γυναικὶ πεσσὸν φθόριον δώσω. Ἁγνῶς δὲ καὶ ὁσίως διατηρήσω βίον τὸν ἐμὸν καὶ τέχνην τὴν ἐμήν. Οὐ τεμέω δὲ οὐδὲ μὴν λιθιῶντας, ἐκχωρήσω δὲ ἐργάτῃσιν ἀνδράσι πρήξιος τῆσδε. Ἐς οἰκίας δὲ ὁκόσας ἂν ἐσίω, ἐσελεύσομαι ἐπ´ ὠφελείῃ καμνόντων, ἐκτὸς ἐὼν πάσης ἀδικίης ἑκουσίης καὶ φθορίης, τῆς τε ἄλλης καὶ ἀφροδισίων ἔργων ἐπί τε γυναικείων σωμάτων καὶ ἀνδρῴων, ἐλευθέρων τε καὶ δούλων. Ἃ δ´ ἂν ἐν θεραπείῃ ἢ ἴδω, ἢ ἀκούσω, ἢ καὶ ἄνευ θεραπηΐης κατὰ βίον ἀνθρώπων, ἃ μὴ χρή ποτε ἐκλαλέεσθαι ἔξω, σιγήσομαι, ἄῤῥητα ἡγεύμενος εἶναι τὰ τοιαῦτα. Ὅρκον μὲν οὖν μοι τόνδε ἐπιτελέα ποιέοντι, καὶ μὴ ξυγχέοντι, εἴη ἐπαύρασθαι καὶ βίου καὶ τέχνης δοξαζομένῳ παρὰ πᾶσιν ἀνθρώποις ἐς τὸν αἰεὶ χρόνον· παραβαίνοντι δὲ καὶ ἐπιορκοῦντι, τἀναντία τουτέων.
- Citation :
- "Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants : Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir, et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai par des préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciplines liés par un engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s’en occupent.
Dans quelques maisons que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant l’exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais parmi les hommes ; si je le viol et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire !"
Ensuite ce serait intéressant également que l’on fasse une salle réserver aux autres voies.
On parle de vice-recteur mais pourquoi ne pas avoir une personne dans chaque autres domaine qui ferais de même cela serait clair , certes c’est déjà clair il y a déjà les différentes voies mais si on avait par exemple salle Guy de Chauliac médecine, salle Napoléon pour état, salle césar pour armée, et salle Richelieu pour église.
Le recteur continu son travail et comme cela personne est l’aisé.
Pour les salles il serait sympa que l'on mettent sur la gargote un topic pour les noms des différentes salles et ont choisirais participation de tous.