Cérémonie allégeances mars-avril 1457 - Duc Georgepoilu

Citation :

[HRP]La cérémonie dure un mois HRP mais un jour RP, elle s'ouvre le 23 avril et sera close le 23 mai.

On va faire simple, premier arrivé, premier premier servi.

Voilà, pour le reste c'est un rp basique vous avez sans aucun doute plus l'habitude que moi donc ça va aller.[/HRP]

Citation :

Votre Grasce, Baron/Baronne, Seigneur/Dame,

vous êtes convié à la cérémonie qui se tiendra ce jeudi 23 avril 1457 (en salle des allégeances au château de Bourges) afin de renouveller votre serment d'allégeance envers le Berry et son Duc, sa Grasce George le Poilu.

Pour rappel, votre serment doit comprendre votre allégeance au Duché du Berry et l'hommage au Duc, la promesse de fidélité, d'aide et service armé, ainsi que de conseil. En échange de quoi, votre suzerain, le Duc de Berry, vous devra protection, justice et subsistance (que vous tirez du fief octroyé).

Le devoir d'allégeance doit être rempli avant la fin [sous un mois] de la cérémonie. Vous avez donc jusqu'au 23 mai au plus tard. Passé ce délai, vous encourrez le risque d'être destitué de vos titres et fiefs berrichons. Si vous ne pouvez vous présenter en personne à la cérémonie, vous avez la liberté d'envoyer une missive exprimant votre serment. Cette missive sera remise au Duc. Elle devra être explicite, datée et signée et envoyée à ma personne [Håkon IG, si vous n'arrivez pas à envoyer directement un courrier IG, mon personnage est le filleul de Ingeburge IG, sinon par MP].

Je me tiens à votre disposition pour toutes questions ou remarques.

Fait à Saint-Aignan, le 19 avril 1457.

Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg,
Héraut de Berry.

Citation :

Màj : 22/05 à 20h00

~~Turenne, Marquis d'Aubigny RS 09/02~~
Awacks, Marquis de Saint Amand Montrond

Thierry 54270, (et Alivianne d'Azayes par alliance), Duc d'Argenton sur Creuse, Duc de la Tour d'Auvergne (BA-Alivianne.), Pair de France et Chevalier de l'Ordre de la Licorne.
Josybabas, Duchesse de Mornay en Berry, Vicomtesse de Lury et Vicomtesse de Lignac
Ysandre, Duchesse de Chantôme
Thomas de Clerel, Duc de Dun le Roy

Shaïgan, Vicomte de Graçay RS : 12/04
Floryne, Vicomtesse de Mehun sur Yèvre et de Neuvy Saint sepulchre (par alliance avec feu Karakhan)
Claudelle, Vicomtesse d'Issoudun , Baronne de Le Blanc
Icyblue et Bartimeus12, Vicomtes de Meillant et de Jussy-Champagne
Gilberg, Vicomte de Bretagne
~~Manulascience, Vicomte de Menetou Salon RS : 13/04 puis 25/04~~
Hugoruth, Vicomte de La Chapelle d'Angilon, Baron d' Ainay-le-Vieil
Gabriel, Vicomtes de Culan (par héritage de Valatar)

François Baptiste d'Hourden dit "Drizz", Baron de Chateauneuf sur Cher et d'Aloigny
Clopinette, Baronne de Buzançais
Homme_des_bois, Baron d'Aupic
Ottobismarck, Baron de Châtelet
Johanara, Baronne de Lignières et Dame de Saint-Lys (Armagnac-Comminges)
Escalibur2, Baronne de Saint-Christophe en Bazelles et Dame de Saint Loup des Chaumes (vassale de Chloé de Chesnais, Baronne d'Aloigny)
Gilgalaad (et Ardegonde par alliance), Baron de Chaillac
Neheryn, Baronne de Chatillon sur Indre
Dexter08 (et Jospinette par alliance), Baron de Levroux

Cricriultras, Dame de Lazenay et de Soires (par alliance avec feu Htfrison)
Ysabeau, Dame de Sury près Léré
Arator Nailon, Seigneur de Menetou-Couture
Asterie, Dame de Farges Allichamps
Frére Roger, Seigneur de Vierzon
Garius, Dame de Baraize
Angel. dict Angel_le_vaillant, Dame de Chouday Morte : 18/04 puis vivante le 30/04 puis éradiquée au 22/05
Ysaoth, Seigneur de Chezelles Mort : 11/05

Une missive arriva au château de Bourges auprès de son vieil ami George qu'il n'avait pas embêté pour des lois depuis longtemps...

Citation :: Nous, Mgr Otto Bismarck, baron de Châtelet en Berry,

A vous, George, Duc de Berry par la grâce des urnes,

Salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, George Poilu, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait opposer notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Mgr Otto Bismarck, seigneur de la baronnie de Châtelet en Berry, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte de la Cathédrale d'Orléans, le 19 avril 1457

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

jeudi je ne suis pas là Smile

enfin peut-être pas.

Drizz arriva paisiblement au Château de Bourges, il s'y rendait pour prêter son allégeance à son Duc, il suivait Dame Floryne de peu, léger sourire en voyant la dame faire son retour sur le sol berrichon, il la laissa prêter serment et s'avança à son tour.

Citation :: Par la grâce d'Aristote,

Nous, François Baptiste D'Hourden, humble Baron de Châteauneuf sur Cher et Baron d'Aloigny en Berry,

A vous, George le Poilu, Duc de Berry par la grâce des urnes,

Bonjour,

nous reconnaissons comme suzerain vous, George le Poilu, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, George le Poilu, Duc du Berry, notre suzerain, a un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous. Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire.

Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, François Baptiste D'Hourden, humble Baron de Châteauneuf sur Cher et Baron d'Aloigny en Berry, a écrit et ratifie, Daté en l'enceinte du village de Saint Aignan , le Dimanche 19 avril 1457. Qu'il en soit ainsi et heureusement. François Baptiste d'Hourden

Baron de Châteauneuf sur Cher Baron d'Aloigny Seigneur de Marignac

Ysandre passa la tête dans l'entrebaillement de la porte en entendant quelques voix familières et leur glissa gentiment:

Chers amis, je crains que vous ne soyez un peu en avance, notre cher héraut ne démarrera la cérémonie que jeudi..

Le seigneur de la Vicomté de Vierzon, abbé de Saint Arnvald de Noirlac, recteur de l'Ordo Cisternencis, chevalier de l'Ordre d'Aristote et Premier Protonotaire Apostolique Romain, Monseigneur Roger était retenu en limousin & fit porter un message via un jeune clerc colombophile.

Citation :: Nous, Mgr. Frère Roger, abbé de Noirlac déclarons se qui suit :

Par la grâce d'Aristote et de Saint-Arnvald, patron du Berry, nous, Monseigneur Roger, abbé de Noirlac & humble seigneur de la vicomté de Vierzon, par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain vous, George, Duc de Berry légitime par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), Si un soucis devait vous causer ombrage, George le poilu, Duc du Berry, notre suzerain, nous vous assurons de nostre soutien spirituel.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison vous guider et que Saint Arnvald le justicier, vous protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes.

George voit le nouveau héraut dresser déjà ses dovuments et les premières lettres être déposées par les gardes ducaux.

Sans plus attendre, le Duc se saisit des courriers et rédige les premières réponses

Au Baron de Chatelet

Citation :: Otto,

Heureusement qu'il y a cette cérémonie d'allégeance pour que je sache que tu es encore en vie. Quand donc viendras tu me rendre visite en mon castel bougre de malotru. J'espère te rencontrer lors du mariage de ma filleule Johanara.

En tout cas, je te confirme évidement recevoir ton allégeance et que le Berry t'offre protection, justice et subsistance pendant mon mandat ducal.

Je profite de la présente pour te souhaiter une bonne année !

Amicalement

Fait à Bourges le 21 avril de l'an de Pâques 1457

George le poilu
Duc de BErry

Au Cardinal seigneur de Vierzon ensuite

Citation :: Monseigneur,

Je reçois votre allégeance avec plaisir et vous confirme que le Berry vous offre protection, justice et subsistance.

Puisse l'abbaye de Noirlac continuer à contribuer au rayonnement spirituel et moral de notre pays.

Fait à Bourges le 21 avril de l'an de Pâques 1457

George le poilu
Duc de Berry

Et là, surprise, il voit Drizz s'avancer et déposer un écrit pour faire allégeance.

Mon cher Drizz,

Je vois que tu n'es point encore rodé à tes nouvelles charges qui t'ont été octroyées suite au décès de ton épouse.

Quoi qu'il en soit, je reçois ton allégeance et te confirme que notre pays t'offre protection, justice et subsistance.

Va dans la paix d'Aristote mon ami.

[Bon, puisque c'est le bordel... voici un autre courrier... Grrrr 23 avril, 23 mai c'est pas compliqué pourtant... même pour des berrichons normalement Razz

comprenne qui pourra Wink

]

Un page vint déposer un autre courrier pour le Duc.

Hugoruth a écrit:

Citation :: A vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc de Berry.

Nous,
Hugo de Cornedrue-Angillon, par la grâce d'Aristote Vicomte de La
Chapelle d'Angillon et Baron d'Ainay-le-Vieil, renouvellons
l'allégeance de nos terres à la couronne ducale du Berry.

Que le
porteur de ladite couronne trouve en notre personne et en nos fiefs
conseil, assistance et secours, pour la plus grande gloire du Berry, de
Dieu et de Sa Sainte Eglise.

Que si un conflit venait vous
opposer vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc du Berry, notre suzerain, à
un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que
si un conflit venait à vous opposer, vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc
de Berry, notre suzerain, à Sa Majesté Lévan III, Roy de France, notre
souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Nous jurons de manière solennelle que nous serons votre plus fidèle vassal afin de défendre les intérêts du Berry et du Royaume.

Que
nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son
encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter,
que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu
tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Faict en notre castel de la Chapelle d'Angillon,

George reçoit la missive du héraut, la déchire en restant assis sur son trône pour recevoir les autres allégeances

nouveau sujet Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 09/03/2009

Gabriel Cornedrue, 16 ans, premier fils et héritier d'un ancien duc de Berry, n'était pas de ceux qui étaient impressionnés de peu. Pourtant, en arrivant devant ce château où, il y a bien longtemps, son père avait fait régner la prospérité et depuis lequel il avait ramené la paix à deux duchés en guerre, le jeune diacre était - il faut l'admettre - impressionné.

Le Berry était sa terre natale, la terre de ses parents, la terre de son château. Pourtant, il n'avait vécu que 4 ans partagé entre Baugy et Culan. Et ces années passées, il n'était retourné qu'occasionnellement en son castel.

Et voilà que pour la première fois de sa vie, il allait prêter allégeance à ce duché pour lequel il gardait beaucoup de respect, malgré la douleur et la rancoeur.

En pénétrant dans la salle de la noblesse, Gabriel crut reconnaître quelques visages, notamment des personnes qui avaient assisté à son baptême, des années plus tôt. Une vague de stupeur l'envahit en revoyant Aigurande sur son trône, comme il était venu au baptême entouré de soldats... Un homme qui se sait si détesté qu'il craint la mort à chaque instant.

Dans sa miséricorde, il arrivait à Gabriel de prier pour l'âme de Monsieur Poilu. On le disait si imbu de sa personne qu'il se plaçait au-dessus du Roy Très-Aristotélicien. On prétendait même qu'il lui était arrivé à plusieurs reprises de pactiser avec le sans-nom. Si ces rumeurs étaient vraies, alors la Lune où gelait sa femme ne suffirait sans doute pas à l'accueillir seul. Peut-être encore voudrait-il rendre sa portion de lune indépendante, au jour de sa mort, comme il souhaitait que le Berry, pourtant au coeur du Royaume, le quitte et s'en fasse un ennemi.

Comprenant au regard du nouveau héraut que c'était à son tour de passer, le jeune homme se présenta, sans trembler, et posa genou à terre devant le trône berrichon.

Le regard droit posé dans les yeux du duc en exercice, qu'il ne connaissait finalement que de réputation, et qu'il était disposé à croire moins méchant qu'on le prétendait, il dit, d'une voix forte et vigoureuse:

Nous, Gabriel Cornedrue, par la grâce d'Aristote et du peuple berrichon Vicomte de Culan, prêtons aujourd'hui allégeance pour nos terres, nos gens, et notre personne à la couronne ducale du Berry.

Que le porteur de ladite couronne trouve en notre personne et en nos fiefs conseil, assistance et secours, pour la plus grande gloire du Berry, de la France, de Dieu et de Sa Sainte Eglise.

Que si un conflit venait opposer le Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons de tout notre cœur que nous prendrions cause pour vous, notre suzerain.

Que si un conflit venait à vous opposer, vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc de Berry, à Sa Majesté Lévan III, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause, le cœur serré, pour lui.

Nous jurons de manière solennelle que nous serons votre plus fidèle vassal afin de défendre les intérêts du Berry et du Royaume.

Que nous ne puissions enfreindre la lettre de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, ce qui ne saurait arriver, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Contrairement à beaucoup de nobles, ce serment avait énormément de sens, pour Gabriel. L'éloignement, le deuil, l'exil politique, tout cela avait beaucoup marqué sa jeunesse. Aujourd'hui qu'il avait trouvé son repos dans la foy, il était soulagé de ne plus avoir à y songer; mais chaque retour en terres berrichonnes était comme une bouffée d'oxygène: il ne se sentait véritablement chez lui qu'en Berry, malgré le vent mauvais qui y soufflait ces derniers temps, et il était sans aucun doute le premier qui prendrait l'épée pour défendre son duché, comme son père et sa mère l'avaient héroïquement fait lors de la guerre déclenchée par celui qui occupait toujours le trône, guerre dont la victoire berrichonne était due au mandat de duc de son père et celui de chancelière de sa tante. Il prierait pour eux sitôt rentré en son castel de Culan. Pour l'heure, il se contenta d'attendre la réponse.

Se rendant au conseil ducal, le Duc de Dun-le-Roy entendit une voix s'élevant dans la salle qui commençait à être préparé par les serviteurs ducaux pour la cérémonie d'allégeance. Norf de norf, un jeune homme s'y tenait, récitant une allégeance devant personne, certainement un gamin perdu qui voulait imiter la noblesse, se dit le Duc.

Prit de compassion, il demanda à un valet de faire porter un morceau de pain et un verre d'eau au gamin et s'en alla vers le conseil. Ce soir la noblesse de Berry se presserait devant leur Suzerain, mais aurait la bienséance d'attendre que le héraut de Berry nouvellement nommé ouvre la cérémonie.

George avait quitté la salle après avoir répondu aux missives puisque la cérémonie n'avait pas encore commencé, comme le lui avait signalé le héraut.

C'est en quittant la salle qu'il voit un gamin imberbe s'avancer vers le trône vide. Sans doute devait il parler au héraut se dit le Duc qui en profita pour aller rejoindre Horvy aux cuisines en attendant que le héraut berrichon ouvre la cérémonie

Håkon était arrivé dans la salle un peu en avance afin de préparer les allégeances. Il avait un peu le trac, mais maintenant qu'il avait célébré une cérémonie héraldique, il se sentait un peu plus à l'aise. Il attendit alors que le Duc de Berry arrive et, après l'avoir salué prit la parole. Les nobles berrichons commençaient à entrer et patientaient pour passer devant leur duc.

- Nobles Dames et Nobles Sieurs, le Duc George a prêté serment et l'hommage devant Sa Majesté Levan III de Normandie, le serment vassalique a été reconduit et nous vous invitons aujourd'hui à prêter serment devant lui, représentant suprême de la Couronne en Berry et suzerain des nobles berrichons. Je vous en prie, de l'ordre et de la discipline, présentez-vous dans l'ordre d'arrivée devant le Duc et de préférence, attendez qu'il ait fini de répondre à la personne précédente avant de prononcer votre serment.

Le jour de la cérémonie d'allégeance était venu. La lettre du nouvel Héraut était formelle, Ysabeau l'avait lue et relue à plusieurs reprises. 23 avril.
Au jour dit, elle entra dans la salle.
Le Héraut, Hakon, venait d'arriver. Elle écouta son discours.
Le duc n'était point encore arrivé. Elle remarqua un jeune homme qui prêtait serment, agenouillé au pied du trône vide... Etrange.

Comme il ressemblait à son père... Ysabeau eut le coeur serré en pensant à Valatar, à ceux qui s'en étaient allés, à ceux qui s'étaient exilés.

Le jeune homme prêtait serment, noblement. Mais nul ne l'écoutait, et probablement, nul ne lui répondrait.

Elle resta au fond de la salle, attendant le début de la cérémonie. Quand son tour viendrait, quand le duc reviendrait, elle prêterait serment, comme d'habitude.

sujet acharné Nombre de messages : 2133 Date d'inscription : 15/08/2007

Ce ressenti elle le connaissait bien : il lui revenait chaque fois qu’elle oubliait quelque chose. Toute la journée, elle chercha dans son esprit ce que pouvait bien être.

Comme à l’accoutumée, elle avait quitté son domaine aux aurores pour se rendre à la Commanderie des Dames Blanches. Là-bas, elle s’était entraînée, s’était acquittée de toutes ses tâches du quotidien et avait répondu à quelques questions des apprenties. En fin de journée, elle avait donné rendez-vous à l’une de ses sœurs pour un dernier entraînement à l’épée. Au beau milieu de son combat, l’on put entendre résonner dans l’enceinte de la caserne :
FICHTRE !!! LES ALLEGEANCES !!!

Elle courut aux écuries sans même prendre le temps de répondre aux interrogations suggérées par le visage ébahi de l’écuyère qui lui faisait face. Elle lança sa jument au galop jusqu’à son domaine, enfila l’une de ses plus belles robes à la va-vite et ne prit même pas le temps de se recoiffer avant de courir vers sa calèche. Elle hurla au cocher :
A BOURGES ! ET PLUS VITE QUE CA !!!

Arrivée au castel, une nouvelle course commença. Connaissant les lieux par cœur, elle se dirigea en courant du plus vite qu’elle put. Dans les couloirs près de la salle d’allégeance, elle remarqua bien un domestique, cire à la main qui astiquait le sol… Mais, elle n’en eut cure et continua à la même vitesse, bien mal lui en prit car elle se retrouva, sans trop comprendre comment, au sol et glissa jusqu’à … Thomas de Clérel, le malheureux qui avait eu la malheureuse initiative d’avancer pour prêter allégeance au Duc du Berry.

Un cri émanant de la Baronne se fit entendre pour signaler sa présence, mais hélas ce fut bien trop tard car quelques secondes après un bruit plus sourd se fit entendre : la Baronne venait de percuter et renverser le Duc de Dun.

Le repas terminé, George se rend à la salle des allégeances. Il s'assied sur le trone quand il voit que le gamin n' apas bougé de place depuis des heures seul devant son trône

garde, conduisez donc ce béda en nos cuisines pour lui offrir un bon repas, il fait pituié à attendre je en sais quoi seul dans la pièce. et ensuite, faites le r(econduire en son village chez ses parents, il semble fort jeune pour être ici seul. 12 ans sans doute se dit le duc en voyant ce gamin imberbe

cela étant fait, il voit escalibur se vautrer devant lui en compagnie de thomas

allez Esca, laisse au moins la cérémonie débuter avant de te prosterner à mes pieds dit il en souriant.

Il se lève ensuite et s'avance vers elle pour l'aider à se relever

Asterie avait reçue une missive du nouvel héraut pour la cérémonie d’allégeance au Duc du Berry.

Elle s’était préparée pour cette occasion. Arrivé au château elle déclina son identité puis entra dans la salle à peine entrer elle entendit un cri venant de derrière elle se retourna et aperçue la Baronne de Saint-Christophe en Bazelles arriver droit sur le Duc de Dun . La dame Alichamps ouvrit de grands yeux la bouche ouverte dû à la surprise.

Elle s’en rendit compte et ferma la bouche. Elle était perplexe ne sachant si elle devait sourire de la situation où… Elle mit la main devant la bouche pour dissimuler un sourire.

Le Duc aida la Baronne … Asterie prit place aux cotés de la Dame de Sury sur léré.

Le Duc de Dun-le-Roy vint se présenter à la cérémonie d’allégeance à l’heure indiquée dans le parchemin. Entrant dans la salle, les valets finissaient les préparatifs en vue de la cérémonie.

Le jeune homme toujours là, semblait attendre, norf de norf, sûrement un gamin un peu fol ou le fils d’un des valets, se dit le Duc. Le nouvel Héraut de Berry ayant invité les nobles berrichons à s’avancer, et le Duc étant sur son trône, Thomas s’avança vers son Suzerain pour lui faire allégeance.

Avançant lentement vers le Duc de Berry, il allait arrivé à destination, là où le Duc se lèverait et où il se mettrait à genoux, lorsqu'il sentit qu'on le percutait et qu'il tomba lourdement sur le sol...

Norf...que pouvais bien être cette masse qui osait le mettre ainsi brutalement à terre...se relevant lentement, un peu étourdit, il vue son amie la Baronne Esca.

Norf de norf Baronne, je ne vous pensez pas si prompt à vous jetez sur moi...

Et pendant ce temps-là le pauvre héraut de Berry remerciait intérieurement Ysandre de lui avoir donné une première cérémonie correcte et se demandait s'il arriverait à ordonner ces nobles berrichons qui semblaient bien agités. Enfin... il aurait pu ou dû se le demander, pour l'instant il était à moitié affalé dans un fauteuil, un grand sourire aux lèvres, le caducée posé en travers de ses jambes et se demandant si le duc avait prévu un bon banquet après la cérémonie, il commençait déjà à avoir soif !

sujet acharné Nombre de messages : 452 Date d'inscription : 09/05/2008

Gari avait porté grand soin à sa tenue en ce grand jour. Elle constata en arrivant que déjà pas mal de monde était en place.

Discrétement, elle salua les personnes présentes, souria à George, cher Duc, bien installé sur son trône et alla biser chaleureusement Astérie, avant de s'asseoire à ses côtés.

Une certaine agitation règnait dans la salle, notamment après qu'Escalibur eut heurté Thomas, les faisant chuter tous deux devant les pieds de George.

Ysabeau vit l'arrivée tumultueuse d'Esca... Norf de norf, elle était toujours aussi pressée, la jolie dame Blanche. Quelle glissade ! encore mieux qu'en taverne ! On aurait dit que le duc de Dun l'attirait tel un aimant ... Elle pouffa discrètement.
Puis arrivèrent, plus calmes, Asterie et Garius, qu'elle salua d'un signe de tête.
Le duc était assis sur son trône, avait traité par le mépris l'allégeance du jeune Gabriel. Cela ne l'étonnait qu'à moitié...
Elle s'avança lentement, faisant attention à ne point glisser sur le sol ciré, et s'agenouilla devant le duc, prononçant les paroles rituelles.

Moi, Ysabeau, par la grâce d'Aristote et du peuple berrichon dame de Sury sur Léré, prête allégeance pour ma terres, mes gens, et ma personne à la couronne ducale du Berry.

Que le porteur de ladite couronne trouve en ma personne et en mon fief conseil, assistance et secours, pour la plus grande gloire du Berry, de la France, de Dieu et de Sa Sainte Eglise.

Que si un conflit venait opposer le Duc du Berry, mon suzerain, à un tiers, je jure de tout mon cœur que je prendrais cause pour vous, notre suzerain.

Je jure de manière solennelle que je serai votre fidèle vassale afin de défendre les intérêts du Berry et du Royaume.

Que je ne puisse enfreindre la lettre de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant j' osais le tenter, ce qui ne saurait arriver, que je sache que j'encourrais l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Les paroles requises étaient prononcées. Elle resta à genoux, attendant la réponse du duc.

George voit arriver Ysabeau s'agenouiller devant lui et faire allégeance

Dame Ysabeau, je reçois votre allégeance et vous confirme que le Berry vous offre pendant mon mandat protection, justice et subsistance

Ysabeau se releva, serment donné et allégeance reçue, et s'éloigna. Elle ne comprenait pas l'attitude du duc régnant, qui avait chassé le jeune Gabriel sans avoir répondu à son serment. Les vieilles rancoeurs, les vieilles haines ne s'apaiseraient donc jamais , jamais ?
Elle s'éloigna. La cérémonie allait continuer. Elle avait le coeur serré.

Håkon se redressa pour écouter le premier serment d'allégeance de la Dame Ysabeau et la réponse du Duc George. Il raya ensuite la dame de la liste et relu celle-ci. Il lu un nom dont il n'avait pas eu de réponse, il s'approcha alors du Duc.

- Mon Duc, vous n'avez pas encore répondu à Monseigneur Hugoruth, peut-être serait-il temps de le faire. Je vous ai rapporté une copie de sa missive, si vous ne l'aviez pas reçue.

Citation :: A vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc de Berry.

Nous, Hugo de
Cornedrue-Angillon, par la grâce d'Aristote Vicomte de La Chapelle
d'Angillon et Baron d'Ainay-le-Vieil, renouvellons l'allégeance de nos
terres à la couronne ducale du Berry.

Que le porteur de ladite
couronne trouve en notre personne et en nos fiefs conseil, assistance
et secours, pour la plus grande gloire du Berry, de Dieu et de Sa
Sainte Eglise.

Que si un conflit venait vous opposer vous,
Georgepoilu d'Aigurande, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous
jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit
venait à vous opposer, vous, Georgepoilu d'Aigurande, Duc de Berry,
notre suzerain, à Sa Majesté Lévan III, Roy de France, notre souverain,
nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Nous jurons de manière solennelle que nous serons votre plus fidèle vassal afin de défendre les intérêts du Berry et du Royaume.

Que
nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son
encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter,
que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu
tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Faict en notre castel de la Chapelle d'Angillon,

Et re belote. Une nouvelle cérémonie d’allégeance. Mais celle-ci arrivait bien tard. Plus d’un mois que George avait été réélu et toujours rien. Il faut dire qu’il n’y avait pas de héraut berrichon depuis un long moment et que la maréchale d’armes Nebisa, ne semblait pas pressée d’en nommer un. A moins que ce ne soit pas à elle de le faire. Mais dans l'attente de cette nomination, elle n'était pas non plus pressée de mettre en route la cérémonie d’allégeance. Enfin c’était chose faite maintenant. Un héraut avait enfin été nommé, tout allait pouvoir, peut-être, se dérouler normalement et elle allait peut-être aussi avoir les blasons de ses seigneuries.

Floryne était partie en voyage, retournée dans le Béarn chercher ses amis et ses affaires, afin de se réinstaller à Châteauroux. Elle avait donc envoyé un parchemin pour son allégeance au Duc. Elle ne savait s’il l’avait reçue, n’ayant pas eu de réponse écrite de sa part. Elle se dit que son pigeon avait du encore s’arrêter dans un pigeonnier en route, histoire de roucouler, perdre la missive, et rentrer la retrouver comme si de rien n’était, croyant qu’elle n’en saurait rien. C’est bête un pigeon, il peut parcourir de très longues distances et trouver la bonne personne à qui remettre un parchemin mais son intelligence s’arrête là.

Bref, c’est donc pourquoi, de retour en Berry et enfin installée à Châteauroux, elle monta à Bourges, pour faire son allégeance en personne.
Quelques personnes étaient déjà là, elle les salua d'un signe de tête discret. Soudain, question discrétion, Estelle Caroline fit fort, la voilà qui s'étale parterre et glisse sur le parquet ciré et va percuter ce pauvre Thomas qui s'avançait pour faire son allégeance.
Souriant discrètement, et riant intérieurement, elle s’avança cependant après Ysabeau et parla à son tour, en regardant le Duc bien en face:

Me revoilà réinstallée en Berry Duc George, et c'est en tant que Berrichonne à part entière, que cette fois-ci, je prête allégeance.

Par la grâce d’Aristote, moi, Floryne de Loisel, Vicomtesse de Mehun sur Yèvre et Vicomtesse de Neuvy Saint Sepulchre en Berry reconnait comme suzerain, vous, George le Poilu, Duc du Berry par la grâce des urnes.

Je jure fidélité au duché du Berry et reconnaît vous devoir respect, aide et conseil.

Elle se tut et attendit la réponse du Duc.

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