Cérémonie d'allégeance à Rubein de Stein (mai-juin 1465)

Un porteur vint ... apporter un parchemin, arrivé la veille.

Code:: Moi, Rico, Baron de Bourdeille,
Je jure que je serai fidèle au Duché de Berry, à son Duc Rubein et à ses habitants, et que je lui porte ce jour sincère allégeance ;
Je jure que j’offrirai Obsequium (Fidélité), Auxilium (Aide et service armé) et Consilium (Conseil) à l'actuel Duc de Berry.
Je jure que j'observerai fidèlement les loys et coustumes berrichonnes et remplirai avec loyauté et sincérité mes devoirs de Noble du Duché du Berry,
Je jure que je défendrai avec foy et convictions le Duché du Berry et son Indépendance.

Fait à Harmanli, à la Saint-Jean 1465.

Une fois l’annonce de l’élévation du fief du Baron de sainte-Sévère faite, et qui semble le laisser sans voix, le Duc écoute attentivement le Héraut lui dresser le bilan des nobles ne s'étant pas encore soumis à leurs obligations envers le Duché et esquisse une légère grimace, avant de le remercier et lui glisser discrètement

Malheureusement si ces personnes ne jugent point utile d’accomplir leur devoir de noble, je n’y peux rien, et si leur rang est si peu important pour eux, nous ferons en sorte qu’ils soient déchargés de ce fardeau et n’aient plus cette contrainte qui semble trop énorme pour eux, d’avoir à se déplacer à cette cérémonie.

La détermination dans la voix du Duc en disait long sur la suite à venir, car aussi prestigieux pouvaient-être les "états de services" de chaque noble du Berry, nul n’était à ses yeux exempté de respecter ses obligations.
Puis il reporte toute son attention sur la Baronne de Lignieres qui se présente devant lui afin d’accomplir justement son devoir envers le Berry, et ce malgré les tracas rencontrés en terres étrangères
Après l’avoir écoutée il lui répond...

Dame Johanara d'Ambroise, Baronne de Lignieres, J’entends ce jour votre serment et le reçois.
En retour, moi Rubein d’Ardentes, Duc du Berry, vous promets que tant que ce serment sera respecté, protection, Justice et Subsistance vous seront apportées pour vos terres de Lignieres, ainsi qu’à vos gens.

Sourit en guise de salut à la Baronne, puis prend immédiatement connaissance du pli envoyé par le Baron de Bourdeille, avant de valider l’allégeance au Berry de celui-ci en s’adressant à l’assemblée....

Qu’il soit su qu’au nom du Berry, que l’allégeance de messire Rico, Baron de Bourdeille, est reçue, et que tant que ce serment sera respecté, protection, Justice et Subsistance lui seront apportées pour ses terres de Bourdeille, ainsi qu’à ses gens.

Regard du Duc sur l’assemblée, espérant tout de même voir les derniers retardataire arriver dans la salle.

Un messager vint jusqu'au Héraut, qui lut la missive et l'apporta au Duc.

Bardieu a écrit:: Mon frère,

Il est assez difficile pour moi de venir. Mais j'ai déjà assez de travaux ici, et j'avoue ne pas pouvoir me rendre sur place.
Je peux, dans ce courrier, transmettre à sa grâce, qui est sur le trône depuis de nombreux mois, toutes mes prières, mais également jurer fidélité (obsequium), conseil et aide (consilium) et service armé (auxilium).

Je tiens aussi à lui rappeler que nous avons fournir, quasiment gratuitement, fournit plusieurs milliers de plantes, et que messire Hurlantus travaille gratuitement pour le Berry. Nous allons aussi mettre en place d'ici peu également une méthode pour ravitailler en fer et en pierre le duché en cas de difficulté.

Foi et raison vous guident,

Frère Bardieu

Un porteur arriva avec un parchemin provenant du Comté du Béarn.

Citation :: Nous, Krisztina, Dame de Herry, vous reconnaissons comme suzerain, Rubein de Stein, Duc du Berry par la grâce des urnes.

Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), et reconnaissons que si un conflit venait à vous opposer vous, Rubein de Stein, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Faict à Pau le 26 juin.

Krisztina
Dame de Herry

Le Duc lit le courrier remis de la part de frère Bardieu et sourit en lisant que celui-ci avait fait don de simples au Duché.
Des simples il n’en avait lui même pour le moment pas vu la queue d’un, et s'ils devaient êtres bien à l’abri quelque part, ce n'était à coup sûr pas dans le stock du Duché.
Puis il arriva au passage ou celui-ci souhaitait lui rappeler qu’Hurlantus travaillait gratuitement pour le Duché. Il haussa un sourcil perplexe et finit par sourire amusé.
Diantre!....si il avait fallut rémunérer les conseillers pour leur travail, on était pas sortis de l’auberge...

Revenant à ce qui justifiait principalement la raison de ce courrier, Rubein fut satisfait de voir que frère Bardieu faisait part de son allégeance envers le Berry.
Il prit ensuite connaissance du contenu d’un second courrier, indiquant également son attachement au Duché, de la part de la Dame de Herry.
S’adressant à la noblesse présente, il leur signifia son acceptation...

Au nom du Berry, je reçois ce jour le serment de frère Bardieu de Nicosis, Vicomte de Dun le Roy.
Il recevra en retour, et ce tant que ce serment sera respecté, Protection, Justice et Subsistance pour ses terres ainsi qu’à ses gens.

De même, qu’il soit su de tous que le serment de Dame Krisztina, Dame de Herry, est accepté.
Promesse lui est faite en retour que Protection, Justice et Subsistance lui seront apportées pour ses terres de Herry, ainsi qu’à ses gens.

Le Duc rendit les deux courriers au Héraut, afin que celui-ci valide à son tour sur son registre ces nouvelles allégeances, et le remercia.

Le Duc avait reçu un courrier émanant de la part du Marquis de Savigny, et sans plus tarder il le parcouru avant de le remettre au Héraut pour que celui-ci entérine l’allégeance de Gil.

Cérémonie d'allégeance à Rubein de Stein (mai-juin 1465) - Page 3 50918726SG

Puis à l’assemblée à nouveau il s’adressa....

Au nom du Berry, le serment de messire Gilgaalad de Noldor, Marquis de Savigny, et Baron de Chaillac est accepté
En retour, et tant que durera ce serment, lui seront seront apportées Protection, Justice et Subsistance pour ses terres de Savigny et de Chaillac ainsi qu’à ses gens.

Hoche la tête.

"C'est noté, Votre Grâsce."

Il complète sa liste et énonce :

"Il ne reste donc plus que Mrgroar et Pikatxu. Pour le premier, il n'a aucune excuse. Le second semble avoir des soucis pour recevoir les messages, une histoire de grotte dans laquelle il vit, selon le messager qui n'arrive pas à trouver la bonne grotte... Bref. Sinon, George et Alphonse Le Poilu semblent avoir disparu, tout comme Josybabas. Ysabeau est en retraite spirituelle, et Sambre l'est également, même s'il est réapparu plusieurs fois sans toutefois prendre en compte la convocation et le rappel. Voilà mon bilan, Votre Grâsce."

Il fit une pause.

"Peut-être pourrions-nous, avant toute chose, passer à l'anoblissement des nouveaux seigneurs, Cop et Colbert ?"

Acquiesce et valide aussitôt auprès du Héraut...

Pour le premier la cause est entendue.

Pour le seigneur Sambre, comme discuté nous allons attendre son retour de retraite pour que sa situation soit clarifiée.
Quand au Seigneur Pikatxu, il semble en effet que les messagers ailés aient dû mal à lui remettre ses convocations, donc il sera excusé puisqu’en principe il remplit ses obligations.

Sourit...

Mais oui, procédons tout d’abord aux anoblissements

Hoche la tête.

"Messires Cop et Colbert sont-ils présents ? Si non, je peux tenter de les faire appeler par un page, ils ne doivent pas être bien loin."

Il lui semblait avoir aperçut Colbert dans l'assemblée, quand à Cop il le savait dans l'impossibilité de venir...
Tranquillement il attendit donc que Colbert s'avance pour recevoir son Fief aprés avoir répondu au Héraut...

Il me semble que Messire Colbert se trouve parmi nous. Quand à Messire Cop, je pense qu'il faudra en effet lui dépêcher un émissaire.

sujet acharné Nombre de messages : 2584 Date d'inscription : 01/12/2014

Parmi la multitude, Colbert se fit connaître auprès de Sa Grasce après son invitation.

Vostre Grasce, j'assiste effectivement à la cérémonie.

Sourit en voyant Colbert, le salue d'un signe de tête, et dit au Héraut

Je crois que cette fois nous pouvons commencer...

Le Héraut se tourna vers Colbert.

"Messire Colbert, Sa Grâsce Rubein de Stein a souhaité vous récompenser de vos services au Duché de Berry en vous octroyant une seigneurie de mérite. Acceptez-vous cette récompense ?"

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Colbert s'était avancé devant la foule pour s'entretenir avec le Héraut.

Messire le Héraut, répondit Colbert, j'ai servi, il est vrai le Berry, pays qui m'a accueilli avec joie et bienveillance afin de le préserver. Je ne l'ai pas fait pour obtenir un titre de noblesse, j'ai pour cela pas hésiter à démissionner lorsque cela me semblait nécessaire pour faire passer des messages dans l'intérêt du pays au risque de déplaire. Je suis honoré cependant que Sa Grâce Rubein, et son Assemblée de noblesse, m'ont accordé cette distinction. J'accepte donc avec joie et une profonde gratitude le titre que vous souhaitez me donner.

Godefroy sourit, Heureux de revoir Colbert et fier des honneurs consentis à son ami.

Le Duc écoute le nouveau seigneur du Berry qui discute non loin avec le héraut, et qui semble toutefois avoir une mémoire particulièrement sélective.
Qu'à cela ne tienne...ce n’est ni le lieu ni l’endroit de débattre des carences des gens.
Le Duc réfréne donc son envie de répondre pour inciter du regard Auréliano à simplement continuer.

Le brun sourit et rompt le silence...

Seigneur Colbert, il est un honneur pour moi de vous recevoir ce jour, car de l‘avis de tous vous le méritez amplement.
Humilité sera désormais votre, car tout nobles que nous sommes, nous ne sommes jamais que les humbles serviteurs du Berry.
Devant cette assemblée, toujours vous ferez preuve de respect, car certain ici ont plus donné à notre Duché que nous le ferons jamais vous et moi réunis

Sourit...

Soyez simplement digne de l’honneur qui vous est fait ce jour, et respectez sans jamais faillir vos engagements.

Puis d’un ton plus sentencieux encore...

Et que jamais ne tremble votre main à l’heure d’occire quiconque attenterait à la sécurité de notre Duché

Regard à Colbert, puis au Héraut...l’anoblissement pouvait à présent se poursuivre.

Le Héraut hoche la tête et s'adresse à Colbert.

"Messire Colbert, il est à présent temps pour vous de faire serment. Agenouillez-vous devant votre Duc que vous devez reconnaître comme votre suzerain (et le dire), et promettez lui respect et fidélité, conseil, et aide et service armé. Cela pourra se faire en latin par les mots suivants : obsequium, consilium, auxilium.

Vos terres vous seront remises lorsque le Duc aura répondu."

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Colbert s'agenouilla devant son Duc et lui dit.

Nous, Colbert, nouveau Seigneur du Berry, vous reconnaissons comme suzerain, Rubein de Stein, Duc du Berry par la grâce des urnes.

Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), et reconnaissons que si un conflit venait à vous opposer vous, Rubein de Stein, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

Le Héraut soupire intérieurement, se demandant si cela valait vraiment quelque chose de demander un serment correct avec les mots corrects. M'enfin, il y avait l'essentiel. Et puis on était en Berry : c'est bien connu qu'on se fiche un peu du règlement... D'ailleurs, quel règlement ?

Sortant de ses pensées, il regarde le Duc pour entendre la suite du serment.

Le Duc écouta Colbert prêter allégeance et quand celui-ci eut terminé il eut un regard pour le Héraut qui semblait quelque peu perplexe.
Certes le serment était un peu court, mais le brun songea que cela était dû à l’émotion, chose bien naturelle, et ne douta pas un instant que les mots de Colbert étaient sincères et qu’il remplirait sans faillir ses obligations.

Le Duc répondit donc sans hésiter, entérinant par là même l’anoblissement...

Moi Rubein de Stein, Duc du Berry, j’entends et reçois devant tous ici présents votre allégeance.
En retour vous seront apportées, et ce tant que votre serment sera respecté, protection, Justice et Subsistance pour vos terres ainsi qu’à vos gens.

Une fois donné selon la coutume le baiser vassalique qui scella l’anoblissement du nouveau Seigneur, Le brun remit selon l'usage à Colbert une petite bourse contenant un peu de terre, et un morceau de bois qui avaient été préparés à son attention, en lui disant...

Á l’intérieur de cette Bourse se trouve un peu de terre de votre nouveau domaine. Et voici également un morceau de frêne provenant de vos bois. Ils sont les symboles de votre nouveau Fief.
Puissiez-vous le faire prospérer et être le protecteur de vos gens.
Toujours vous soutiendrez le Duc, répondrez à son appel, et défendrez le Berry avec honneur et courage.
Le très haut vous garde de vous soustraire un jour aux obligations qui sont désormais vostres.

Sourit à Colbert...

Félicitations Seigneur Colbert.

Le Duc se tut et laissa le Héraut procéder à la remise du Fief.

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Colbert prit soigneusement la petite bourse de terre et le morceau de frêne.

Vostre Grasce, ce sac, ainsi que ce morceau de frêne, seront toujours exposés dans ma demeure afin que constamment je me souvienne de mes devoirs et de cette belle journée.

Puis, il se tourna vers le Héraut présumant que c'était à son tour de parler. Il vit sur sa tête les traits d'une certaine déception. Peut-être due à son serment mais Colbert aimait aller au plus simple pour les formalités.

Le Héraut prit la parole.

"Messire Colbert, il vous est attribué ce jour le fief d'Argent. Il est situé au nord-ouest de Sancerre, auprès de la rivière nommée la Sauldre. Je ne doute pas que vous vous y sentirez bien. Voici votre blason ainsi que le contreseing qui sera officiellement publié, faisant de vous Messire Colbert, Seigneur d'Argent."

Orobolo a écrit:: Moi, Aureliano Bolognese, Héraut de Berry, fais acte de la volonté de Sa Grâsce Rubein de Stein, Duc du Berry, quant à l'octroi d'une seigneurie de mérite au bénéfice de messire Colbert.

Après recherches héraldiques dûment assurées, le fief d'Argent est bien mouvant de Berry,
Après consultation des registres et armoriaux, l'écu se référant au dit fief est ainsi décrit : "De gueules semé de fleurs de lys d'or, au lion du même allumé, lampassé, armé et vilené d'azur" :

En conséquence de cela, messire Colbert devient Seigneur d'Argent.

Fait à Bourges le 23 mai 1465.

sujet acharné Nombre de messages : 2584 Date d'inscription : 01/12/2014

On vit à ce moment-là que la tête de Colbert se bouleversa en écouta le nom de son nouveau fief ainsi que de sa localité. Son fief, finement dessiné de bocages, avait également une rivière en son sein qu'on nommait la Sauldre.

Messire le Héraut, reprit le Seigneur d'Argent, c'est avec une immense joie, et grand honneur, que je reçois cette terre et son nom. Ils étaient seuls possibles. Le Duc, son Conseil ducal, ainsi que son Assemblée des nobles, ne pouvaient faire de meilleur choix possible. J'entretiendrai mes terres et les magnifierai pour la gloire du Berry et de son Duc.

Colbert s'inclina ; puis, prit les documents.

Le héraut sourit à Colbert, puis se tourne vers le Duc.

"Votre Grâsce, nous en avons terminé. Cop étant pour le moment absent, en retraite spirituelle auprès de nos moines de Noirlac, nous ne pouvons procéder à son anoblissement.

Souhaitez-vous procéder à des destitutions ?"

Sourit au Héraut et lui répond...

Fort bien!
Comme convenu, vous pouvez procéder à la destitution de Mgr Groar qui ne remplit pas ses devoirs depuis trop longtemps.
Nous verrons dés la prochaine cérémonie si d’autres suivront.