Hommage et Allégeances à la Duchesse Astérie (Second mandat)

Le Duc de Chenonceau venait d'arriver dans la salle des allégeances, au moment où sa petite fille prestait allégeance.
Il entendit la réaction de la duchesse du Berry concernant des actes de son petit-fils et attendit que sa petite-fille réponde.

Il se demandait encore pourquoi les allégeances ne se faisaient plus en grande place publique ...

sujet présent Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 19/08/2013

Duchesse,
Nous étions partis avec mon frère pour récupérer des fruits, et poissons si possible, denrées inexistantes en Berry , pour progresser.
Je ne savais en rien qu'il avait l'intention de prendre la mairie ; je vous l'assure
Je le sus le soir même de la révolte et ma seule réaction fut de partir le soir de la ville, lui montrant pas la même mon désaccord
j'ai décidé de fuir en anjou, mais il m'y a rejoint pour s'y réfugier
Lorsqu'il me revit à Angers, il m'ordonna de rejoindre sa lance pour que mon retour en Berry se fasse sans soucis à ma personne en m'escortant.
Voilà, je n'ai rien de plus à ajouter, je n'ai pas un écus de la mairie, je peux le jurer sur la tête de mon défunt père.
Ceci est un mal entendu pour ma part en tout cas.
Maintenant duchesse si vous pouvez fournir les preuves de mon agissement à cet acte commis par mon frère avec des gens des Fatum (il me l'a dit à Angers de sa propre bouche), je les réfute sur-le-champ. Et ce ne sont que des faux !!!!! Elle trépignait du pied de mécontentement, même si elle était genoux à terre

Mais, bon faites ce que vous devez !
Je n'ai rien a me reprocher
La jeune fille attendait sa réponse

La Duchesse regarda la jeune femme devant elle.

Ne seriez-vous pas à qui vous vous adressez jeune Dame ! Penseriez-vous que je me permettrais de vous accusé d’un acte qui ne serait fondé sur rien ?

Je vous ai posez une question et vous me devez réponse. Votre nom faisait partie d’une liste que la Touraine nous a fait parvenir.
Vous reconnaissez vous-même avoir fait partie de la lance de votre frère Jehan de Aragon.
Pour prendre une mairie il faut être plusieurs et justement votre frère faisait partie d’une lance.
Nous avons déduis la même chose lors de la prise de nos mairie les personnes qui se trouvaient dans la lance du responsable était également responsable.

Vous me dites que vous êtes partie lorsque vous avez su donc vous n’avez pas participé d’après vos dire.
Ce que je vous reproche ,pourquoi ne pas m’ EN avoir informé c’est votre frère certes mais vous avez devoir de me communiquer tout incident qui pourrait même en péril la paix du duché.
Un autre reproche ,comment avez-vous pu vous réfugier en Anjou ! Norf de norf ! Vous auriez pu vous faire attaquer ! Et être prise pour cible.

Et en dernier je vous prierais de ne pas trépigner et gigoter comme un jeune enfant vous êtes Dame et une Dame ne tape pas du pied ou ne trépigne , devant un ennemi pas de problème, mais pas devant sa Duchesse ou son Duc.

Je vais être magnanime et vous croire sur parole, et mettre cela sur le compte de la jeunesse donc la prochaine fois vous prévenez votre suzerain ou suzeraine, vous éviter de vous cacher en Anjou ou vous risquez de vous faire attaquer.
Pour vous punir tout de même car tout acte à une conséquence, je vous demanderais d’être de garde dans la Seigneurie de votre grand père durant au moins une semaine.

La prochaine fois je ne serais pas aussi magnanime, que ce soit pour vous ou un autre noble.

Etes-vous d’accord avec ce verdict.

Bubul avait écouté sa petite fille s'expliquer, et ce qu'il entendit le réconforta dans sa noblesse d'âme, d'action et de vivre noblement.
Le Duc Alleaume avait reconnu ses hauts faits, cela n'était pas pour rien.

Ce qui le gêna plus, ce fut la réaction de la vicomtesse Asterie, il ne pouvait laisser passer pareil affront à sa famille, même si sa magnanimité modeste finale, n'était que pur rabaissement et rien d'autre.
Bubul en était à se demander si elle avait parlé en tant que duchesse du Berry libre ou en tant que simple secrétaire d'état déléguée en Berry, espion royaliste par excellence.

Il s'avança et prit la parole.

Duchesse,

Si vous avez tout écouté, elle n'a jamais contredit le fait d'avoir été en Touraine, et elle en a même donné la cause, celle de cueillir fruits et pêcher des poissons.
Par conséquent, le voyage aller il était tout à fait logique qu'elle le fasse avec son frère ! Aurait-elle du se faire dépouiller par les brigands qui écument nos noeuds frontaliers ?
Lorsqu'elle sut la vérité du voyage, au moins elle a agi noblement et je l'en félicite.

Au lieu de cela vous préférez rabaisser l'un de vos nobles et croire des déclarations de personnes ennemies du Berry depuis des temps ancestraux.
Tout ce qui vient de Touraine n'est que haine envers le Berry et ses habitants et j'affirme que les preuves fournies n'ont rien de véridiques.
Nous savons tous icelieu que fournir des fausses preuves même écrites, sont les plus faciles à fournir, à créer et à falsifier.

Peut-être le nierez vous, mais j'y étais encore à l'époque au sein du FIER, nous en produisions si nécessaire pour ennuyer les royalistes et aider le Berry dans sa lutte contre Levan III.
Si vous le souhaitez, il m'est possible de vous en fournir la preuve sur l'heure, en me mettant moi même dans la lance de Jehan, et pourtant je n'y ai point pris part.

Duchesse,

Vous nous dites que le Berry est en guerre, puis qu'il est en paix, ... qu'en est-il exactement, j'avoue me perdre dans vos déclarations.
Si le Berry est en guerre, ce doit certainement être hors de nos frontières car je ne vois aucune armée d'occupation fouler notre terre tant aimée, encore moins de combat.
D'ailleurs, dois je vous rappeler que dernièrement, vous m'avez ordonné de laisser passer des armées des Ordres Royaux traverser notrs Duché et d'accueillir l'armée d'Azharr à Bourges, lui qui a volé notre trésor ducal sous le règne du marquis d'Aygurande.

Qu'aux yeux de Paris vous criez au scandale, vous fustigiez l'acte de Jehan de Aragon, je puis le concevoir, le politiquement correct à plier l'échine étant si souvent utile et opportun par moment,
mais que ce sujet intervienne icelieu je ne le conçois pas.
Vous haranguez la dame de Bois Siramé de ne pas vous avoir prévenu au lieu de fuir, mais lorsque vous sûtes la prise de Vendôme avez vous écrit à Dame Eléanore pour connaitre sa position, ce qu'elle avait fait ou pas, l'avez convié à vous rencontrer ? NON !!
Vous préférez le faire durant les allégeances pour rabaisser l'un de vos nobles qui a verser le prix du sang plus que certains ici, ou qui y seront bientôt.
Mais à quoi donc sert notre assemblée de la noblesse, si elle ne sert pas à débattre.

Au contraire, et au fond de moi je regrette d'être bloqué à Bourges et de ne pas y avoir pris part, vous devriez reconnaitre que de simples berrichons aient encore le mérite de s'élever et de combattre puisqu'en guerre le Berry se trouve encore, vous venez de nous le dire suite au genou posé à terre par la dame de Bois-Siramé.

Duchesse,

Quand mes, quand nos amis Renards * il salua Sambre bien bas * allaient guerroyer dans les duchés limitrophes du Berry, pourquoi aucun duc à l'époque ne s'est élevé à crier au scandale ?
Ceci est fort simple et nous en connaissons pour la plus part la réponse. Ils étaient en majorité fiéristes et certains étaient même nobles de mérite.
Le Berry les accueillit à bras ouverts, et je regrette qu'ils en soient partis.

Puissiez vous rentrer chez vous un jour mon Ami dit-il à Sambre.

Je tiens pour finir, à rappeler que les faits reprochés ont eu lieu hors du Berry.
Jehan de Aragon a agi en Touraine, dois je le rappeler, dans un duché qui pour l'heure n'est point un allié du Berry, ou alors tous nos morts d'antan vont s'en retourner dans leurs tombes.
Auriez vous signé un traité d'accord judiciaire avec ce duché de parias ? au point de m'écrire en privé pour vous plaindre de cet acte de prise de mairie et de m'informer de votre volonté de mettre mon petit-fils en procès ?

Alors je me pose deux questions, Duchesse : est-ce un procès politique que vous souhaitez car cela y ressemble grandement, ma famille n'étant pas fiériste.
Et que cela plaise ou déplaise, même si politiquement je regrette cet acte, en tant que Berrichon et avec tout ce que nous avons subi depuis temps et temps d'années, je ne peux intérieurement que me réjouir de cette prise.

Auriez vous crié autant au scandale si cette prise de mairie avait eu lieu en Anjou ? quand je vois votre réaction sur le fait que la dame de Bois-Siramé si réfugia.
L'Anjou est aussi une province françoise aux yeux des royalistes, n'en déplaise aux Angevins.

Mon intervention est dans mon droit de Concilium, mais je ne vois pas où l'Obsequium de la dame de Bois-Siramé a été baffoué ni trahi.
Elle n'a en rien brisé sa fidélité qui la lie au Duché de Berry.

Bubul recula d'un pas, se plaçant auprès d'Eléanore et lui posa sa main sur son épaule en soutien ferme et indéfectible

La duchesse regarda le Duc de Chenonceau.

Duc de Chenonceau en effet j’ai bien écouté je ne suis pas sourde, j’ai bien compris qu’elle était allée cueillir des fruits ai-je dit quelque chose las dessus ?

Lui ai-je reproché d’y aller accompagner de son frère et d’autres ?

Je ne rabaisse personne et je vous prierais de ne pas me donner des intentions de paroles qui n’en sont points.
Je lui ai reproché de ne pas m’avoir prévenu de ce que son frère avait l’intention de faire.
Je lui ai reproché de certes réfugié en Anjou ou comme vous le savez peut-être, ils ne portent pas vraiment les Berrichons dans leur cœur.
Plus pour la protéger que de se faire poutrer alors arrêté un peu ! Comment pouvez-vous dire que j’aurais préféré qu’elle soit sur un nœud pour se faire agressé !

On m’a reporté des faits je demande une explication.
Si c’est la rabaisser de lui demander un minimum de respect alors nous n’avons pas la même façon de voir les choses.
Ou ai-je dis que nous étions en guerre ? Nous sommes dans une paix très relative. Surement pas en paix car nous ne sommes pas à l’abri d’un retour des troupes royalistes.

Si vous penser que de prendre des mairies royalistes facilitera les négociations avec la couronne c’est votre point de vues pas le mien.
En ce qui concerne les preuves ne soyez pas de mauvaise foi, nous même nous aurions mis les membres d’une même lance ensemble.

Donc ils sont peut-être ce qu’ils sont mais ce n’est pas en les traitants de menteurs que cela sera foi de vérité, votre petite fille a reconnu faire partie de cette lance et manque de chance ce même meneur était votre petit fils qui a été reconnu, aller dire que ce n’est pas vrai ?

Si cela vous fait plaisir de faire partie de cette lance je ne vois franchement pas en quoi cela avancerais les choses peut être à vous faire plaisir.

Je suis du FIER également donc le rapport avec les autres Ducs et leur comportements ?
Insinuiez vous Messire que je serais du coté des royalistes? Si c'est le cas vous me décevez et trouve insultant .

En ce qui concerne le Baron de Vatan là j’avoue ne pas trop comprendre mais bon.

Si cette prise de mairie avait été en Anjou vous s’avez très bien que cela aurait été identique puisse j’avais demandé d’éviter de se disperser et de répondre par les armes.

Je vous ai écrit pour vous demander si vous étiez au courant, je ne vois absolument pas le rapport avec un traité judiciaire. Et en effet j’avais sur le coup voulu prendre des sanctions les ai-je prises ? Non n’ai-je pas le droit d’être en colère ? Si je ne peux dire ma colère à une personne ce que je pensais, à une personne qui n’aurait certes pas été d’accord mais aurait écouté.
Je sais maintenant à quoi m’en tenir.

Un procès politique mais arrêter un peu c’est vous qui faite de cette histoire un procès d’intention qui ne sont pas les miennes.
Nous ne serions pas dans ce cas de figure j’en aurais rien dit et même soutenu.

Mais malheureusement nous ne sommes pas dans ce cas de figure nous n’avons pas les moyens , nous n’avons pas les armées , nous n’avons pas les alliés ! Vous devez bien le savoir non n’avez-vous pas été Duc durant cette guerre.

Ce que je veux c’est une paix durable, c’est qu’enfin les Berrichons puissent vivre enfin sans une épée de Damoclès sur la tête, ce que je veux , c’est que le Berry redeviennent ce qu’il était.

Alors s’il faut courber un peu le dos et demander que les Berrichons se tiennent tranquille en attendant la fin des négociations , alors oui je suis prête à le faire.
Que de vouloir tout casser, de vouloir avec tellement d’orgueil retourné à un conflit de voir une fois de plus des Berrichons affamés, des villes qui se désertent.
C’est cela pour vous un suzerain qui préfère les armes à des négociations, cela sera peut être le cas mais nous n’en sommes pas encore là.

Je demande à l’assemblée présente si je lui ai refusé son allégeance ? J’ai posé une question à dame de Bois-Siramé , elle m’a répondu sur un ton qui m’a un peu irrité, je dois l’avouer mais je ne vois pas en quoi je lui ai manqué de respect.
.

Une fois terminer elle continua se tourna ver la jeune noble ...

Dame Eléanore de Aragon, Dame de Bois-Siramé,

Au nom du Berry, je reçois votre allégeance et vous offre en retour protection, Justice et Subsistance. Ainsi qu’à vos gens.

(je continu les allégeances pour éviter de stagner , cela se placera après la réponse de éléonore)

Une autre Dame se présenta, elle lui sourit, elle se croirait à l'atelier des doigts d'or , les Dames avaient de très belles tenues et faisait honneur à l’élégance Berrichonne:

Dame Arhiana de Aragon, Dame de Luçay Le Mâle,

Au nom du Berry, je reçois votre allégeance et vous offre en retour protection, Justice et Subsistance. Ainsi qu’à vos gens.

Puis elle se pencha vers elle je trouve votre robe magnifique et merci de votre soutien.

sujet présent Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 19/08/2013

Elle rougit et attendit que la Duchesse soit disponible, Elea ne voulait en aucun cas envenimer les choses, ou qu'une querelle en découle.
La jeune fille avait été surprise de voir sa mère débarquer comme d'habitude sans attendre son tour, mais bon, elle avait l'habitude, mais le plus attristant elle avait entendu parler de ses propos à son encontre, ce qui l'avait fort affligée.

Duchesse,
Je vous remercie de votre clémence et je vais si vous l'acceptez, étant de Saint-Aignan.
Protéger la ville pendant une semaine, bénévolement, et je vous adresserais chaque jour mon rapport.

Elle avait été heureuse du soutien de son papy, depuis la mort de son père, il restait toujours présent pour elle. Mais, elle ne désirait pas que cela lui porte préjudice, son frère, qu'elle adorait, avait agit seul, et cela ne devait pas entacher la famille.

Par contre, elle en était certaine au fond de son cœur, un jour, Jehan sera Duc, il en avait l'étoffe, le charisme, la volonté

Elle se redressa aux paroles de la duchesse.

Je vous remercie Duchesse, et j'ai bien écouté et entendu ce que vous m'avez dit.

Cela ne se reproduira plus, et je vais pendant une semaine veiller sur Saint-Aignan, même si j'ai toujours été présente pour veiller sur le Berry.

La jeune fille fit une révérence et retourna dans l'assemblée.

Ceci toujours placé a l'aile gauche destinée aux conseillers s'avance et prend la parole puisque cela lui avait était permis il fessait partie de l'assemblée présente .

Je confirme ce que notre Grace a dit elle n'a point refusé l'allegence de cette gente dame

il retourna a sa place sans rien rajouter, et pourtant il aurait bien voulu intervenir sur ce q'il a été dit mais il se dit que ce n'est pas l'endroit ni le moment

Gilgaalad nota calmement les hommages en cours.
Il fit un signe à son poursuivant pour lui faire envoyer rappel aux nobles encore absents.

Encore une fois, Il observa l’assemblée pour bien vérifier que tous les nouveaux anoblis étaient bien arrivés.
Il y avait toujours de l’absence mais là, il avait perdu patience.

Profitant d’un moment de silence, il fit signe à Ceci de s’avancer.

Messire Ceci, si nous sommes réunis en ce jour au château de Bourges, c’est pour que notre noblesse puisse prêter allégeance au Duc de Berry,
Mais c’est aussi, c'est parce que Sa Grasce Asterie, Duchesse de Berry, a souhaité reconnaître vos mérites.

Je vous invite donc à venir faire allégeance au duché de Berry et rendre hommage à votre suzeraine.
Dès l’échange vassalique prononcé, vous deviendrez Seigneur des Terres de Courcenay, terre sise en la paroisse de Velles et érigées en Baronnie.
Merci donc de répéter les paroles suivantes pour que je puisse acter votre engagement.

Citation :: Moi, Ceci, Baron de Courcenay , au nom des terres de Courcenay,

Je jure que je serai fidèle au Duché de Berry, à sa Duchesse et à ses habitants, et que je lui porte ce jour sincère allégeance ;
Je jure que j’offrirai Obsequium (Fidélité), Auxilium (Aide et service armé) et Consilium (Conseil) à l'actuelle Duchesse de Berry et à tous les Ducs à venir,
Je jure que j'observerai fidèlement les loys et coustumes berrichonnes et remplirai avec loyauté et sincérité mes devoirs de Noble du Duché du Berry,
Je jure que je défendrai avec foy et convictions le Duché du Berry.

Bubul tourna les talons et s'en retourna s'asseoir auprès de sa petite-fille et des siens.

(reprise juste avant allégeance Arhiana)sourit à Ceci.

Je vous remercie ,Dame Eléanore de Aragon,de Bois-Siramé.
Si par mégarde vous avez sentit un manque de respect de ma part je vous pris de croire qu'il n'en était point.
J'étais juste un peu déçue et surtout très contrarier , je connais votre dévouement pour ce duché et peux compter sur vous.

Une autre Dame ... le Herault pour cette fois c'était pour un futur Baron.

Ceci répondit au signe de Gilgaalab, et s'avança d'un pas sur vers sa suzeraine, des q'il fut assez proche il méta un genou a terre et pencha sa tête en avant juste avant de la relever pour lui prêter allégeance

Moi, Ceci, Baron de Courcenay , au nom des terres de Courcenay,

Je jure que je serai fidèle au Duché de Berry, à sa Duchesse et à ses habitants, et que je lui porte ce jour sincère allégeance ;
Je jure que j’offrirai Obsequium (Fidélité), Auxilium (Aide et service armé) et Consilium (Conseil) à l'actuelle Duchesse de Berry et à tous les Ducs à venir,
Je jure que j'observerai fidèlement les loys et coutumes berrichonnes et remplirai avec loyauté et sincérité mes devoirs de Noble du Duché du Berry,Je jure que je défendrai avec foy et convictions le Duché du Berry.

Il lui fait un signe de la tête pour la remercier de tout q'elle a fait et fera pour le Berry et se rendit a sa place

La duchesse se leva.

Messire ,Ceci, Baron de Courcenay,

Au nom du Berry, je reçois votre allégeance et vous offre en retour protection, Justice et Subsistance. Ainsi qu’à vos gens.

Je suis certaine que vous ferez honneur à votre titre.

Il semblait bien pressé le nouveau baron.
Gilgaalad tendit le bras pour empêcher le vieux sage de s'enfuir prestement.

Baron, vous entrez ce jour dans la noblesse berrichonne, en obtenez les privilèges mais aussi les devoirs, le premier étant de souscrire dès à présent au vivre noblement.

Veuillez donc attendre que la Duchesse vous réponde.

Une fois l'échange vassalique terminé, Gilgaalad sortit un oriflamme et le tendit à Ceci.

A partir de maintenant, vous porterez d'argent à la fasce de sable.

Hommage et Allégeances à la Duchesse Astérie (Second mandat) - Page 3 Orfifl10

Hommage et Allégeances à la Duchesse Astérie (Second mandat) - Page 3 Cource10

Ceci resta a cote de notre héraut, c'est point q'il fut pressé, il entendit bien la réponse de notre suzeraine ,c'est juste q'il voulait laisser place aux autres, il prit avec délicatesse l'oriflamme que lui tendit Gilgaalad en le remerciant pour son remarquable travail, lui qui ouvrait dans l'ombre pour apporter la lumière, il portera ses couleurs avec fierté et respect ,un regard et quelques mots adressés a sa grâce

Merci Duchesse de la confiance que vous me portez

Gilgaalad fit signe à Alphonse de s'avancer.

Messire Alphonse d'Aigurande,
Sa Grasce Asterie, Duchesse de Berry, a également souhaité reconnaître vos mérites.

Je vous invite donc à venir faire allégeance au duché de Berry et rendre hommage à votre suzeraine.
Dès l’échange vassalique prononcé, vous deviendrez Seigneur des Terres de la Ferté Imbault, terre sise en notre bonne province de Berry.

Merci de répéter après moi pour que je puisse enrgistrer votre engagement.

Citation :: Moi, Alphonse, Seigneur de la Ferté Imbault , au nom des terres de La Ferté Imbault;

Je jure que je serai fidèle au Duché de Berry, à sa Duchesse et à ses habitants, et que je lui porte ce jour sincère allégeance ;
Je jure que j’offrirai Obsequium (Fidélité), Auxilium (Aide et service armé) et Consilium (Conseil) à l'actuelle Duchesse de Berry et à tous les Ducs à venir;
Je jure que j'observerai fidèlement les loys et coustumes berrichonnes et remplirai avec loyauté et sincérité mes devoirs de Noble du Duché du Berry;
Je jure que je défendrai avec foy et convictions le Duché du Berry.

Le moment était venu. il allait devenir vassal des terres où il était né et dont sa famille était issue. Des terres nobles, fière et indépendante, cet état d'esprit lui plaisait assurément et il ne faillirait pas à son nouveau devoir car à tout titre, correspondait un devoir et en tant qu’apprenti héraut il ne le savait que trop bien.

Alphonse s'avança donc et mit genou à terre afin de prononcer les paroles rituelles.

Moi, Alphonse d'Aigurande, Seigneur de la Ferté Imbault , au nom des terres de La Ferté Imbault;

Je jure que je serai fidèle au Duché de Berry, à sa Duchesse et à ses habitants, et que je lui porte ce jour sincère allégeance ;
Je jure que j’offrirai Obsequium, Auxilium et Consilium à l'actuelle Duchesse de Berry Asterie et à tous les Ducs à venir;
Je jure que j'observerai fidèlement les loys et coustumes berrichonnes et remplirai avec loyauté et sincérité mes devoirs de Noble du Duché du Berry;
Je jure que je défendrai avec foy et convictions le Duché du Berry.

*edit pour orthographe*

Envoyant une missive de Fort fort loin-loin en espérant quelle arrive à temps.

Moi, Josybabas D’Émeraude, au nom du Duché de Mornay en Berry et des Vicomtés de Lury et de Lignac prêtons allégeance au Berry et nous vous reconnaissons comme suzeraine Astérie, Duchesse de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Astérie Duchesse du Berry, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous et le peuple du Berry et serions là pour vous soutenir, protéger et aider les Berrichons.

Un nouveau Seigneur s'avança .

Messire Alphonse d'Aigurande , Seigneur des Terres de la Ferté Imbault,

Au nom du Berry, je reçois votre allégeance et vous offre en retour protection, Justice et Subsistance. Ainsi qu’à vos gens.

Je suis certaine que vous ferez honneur à votre titre.

Gilgaalad acta la fin de l'échange vassalique.

Messire Alphonse, vous voici donc Seigneur de la Ferté Imbault et entrer dans les rangs de la noblesse du Berry.
Vous en obtenez les privilèges et devez aussi en respecter les devoirs dont celui de porter vos couleurs.

Vous porterez de gueules à Saint Taurin évêque d'argent, tenant de sa senestre une crosse épiscopale du même et bénissant de sa dextre.

Hommage et Allégeances à la Duchesse Astérie (Second mandat) - Page 3 Lafert10

Hommage et Allégeances à la Duchesse Astérie (Second mandat) - Page 3 Orifla10

Toujours genou à terre, Alphonse relava la tête lorsque la Duchesse eu terminée de recevoir son allégeance.

Duchesse, je vous remercie.

Il se releva ensuite puis se tourna vers son Maistre Héraut, le Vicomte Gilgaalad de Noldor qui allait lui remettre son blason, sa couronne et son étendard.

Vicomte, je vous remercie et je vous suis gré de votre bienveillance. Je saurai me montrer digne de ses terres et tâcherai au mieux de suivre le vivre noblement comme l'ont toujours fait les Aigurande.

On lui fît passer un parchemin , des parchemin avait fait en avance.
la Duchesse y inscrit le nom de la Duchesse d’émeraude puis signa et apposa son sceau. Puis le tendit au poursuivant.

Citation :: Dame Josybabas d’Émeraude, Duchesse de Mornay et des Vicomtés de Lury et de Lignac.

Je reçois votre allégeance et vous offre en retour protection, Justice et Subsistance. Ainsi qu’à vos gens.

Fait à Bourges le 6 février de l'an de Pâques 1462(1463)

Asterie Ambparé
Duchesse du Berry

Ne voyant plus personne s'avancer, il quitta sa place et alla mettre genoux à terre devant la Duchesse

Nous Salvien Frison, Seigneur de Soires et au nom de la Seigneurie de Soires en Berry nous vous reconnaissons vous Asterie d'Ambparé, Duchesse souveraine du Berry nous vous faisons serment d'allégeance et nous vous devons désormais Obsequium (Fidélité), Auxilium (Aide ) et Consilium (Conseil)
Nous nous mettons au service du Berry et des Berrichons si besoin en était.

Leva les yeux, lui fit un sourire et attendit pour se lever.

Un autre noble elle sourit .

J'espère que vous avez fait bon voyage .

Messire Salvien Frison, Seigneur de Soires ,

Je reçois votre allégeance et vous offre en retour protection, Justice et Subsistance. Ainsi qu’à vos gens.

Jehan faisait plus aller-retour par jours entre d'un côté la Prévôté et les douanes, de l'autre le Commissariat aux Mines et les bureaux des conseillers ducaux. Il en avait presque oublié son invitation du Héraut à la cérémonie d'allégeance.
Le jour de la cérémonie, il commençait à partir pour rentrer à Saint-Aignan, lorsqu'après quelques minutes de trajet, il en revint à penser que c'était la cérémonie cette après-midi !

Le jeune poilu ne fait ni une, ni deux et, cabrant son cheval pour qu'il s'arrête et puisse faire demi-tour tel un vrai cavalier, il repartit en direction du Château de Bourges, dans la salle des allégeances de la noblesse.
Le cheval attaché devant, il entra et vit plusieurs de ses amis présents à la cérémonie. Il les salue d'un respectueux signe de tête jusqu'à trouver une place à côté de sa cousine présente pour l’événement, puisque son cousin avait aussi été convié pour être anobli.
Bon, Jehan était tout seul bien qu'il aurait apprécié le fait que sa chère et tendre l'accompagne, mais il respectait son choix de ne pas vouloir se montrer devant toute la noblesse, pour l'instant.

Il attendait donc patiemment que le vicomte de Savigny lui fasse signe de s'avancer.

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