Zoyah sujet acharné
Nombre de messages : 7272 Age : 36 Fief : Valençay et Arpheuilles Date d'inscription : 06/03/2008
| Sujet: Chti - 11.III.1456 - R- Sorcellerie Jeu 12 Mar 2009, 22:34 | |
| - Citation :
Accusé - Le février 1456 - R- Sorcellerie
Juge : YsandreProcès instruit par : InquisitionAccusé : ChtiAccusation : Inquisition Témoins de la défense : AucunTémoins de l'accusation : Aucun Sanction prononcée par la cour : Relaxé- Verdict le 11 mars 1456
- Acte d'accusation a écrit:
- Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Sirecharles.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique. Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
- Dernière plaidoirie de la défense a écrit:
- Bonjour tout le monde,
depuis quelques jours j'ai du mal à parler, très mourrant, la vie est trop dure pour un paysans qui se fait accusé de sorcellerie. J'ai du mal à comprendre pourquoi voulez vous m'éradiquer.
C'est pourquoi, je ne vous laisserai pas prendre mon âme, je mourrais seul.
Adieu
- Verdict de la cour a écrit:
- N'ayant pas suffisamment de preuve en ce dossier afin d'établir la culpabilité de cet homme, la Cour ne prononcera pas de peine de mort à son encontre.
L'état de santé du prévenu n'augurant rien de bon, la Cour, en sa grande mansuétude, a décidé de ne point précipiter le décès du sieur Chti, lui permettant ainsi de prifiter de quelques jours supplémentaires auprès des siens. Qu'Aristote prenne pitié de lui...
En conséquence, moi, Ysandre de Mistra, juge du Berry au nom de notre bien-aimé duc George le Poilu, je prononce la relaxe.
Fait le onzième jour du mois de Mars 1456 à Bourges. | |
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