(RP) Chevaliers en Berry

Embellena écouta attentivement la voix de messire Eusebius lui être offerte. Le dos toujours droit, elle vint sceller ses deux petites mains ensembles, entrelacer l'une à l'autre et légèrement vers l'avant, mais les bras posés de chaque coté de son corps. Il était perceptible, qu'elle déplaçait beaucoup de poussière, elle semblait définir le temps par la lecture de maintes archives. Sa chevelure était légèrement en bataille, rien de très protocolaire et si elle avait porter le moindre attention à son apparence elle aurait sans doute rougit. Toutefois, il n'y avait pas plus simple damoiselle, Embellena était une femme dévouée qui ne laissait place à aucune paresse.

Son visage était posé, mais il y avait sur ses lèvres très légèrement rosées, un sourire toujours présents, et son regard de charbon, tantôt rieur, tantôt attentif, semblaient complètement dévoués au moment présent. Écoutant chaque mots, chaque phrases qui émanaient de la voix du dit homme en sa présence, Embellena attendit, qu'il termine toute demande, toute réclamation. Elle inspira l'aire en ses poupons, puis au moment où elle voulu expirer réponse, une voix familière se fit entendre. Embellena sourit d'abord, puis elle évita de parler avant que le Duc lui même se présente.

La surprise fut plus grande encore lorsqu'elle fut invité à poursuivre la converser au lieu de prendre congé comme en générale elle aurait dû être inviter à faire. Elle s'adressa d'abord au Duc.

Mes hommages votre Grâce, je ne suis point surprise de vous voir déjà présent ici lieu, cela me fait remémorer notre première audience.

Embellena poursuivit tel que demandé et s'adressa à eux deux, à tour de rôle. D'abord, elle fit une nouvelle réflexion afin de remettre à jour en son esprit les deux interrogations.


Messire Eusebius! Votre Grâce! Je pourrai vous faire une liste détaillé, mais d'abord votre audience sera beaucoup plus propice à toutes mes réponses! Allez vous me ressembler et avoir besoin de toucher à tout ce qui pourrait vous aider à apprendre, et à grandir, ou bien vous voulez vous concentrer vers une branche particulière?

Mais si cela puis vous intéresser, l'endroit qui me marqua le plus, est le château de Bourges, l'endroit même où vous vous trouvez en ce moment précis, il regorge de trouvailles, vous y trouverez des archives incroyables, vous serez mener à vous faire une place parmi le passé, mais ils vous aideront à nourrir le présent. Il est parfois difficile de vous y retrouver, mais en sommes ne perdez jamais espoir, vous finissez toujours par tomber sur les bonnes portes, ou dans le cas contraire, vous demandez votre chemin. Je vous invite à parcourir toutes les places publics qui soient (halle des villages, gargote), encore là vous trouverez matière à vous exprimer et à vous nourrir l'esprit.

Quelque soit l'endroit où vous vous trouverez, sur les terres de Bourges, ou dans tout le Berry, pour faire sa place, pour connaitre toujours d'avantage, vous devez vous impliquer, vous devez vous investir, autant en présence, dans les tavernes, qu'en offrant votre visions des choses, ainsi que votre opinion. J'ai débuté, j'ai fais mes premiers pas sans savoir où je déposais mes pieds. Il y a fallu que trois personnes croient en moi, messire June, le maire actuel de Bourges et l'homme ici présent, notre Duc. L'un m'offrit le poste de Tribun, poste que je détiens depuis maintenant trois mandats, puis notre Grâce, qui jadis vint soutenir notre ancien Duc qui fut accablé par la maladie. Puis un homme de Saint-Aignan, Messire Colbert qui m'a permis de faire mes deuxièmes pas en politique. Mais encore là, tout choix reste personnel.

Lors de votre audience, vous réaliserez par vous même, exactement ce que je vous dit.  Le Duc ici présent, vous posera quelques questions et ces par vos réponses qu'il vous guidera vers le meilleur chemin pour vous. Se sont vos aspirations et vos valeurs aussi louables soient-elles qui vous permettront de connaitre les meilleurs lieux pour vous. Vous devez dès maintenant, comprendre qu'il n'y a pas un seul chemin prédéfini, c'est vous qui créé votre parcours et qui de par chaque pas effectué, faite une différence, comme moi, comme notre Duc, comme toutes personnes qui croiseront votre quotidien. Et c'est alors que vous découvrez les endroits qui vous permettront de grandir en tant que homme mais aussi en tant qu'être humain.

Le seul conseil que je puis vous offrir, c'est de garder l'esprit ouvert, et il me fera grand plaisir de vous guider pas à pas, si tel est votre envie aussi. Dans le cas contraire vous trouverez toute autre âme ravie d'en faire toute autant.


Embellena ignorait depuis combien de temps elle parlait mais elle espérait ne pas ennuyer les deux hommes.

Pour votre seconde question, c'est malheureusement un peu vague pour moi, je suis, un peu partout à la fois, en fait.

Embellena avait retrousser son petit nez, comme elle le faisait à chaque fois qu'elle était un peu mal à l'aise ou gêner.

En Bourges, on apprend bien vite que je suis partout à la fois, car, je suis Tribun, j'accueille les nouveaux arrivants, je les soutiens tout le long de leur parcours, en leur offrant toutes les bases qui soit pour qu'ils puissent voler de leur propre ailes. En fait c'est un peu comme le rôle d'une mère, mais, mes fonctions ne s'arrêtes point là, je m'assure aussi du bien être des anciens, m'assurant de les remotiver, de les encourager et parfois de les réveiller. Bien sur il y a encore et toujours de la paperasse.

Embellena sourit...

De plus, je suis douanière, je m'assure d’accueillir les voyageurs étranger, mais aussi vérifier les départs, j'assure que toutes les informations soient transmises au Prévôt des maréchaux, qui lui effectue une transmission d'informations avec l'armée. Je soutiens les miliciens, je vérifie l'état des corps d'arme et des lances et bien sur c'est moi qui remplis toute cette paperasse. Mon investissement est la base de ce que les postes les plus importants on besoin pour fonctionner adéquatement. Je rajoute de la saveur à leur propre labeur, ainsi nous tentons de prévoir l'imprévisible de notre sécurité.

Pour terminé, je suis la conseillère principale des filières des artisans, des éleveurs, et des cultivateurs. Je suis le bras droit et le bras gauche du maire June. Donc en sommes, voici ce qui concerne le coté municipale, le coté ducale, est toute autre, en étant Secrétaire Ducale, je travail étroitement avec notre Grâce et avec le Bailli, je suis leurs yeux, leurs soutiens et leurs pigeons voyageurs. Embellena rit doucement, mais en sommes, cela était un peu cela, car c'est ses missives qui allaient dans tous les sens,  assuraient de bien garder éveiller les fonctionnaires d'état.. Je m'assure au mieux de motiver les fonctionnaires d'états.

J'ignore sincèrement quel fonctions et quel bureau vous questionnait l'esprit, alors pardonnez, je vous prie, d'avoir converser autant, je préférai vous répondre en totalité.


Embellena se tourna vers le Duc, elle rougit, elle n'avait pas grand aise à se trouver en avant plan surtout qu'en sommes, elle délogeait des fonctions premières de l'audience actuelle.

Embellena se tourna en direction du Duc et rajouta sur un tout autre sujet...

De plus, je serai ravie d'accepter votre offre concernant les archivages ducales, je n'ai pu vous répondre dans l'immédiat, était ici lieu lorsque je reçu votre missive. Je vous ferez part de quelques questionnements dans un avenir rapprocher, afin d'ajuster ma compréhension et accomplir le labeur que vous attendez de ma personne.

Elle reprit silence prête à se retirer en tout décorum.

(HRP, désolé pour ce retard. J'ai un plug-in qui fait panter Mozilla et j'arrive pas à m'en débarrasser. Rien à voir sauf qu'écrire deux fois un long post et se le faire planter... cela donne juste une envie: tout balancer.
Toutes mes excuses, vous aurez cette fois-ci que le raccourci)

Le visage du Duc était soucieux. Les problèmes de gestion du Berry le préoccupaient et lui prenait tout son temps.
Les missives s'accumulaient sur son bureau et il n'avait guère le temps d'y répondre avec le détail qu'il souhaiterait.
Tous avaient des questions à lui poser et tous méritaient un partie de son temps.

Gilgaalad s'ébroua quelque peu. Il appréciait ces moments où il pouvait quitter son bureau et délaisser les questions du conseil.
Au conseil, lorsqu'il clarifiait une question économique, c'était pour trouver un problème de sécurité ou de diplomatie voire de capacité minière.
Alors là, il en profitait. Il sourit, bien conscient qu'il dérogeait au protocole en invitant Embellena et Eusebius à poursuivre leur conversation.

Il inclina la tête lorsqu'ils le saluèrent et leur fit à nouveau signe de continuer.
Autant Embellena était volubile, autant Eusebius ne pipait mot.
Il semblait tel un bout de bois dans un torrent, pris au gré des envolées d' Embellena.
Gilgaalad voyait son regard s'illuminer à chaque poste évoqué comme s'il cherchait à se faire son propre guide de son fragile esquif.

Lorsqu' Embellena eut terminé, il les observa chacun leur tour longuement puis enfin se décida à parler.

Je vois que la passion anime toujours autant ma charmante secrétaire.
Messire Eusebius, vous venez d'avoir un aperçu des talents et de la volonté d'une admirable Berrichonne.
Soyons en ravis pour le Berry, pour Bourges et prenons en de la graine.
Mais, je ne vous ai que trop fait attendre, nous allons passer dans un salon pour discuter plus amplement avec Messire Alphonse d'Aigurande.

Embellena, je laisserai un mot sur mon bureau pour les archives politiques.
Avant d'accepter, il faut savoir qu'il y en a sans doute pour une petite dizaine d'heures de travail.

Gilgaalad soupira, puis fit signe à Eusebius de se diriger vers le salon.

(HRP : aucun problème, dommage de n'avoir que la version courte mais, je comprend bien le problème...)

Sa Grâce le Duc Gilgallad nous observe. Il a les traits un peu tirés. Les préoccupations et les difficultés qu'un tel poste représentent à n'en point douter. Bien qu'un Duc n'est point seul à tout gérer, le Conseil ne peut décider pour lui. Bien qu'entouré c'est un poste solitaire.

Je n'ose pas bouger. C'est à cet instant que ma cicatrice décide de picoter ma joue droite. Je me concentre sur le visage de l'homme devant moi. Je détaille ses vêtements. Couleurs, textures, pour m'occuper l'esprit. Lorsqu'il prend la parole je reporte ma concentration sur le son de sa voix et ses propos. Ma joue redevient sereine.

Soyez grandement remercié de m'accorder cette entrevue avec le Capitaine et vous-même vostre Grâce.

Avant de prendre la direction du salon je me tourne vers Dame Embellena pour prendre congé.

Ce fût un plaisir de converser avec vous Dame Embellena. Que Deos vous soutienne dans vostre fructueux labeur pour le Berry. Et qu'Il m'insuffle autant d'énergie que la vostre.

Un sourire et me voici qui entre dans le salon désigné ; lieu de mon avenir, quel qu’il soit.