[RP]Arrivée d'une brune à l'odeur de violette

[Au Castel familial]

Il était une fois, une comtesse gagateuse face à son enfant

« J’adoore… Je l’adoore, elle est magnifique, sublimissime, incroyable… Regardez moi ce petit nez, et ces petits doigts tout trognon ! On a envie de les manger.. Et ce petit sourire là ! Ouuuuh et ces tous petits petons… Un chou… »

Puis quelques courtisans de la beautiful brune

Le valet amoureux transi
« Elle a tout de vous Votre Grandeur ! »

Le valet qui ne se mouille pas trop
« Oui c’est certain, elle vous ressemble énormément ! Sauf les cheveux qu’elle a hérité de son père »

Le valet langue de vipère
« Personne n’est parfait ! »

Le valet qui en fait toujours trois tonnes
« Mais si, Sa Grandeur est parfaite, jusqu’au bout des ongles ! »

Le valet raisonnable
« Seul le Très Haut est parfait mon cher, mais il est vrai que Sa Magnifique Grandeur tend de jour en jour vers. »

L’enfant
« Gziuouu »

Tous ensemble
« A-DO-RABLE !!! »

La comtesse revenant à la surface

« Bon c’est pas tout ça, mais maintenant que ma santé s’améliore, il faudrait peut être que je me décide à aller au Castel de Bourges. Paraît que des débats sont en cours… »

Le valet amoureux transi
« Oui Votre Grandeur, vous allez les éblouir avec votre grande beauté, inégalable et ils seront muets d’admiration en entendant votre sublimissime voix ! »

Le valet qui ne se mouille pas trop
« J’suis d’accord »

Le valet langue de vipère
« Moui, mais bon… Là bas à part s’enfoncer des couteaux dans l’dos, y savent pas vraiment débattre. Ils se piquent mutuellement leurs idées, ou alors s’écoutent parler, posent des questions, et y répondent sans entendre l’avis des autres… »

Le valet qui en fait toujours trois tonnes
« C’est toujours un cahot incommensurable les discours de politiciens ! Veulent qu’une chose, redorer leur blason ! Mais Votre Grandeur est si parfaite qu’elle ne pourra que calmer ces lions en cage ! »

Le valet raisonnable
« Allez y Comtesse, il est certain que vous avez du temps à rattraper, écoutez les débats en cours, et soyez silencieuse tant que vous n’aurez pas évaluer convenablement l’intérêt à répondre. »

L’enfant
« Gziuouumoiouuu »

Tous ensemble
« Aaaadooooraaaaable »

La brune qui s’étire doucement, reprend une confiserie qu’elle porte à sa bouche tandis que les valets suivent tous le mouvement des yeux.
Léger soupir de la comtesse puis se relevant de son divan et après avoir posé sa précieuse petite princesse dans le berceau

« Oui… Bon, j’y vais. On verra bien sur place… »

Les valets ensemble

« Bonne chance Votre Grandeur, à tout à l’heure Comtesse, vous êtes sublime ! »

Léger mouvement de la main de la brune, comme chassant une mouche, d’un air de dire « c’est cela moui… »

Puis sort du castel après avoir confié Catherine Elisabeth à la nourrice.

[Castel de Bourges, entrée]

La brune avait fait le trajet sur sa superbe jument Amistat. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pu chevaucher ainsi… D’ailleurs cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pu s’adonner à quelques activités physique. Mais maintenant que sa parfaite fille était sortie de son ventre, elle allait enfin pouvoir recommencer à s’activer.

Un bon galop comme par le passé à travers champs, larmes qui montent aux yeux causées par la vitesse et le vent. Étourdissant.

Puis enfin arrivée devant les portes du Castel Ducal.

La tornade confia sa monture à un garde, non sans quelques réticences

« Je vous préviens, si elle a, ne serait-ce qu’un crin de travers à mon retour… »

Ravale ses menaces, se rappelant qu’elle n’était plus à Toulouse et que son habituel réplique « en moins de deux secondes je te mets les braies sur la tête et je te fais couiner le nez » ne serait peut être pas comprise ici lieu.
Haussement d’épaule, gravit les quelques marches la séparant de la porte, puis pénètre dans ce qui semble être un hall d’accueil.

Regard émeraude qui balaye l’endroit. Pas de visages connus en vue.
En même temps, elle est arrivée en Berry il y a quelques mois, et sa santé c’est dégradé. Aucune visite sauf sa tendre cousine juste avant l’accouchement.

Bref, cosi è la vita.

Finit par apercevoir un valet, se plante devant lui pour l’arrêter dans sa course

Le bonjorn ! Je souhaiterai voir…

Bonne question tiens. Qui voulait elle voir… Elle savait que quelques débats avaient lieu, mais pas lesquels. Elle connaissait pas le château vu qu’elle y avait jamais mit ses divins pieds.
Regard perplexe du valet qui se demande si elle souhaite recouvrir la vue, puis la comtesse tente une fin de phrase

Quelqu’un ! Enfin… Je suis Lily-Jane de Castelléo Casaviecchi, Comtesse de Lavaur, Dame de Labastide Saint Peyre et de Le Lauzet, Schwester à l’Ordre Teutonique à répéter dix fois et à l’envers

Je viens donc… Voir ce qu’il y a à voir, et à entendre… Oui je sais, pas très clair… Reprend donc

J’ai apprit par missive de Sa Grâce qu’il y avait débats en cours, je viens donc en prendre connaissance… Et s’ il a du temps, bah une petite prune en sa compagnie serait pas de refus.

Bon allez, il se bouge ou va rester à la regarder ainsi ! Le jeu du regard, elle bats tout le monde finger in the nose donc pas de ça avec elle.

Trente secondes encore d’hésitation, puis le valet fait demi tour pour aller l’annoncer, du moins le suppose-t-elle.

Duc de Berry Nombre de messages : 768 Date d'inscription : 26/07/2010

Le Borgne eut vent de l'arrivée de la Comtesse et c'est avec ses plus beaux habits et légèrement parfumé qu'il se présenta à elle.

Comtesse, vous voilà enfin en notre castel !

C'est un honneur de vous recevoir.

Puis jetant un regard sur le ventre de la dame, discrètement et surtout rapidement, il reporta son attention sur Lily.

Vous êtes resplendissante !

Suivez-moi, Comtesse, que je vous fasse visiter !

Passant près de l'Aile ouest, il reprit :

Voici l'emplacement des salles de débat, si le coeur vous en dit, nous serions ravi d'entendre vos avis sur les différents sujets, vous n'avez qu'à vous présenter à l'accueil.

Puis continuant son chemin...

Peut-être seriez vous intéressé pour nous rejoindre au comité des fêtes, c'est par là

J'espère pouvoir vous croiser régulièrement en ces lieux.

La brune avait donc attendu dans le hall d'accueil, observant avec un faux intérêt les diverses tapisseries ornant les murs, les quelques peintures également, mais songeant plutôt à quelques affaires sans doute plus agréables à faire.
Non pas que l'endroit lui déplaisait, mais rien que de sentir l'effleurement d'un ennui passager, aussi infime soit il, la faisait frémir d'horreur.
Heureusement cela fut de courte durée car le Duc arriva rapidement. Un regard de la comtesse, pense une seconde et demi que sa couturière est plutôt doué, et que l'odeur qu'il dégage n'est pas désagréable. Trop peu d'hommes pensent à se parfumer, ce qui est bien dommage.
Sourire mutin et inclinaison du visage en guise de salue

Et c'est un honneur que d'être reçue par vous Votre Grâce. Je tiens à m'excuser de ne pas être venue plutôt.

Léger sourire au compliment, n'arrivant jamais à savoir si ceux ci sont justes pure politesse ou sincère, puis le suit au travers des couloirs.
Heureusement qu'elle n'était pas seule vu la grandeur des lieux. Sinon il était certain que d'ici quelques semaines, on l'aurait retrouvé errant on ne sait où.

La salle des débats... Visage qui se penche pour apercevoir la salle.

J'irai avec plaisir entendre les idées de chacun. Il est toujours enrichissant de connaître l'opinion de chaque, de la comprendre...

Puis poursuit la promenade, tachant de ne pas le perdre en chemin. Le comité des fêtes... Souvenirs de Toulouse où elle le dirigeait à une époque.

J'en serais ravie. Nous avons une passion commune au sein de la famille, qui est de partager les rires. Le secret de la jeunesse...

Encore un sourire

Dites moi Votre Grâce, comment se passe votre mandat ? Je n'ai hélas que peu d'écho, ayant été forcé de garder la chambre pendant quelques temps. Êtes vous satisfait du travail qui s'y fait ? Vos projets ont ils aboutis ou sont ils proche de ce faire ?

Duc de Berry Nombre de messages : 768 Date d'inscription : 26/07/2010

Le borgne s'arrêta alors devant la Comtesse, et la fixa, essayant de savoir ce qu'elle cherchait finalement.

Il reprit.

Mon mandat a débuté en fanfare. Entre le faussaire qui a sévit un temps, certainement aidé par l'un de mes conseillers... Et les quelques agitateurs qui n'y verraient rien à redire à voir le Berry sombrer. Heureusement, il m'en faut plus pour me décourager, et je suis satisfait du travail qui s'y fait.

La communication est à nouveau de mise, et nous avançons, nous avançons ! Une grande réforme a enfin été décidée aujourd'hui, vous en saurez davantage lorsque ma porte parole en fera annonce.

Par ailleurs, le comité des fêtes est à nouveau actif, et j'y croise d'ailleurs souvent l'une de vos connaissances.

J'espère que vous participerez au concours, en proposant quelques noms par catégories !

Son regard brièvement la parcourut dans son ensemble. Le Duc avait une réputation malheureusement fondée sur du vrai, et il peinait à se tenir depuis son accession au trône.

Il refoula ses émotions, puis reprit la route, tendant la main à la Comtesse brièvement, pour continuer la visite.

La brune s'arrêta en même temps que lui, fort heureusement d'ailleurs, sinon, comme déjà dit, on pouvait s'attendre à ce qu'elle s'égare et même le célèbre Sieur nommé Pradel aurait du mal à la retrouver, sauf si elle parvenait à trouver cave et cuisines.

Puis elle inclina la tête légèrement sur le côté dans un mimétisme enfantin, le regardant tout en l'écoutant. Sa coutumière mimique mutine aux lèvres, elle répondit

Je me souviens, lors de notre rencontre, j'avais montré une certaine déception à votre démission au sein de la chancellerie. Vous m'avez dit à un moment, que vous n'aviez pas abandonné le combat, et persistiez à travailler pour le Berry.
Nous ne nous connaissons pas, et je ne juge personne sans savoir qui il est.
Je ne dirais pas non plus que je doutais de vos paroles, disons que j'aime constater les réalisations des promesses.

Et je constate à ce jour, que vous avez tenu parole. Et j'en suis ravie.

Les mauvaises langues et les perturbateurs, il y en aura toujours, il y en a toujours eut. Et savoir faire abstraction n'est pas toujours évident.
Faites fi de tout cela, et restez tel que vous êtes.
Feu mon père me disait toujours d'user de patience avec ceux qui n'ont pas l'intelligence d'essayer de comprendre. Et comme il savait que la patience n'était pas de mes qualités premières, il m'a suggéré l'ignorance face à ces gens.
Cela est le meilleur des remèdes pour faire taire les médisances.

Lui adresse un sourire légèrement amusé, puis à sa remarque sur la présence d'une connaissance au comité des fêtes

Il doit s'agir de ma cousine, Neyco. C'est une jeune fille qui a beaucoup de coeur, et un caractère de feu. Elle est comme ma soeur, et je suis certaine, la connaissant, qu'elle doit avoir multitude d'idées.

Je participerai volontiers aux concours, et sans doute à celui de poésie... Quelques vers trottent dans ma tête, et quoi de mieux que de les coucher sur papier pour me libérer l'esprit; tout en m'amusant !

La brune resta un instant à le regarder, cherchant à percer quelques mystères qu'elle n'avait encore réussi à mettre au clair chez lui. Mais en même temps, cela n'était peut être pas plus mal, tout connaître de quelqu'un enlève de son charme.
Puis reprend la visite à ses côtés

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