Le Chateau de Bourges
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 Adais - 19/03/1456 - R - TOP (Douanes)

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Håkon
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Håkon


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Adais - 19/03/1456 - R - TOP (Douanes) Empty
MessageSujet: Adais - 19/03/1456 - R - TOP (Douanes)   Adais - 19/03/1456 - R - TOP (Douanes) EmptyLun 04 Mai 2009, 17:59

Juge : Ysandre
Procès instruit par : Whoopie60

Accusé : Adais
Accusation : Duché


Témoins :
La défense a appelé MrGroar à la barre.
L'accusation a appelé Velden à la barre.

Sanction prononcée par la Cour :
Arrow Relaxe



Minutes du procès :

Citation :
Acte d'accusation

Procès opposant le Duché du Berry à Adais, le 19 Mars 1456

Votre Honneur,

Les services des douanes du Berry m'ont signalé les faits suivants :

Adais, ressortissante de Montpellier du comté du Languedoc, s�étant installée très récemment à Bourges, qui n�était pas berrichonne au moment des faits, n�a pas répondu au Douanier de Bourges Velden, qui lui a écrit à plusieurs reprises, enfreignant par la même la loi suivante :

« Toute personne étrangère au Berry, ne répondant pas aux questions posées par les douanes berrichonnes le premier jour de son entrée sur le territoire berrichon, pourra être poursuivie pour trouble à l'ordre public. (Loi faite sous Josybabas le 27 juillet 1454) »

Droits du prévenu :

L'accusée pourra si elle le désire faire appel à un avocat pour assurer sa défense notamment via un post sur le forum RR ou le cabinet du dragon.
(http://forum.lesroyaumes.com/groupcp.php?g=1731&sid=myd2riKadLt5sOBDTPHSXQgCk)

Pour ces raisons, nous vous demandons de reconnaître Adais coupable de trouble à l'ordre public

Afin que justice soit entendue, je demande la peine suivante :

1 jour de prison


Fait à Bourges le 19 Mars 1456
Pour le Duc de Berry, Georgelepoilu
Whoopie60, Procureur du Berry
Citation :
Première plaidoirie de la défense

Au moment où le Pigeon trouva enfin la petite Adaïs, ce qu�on peut d�ailleurs considéré comme étonnant, puisque l�oiseau ne l�avait jamais vue - ainsi que la plupart des habitants du Berry, il manqua plusieurs fois de passer à la casserole. En effet, la forêt est peuplée de toutes sortes de bestioles. Renards, martres, belettes, oiseaux de proie, ce n�est pas ce qui manque pour manger un pauvre Pigeon voyageur envoyé par les douanes de Bourges, où d�ailleurs la fille de l�Archevêque de Bourges n�est pas encore allée, puisqu�elle se trouvait au moment même où la courrier lui était envoyé dans les bras d�un honnête homme qui la conduisait en lieu sûr après qu�elle aie été agressée par deux malotrus.

Le Pigeon avait donc eu la chance de ne pas avoir été dévoré. Il n�en reste pas moins qu�inconsciente, Adaïs ne pouvait malheureusement pas répondre à n�importe quel courrier que ce soit. D�ailleurs, même si elle avait pu, la jeune fille ne savait pas lire. Personne n�avait prit le temps de lui apprendre dans sa petite enfance, et son père n�avait pu ce faire pour le moment, bien qu�il se soient retrouvés un an auparavant. Ainsi va la vie, même si c�est triste. Tout le monde n�avait pas le droit à l�éducation de la haute noblesse, même si le rang de MrGroar von Valendras était supérieur à la plupart des nobles de France.

En parlant de l�Archevêque de Bourges, il est dommage qu�il n�aie pas été là. Le Pieux homme aurait en effet trouvé suspect que tant de monde au Berry connaisse le nom de sa fille, alors qu�elle n�avait été présentée qu�à une poignée d�individus, et qu�une poignée d�autre avait pu l�apercevoir à Rome. Il était cependant certain que la petite n�avait elle-même jamais révélé qui elle était à l�actuel procureur du Berry, ni au juge, ni à qui que ce soit d�autre. Y avait-il sorcellerie ? Personne n�était malheureusement en ce moment en mesure de se pencher sur la question, surtout si l�on considère que la principale concernée par le procès était inconsciente en milieu des arbres, à quelques lieues seulement de la mort�

[Plus d�infos ici :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=440257&sid=vhENOh5nr1SGVdWQTHoWAfWBj

(Forum des RRs -à Gargotte du Berry -à On t�avais prévenue !)]
Citation :
Réquisitoire de l'accusation

*Whoopie regardait la prévenue, qui semblait être perdue dans ses pensées...elle attendit que l'accusée prenne la parole, mais rien...Peut-être n'avait-elle rien à dire...Cependant Whoopie, elle, allait prendre la parole, puisque la Dame ne le faisait pas*

Votre honneur,

Je ne sais pas si l'accusée est impressionnée par la cour ou tout simplement n'a rien à dire, mais le fait est qu'elle est présente physiquement, mais...visiblement pas son esprit....

La dame n'a pas répondu aux divers courriers du Douanier Velden...

*Continue à regarder l'accusée, qui décidément ne sort pas de ses rêveries...*

...Ce délit, à mon sens ne doit pas rester impuni. Je maintiens donc la peine suivante:

-1 jour de prison

Fait à Bourges, le 08 Avril 1456
Whoopie60, Procureur du Berry
Citation :
Dernière plaidoirie de la défense

Adaïs était en effet scotchée, dans tous les sens du terme. Elle ne savait pas trop où elle se trouvait, ni ce qu�elle avait fait, ni même ce qu�elle devait faire. Ce dont elle était sûre, c�est que alors qu�elle entrait dans la charmante ville de Bourges, lieu d�habitation de son père, MrGroar, deux solides hommes s�étaient approchés d�elle, l�avaient soulevée pour l�emmener au tribunal. Elle avait beau avoir tapé, pleuré, supplié, rien n�y avait fait et la petite s�était retrouvée dans une salle d�audience sans trop savoir pourquoi, trop choquée pour pouvoir dire un moindre mot, cherchant seulement dans son esprit à quel moment elle avait pu faire une bêtise.

Puis, tout à coup, l�idée lui vint. Ce devaient être tous ces papiers qu�un pigeon en colère lui avait amené plus d�une fois alors qu�elle tentait de rallier la capitale berrichonne. Adaïs les avait parcouru des yeux, tentant de déchiffrer les symboles qui s�alignaient devant elle, mais elle n�avait pu leur donner aucune signification. Elle avait donc du les ignorer et avait continué sa route. Quoi de plus normal ? Toujours était-il que c�était certainement pour cette raison qu�elle s�était retrouvée dans ce grand bâtiment, devant toutes ces grandes personnes qu�elle ne connaissait pas mais qui eux semblaient très bien la connaître.

Puis son père entra dans la salle avec grand fracas. Il prit ensuite la parole avec tant de vitesse, quoi qu�avec le calme et la dignité que ceux qui le connaissaient bien lui savait posséder, qu�Adaïs ne put tout entendre. Un petit sourire s�afficha cependant sur son visage : elle était assez mature pour comprendre qu�elle pouvait elle-même montrer une telle colère et mettre de la puissance dans ses mots, bien qu�à une échelle différente. Elle avait au moins hérité ça de son géniteur qui, comme tout le monde le sait, était un homme qui savait rassembler, ce qui lui avait permis d�occuper pendant très longtemps de hautes fonctions dans l�Ordre Teutonique.
Citation :
La défense a appelé MrGroar à la barre

MrGroar avait été appelé à comparaitre en tant que témoin au tribunal. La lettre de convocation stipulait qu'il s'agissait du procès de sa propre fille, Adais. En apprenant la nouvelle il avait été totalement abasourdi, surtout que l'acte d'accusation stipulait qu'elle avait troublé l'ordre public par sa seule présence dans le duché. Il s'était donc rendu très en colère au tribunal et était entré dans la salle du procès le visage furieux et avec l'envie d'en découdre. Il était chevalier teutonique et la justice lui tenait à coeur. Étant toutefois prêtre, il se força à reprendre son calme avant de prendre la parole.

- Madame la juge, madame la procureur,

Voyez dans l'état dans lequel vous avez mis ma fille! Sacrebleu elle n'a que douze ans la petite, et vous la mettez en procès parce qu'elle n'a pas répondu aux courriers envoyés par la douane!

Premièrement je ne vois pas en quoi la douane voit en elle une étrangère, elle fait partie intégrante de ma vie, de ma famille! En quoi la justice berrichonne estime-t-elle judicieux de séparer de la sorte les membres d'une famille par une telle aberration législative? Quel est donc l'intérêt de nuire ainsi à la tranquillité d'un foyer dont aucun membre n'a jamais posé de problème à leurs concitoyens?

Deuxièmement, comment voulez-vous qu'Adais puisse comprendre le contenu des lettres qu'elle a reçu puisque son éducation est si faible qu'elle ne sait lire que quelques mots basiques? Cela ne fait qu'une année qu'elle et moi nous sommes retrouvés, puisse d'ailleurs le Très Haut être remercié chaque jour pour cela, et son éducation est un projet que je me suis imposé pour cette année, comprenez bien que cela prend du temps et pardonnez mon manque de zèle à remplir cette mission depuis que je l'ai retrouvée! Mais par pitié ne profitez point ainsi de cette faiblesse! Ne voyez vous donc pas l'illogisme qu'il y a à instruire un procès envers une personne qui n'est pas en mesure de pouvoir comprendre de quoi il retourne? Pourquoi ne m'avez vous point prévenu avant? Cela aurait été quelque peu plus constructif ne trouvez vous pas?

Enfin bref, je ne vais pas vous faire un dessin, je vous connais et je sais que vous êtes douées de de justesse, aussi je vous demande la clémence nécessaire envers ma fille!
Citation :
L'accusation a appelé Velden à la barre

*Velden se leva*

Votre Honneur, je suis ici en tant que douanier de Bourges.
Le XV ème jour de ce mois, j'ai envoyé un pigeon à l'accusée, la lettre d'accueil aux étrangers, mais je n'ai eu aucunes réponses de sa part.
Le lendemain, je lui envoyé une lettre de rappel mais pas de réponses. Elle se trouve toujours à Bourges et pas de nouvelles.

*Il reprit place.*
Citation :
Verdict de la Cour

Le prévenu a été relaxé.

*lorsque qu'Ysandre leva les yeux, quelques instants après avoir avoir mandé qu'on lui mène le prochain accusé, elle soucilla prou, ne distinguant personne de prime abord.
Les gardes étaient-ils abreuvagés à outrance ou étaient-ils réellement bênets qu'ils en avaient l'air?
Ils la regardaient d'un air bovin à s'teure à mâchouiller un brin de paille , à s'teure à reniffler sans gêne..
Alors que la duchesse commençait à pester qu'on ne lui obéissait point, le plus rond des garde lui fit moults signes désignant l'avant du bureau derrière lequel elle avait l'usance de se tenir lors des procès.
Se penchant dangereusement vers l'avant, Ysandre découvrit une colombine toute petite qui la dévisageait de ses grands yeux, semblant lui demander quand donc elle se déciderait à l'informer de son propre sort.
Quelque peu surprise devant l'enfant coite, la juge s'assit à nouveau et relu le dossier rapidement comme pour s'assurer qu'elle jugerait bien la bonne personne.**

Dame..
Norf , Damoiselle Adais.

Après étude de votre dossier il s'avère que vous aviez fait preuve de négligence en omettant de répondre aux courriers de nos merveilleux douaniers dont l'efficacité n'est plus à prouver.

*La juge, fort contrariée de se trouver front à une embéguinée dont elle réalisait le très jeune âge la sermonna sans grande conviction devant son air un peu buté et étonnée qu'elle s'accoise tant, quelques instants avant de laisser la parole au témoin.
L'intervention de ce dernier éclaira d'autant plus sa lanterne.
L'enfant rejoignait donc les siens et ne maitrisait pas l'art de l'écriture.
Bien sûr, elle eût pu faire appel à l'écrivain public afin de l'aider à prendre connaissance des missives mais, les enfantelets de cet âge ne devaient point porter bourse bien garnie.


S'adressant au témoin, elle intervint en disant:

J'entends bien votre raisonnement et j'aurais pente à m'y ranger, néanmoins je dois dire que sur quelques points je ne vous rejoins pas.
Pourquoi ne pas vous avoir prévenu.. Ma foi.. Parce que les courriers sont restés sans réponse aussi les douanes ignoraient tout de la personne à laquelle elles s'adressaeint, encore moins ses filliations.
Nous ignorions par le fait ses origines berrichonnes, son âge et ses dispositions..
Mais, je vais, une fois n'est pas coutume, faire preuve de compréhension à l'égard de la jeune berrichonne qui se tient face à moi.


*Cette journée s'annonçait donc sous le signe de la clémence, la juge ayant également relaxée une femme quelques minutes auparavant.*


En conséquence, moi, Ysandre de Mistra, juge du Berry au nom de notre bien-aimé duc George le Poilu, je prononce la relaxe!

Fait le vingt-deuxième jour du mois d'Avril 1457 à Bourges.
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Adais - 19/03/1456 - R - TOP (Douanes)
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