Wandrian
sujet acharné
Nombre de messages : 918
Fief : La Cour au Gibet, Berry
Fontion sociale : Étudiante dans l'art de l'oisiveté
Date d'inscription : 05/07/2006
 | | Sujet: Gerfauld – Le 25 janvier février 1455 – R – TOP (Marché) Lun 24 Mar 2008, 19:03 | |
| - Citation :
- Gerfauld – Le 25 janvier février 1455 – R – Trouble à l’ordre public
Juge : Hugoruth
Procès instruit par : George le poilu (Maire de Saint Aignan)
Accusé : Gerfauld
Accusation : George le poilu (Maire de Saint Aignan)
Sanction prononcée par la cour : Non coupable
Verdict le 29 février 1455
- Citation :
- Acte d’accusation : *George se présente devant la Cour accompagné d’un traducteur berrichon français pour traduire ses paroles à l’étranger* (HRP : le traducteur parle à l’accusé)
Anui, je valtais au marché pour voir le coquassier quand j’ai constaté que ce béda avait abeurnomption de molliners sur ses étals.
TRADUCTEUR : Ce jour, il se promenait au marché pour voir le vendeur d’œuf quand il a vu que tu avais de nombreux fruits sur tes étals.
Comme il n’avait pas l’accent du Berry, j’ai quinché du tétiau sur le berbitras d’achat et ai constaté que ce jean-fesse s’appelait Gerfauld.
TRADUCTEUR : Comme tu n’avais pas l’accent du pays, il a penché sa tête sur le papier de vente et a constaté que tu t’appelais Gerfauld.
*George tend le reçu et le montre à la Cour* https://2img.net/r/ihimizer/img404/7879/gerfauld2ca2.jpg
Ne connaissant point ce béda, qui n’est point dans nos registres municipaux, comme l’’est moi nijoton j’ai regardé son document d’identité qu’il a caché dans sa yette de son étal. Il était noté qu’il était villerot d’ici.
TRADUCTEUR : Ne vous connaissant pas comme vous n’êtes pas non plus repris au cadastre, méticuleusement, il a regardé votre document d’identité que vous aviez caché dans le tiroir de votre étal et a constaté que vous étiez du village
(hrp sa fiche : https://2img.net/r/ihimizer/img229/5094/gerfauld1ge9.jpg )
j’ai pris le routin derrière la mairie pour aller au bureau de la douane et j’a vu que c’était un lossois arrivé en nostre pays malgré que le Duc l’a interdit.
TRADUCTEUR : il a pris le chemin derrière la mairie pour aller dans les bureaux de la douane où il a constaté que vous étiez un lossois arrivé au Berry malgré l’interdiction ducale.
*George tend à la Cour les deux documents de la douane attestant de son arrivée au village ce 24.01.1455*
https://2img.net/r/ihimizer/img229/9500/gerfaulddouane2vt2.jpg
https://2img.net/r/ihimizer/img404/5231/gerfaulddouane1uh9.jpg
Ce basin de lossois tente d’aloter son infraction de en cachant son pays d’où il viendez en prenant demeure au village.
TRADUCTEUR : vous tentez de dissimuler l’infraction de vendre sans autorisation du maire, en cachant votre nationalité et élisant domicile au village.
Pour co, je demande à la Cour de le fougaler en justice en condamnant ce basin pour violation de la loi du 30.01.1454 sur les peillerauds reprise à l’article 10 du livre III et article IV du livre VII de notre corpus de loirs et que je rappelle ci-dessous :
TRADUCTEUR : pour cela, il demande à la cour de vous poursuivre en justice et vous condamner pour violation de la loi sur les marchands et reprises au corpus berrichon, article 10 livre III et article 4 livre VII
« 10.Tout marchand ou voyageur qui ne peut se prévaloir d’une autorisation des maires pour accéder au marché sera poursuivi pour trouble à l'ordre public et perdra le droit de circuler en sol berrichon. »
Je rappelle que la loi est affichée sur le panneau de la mairie et sur la place publique (http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=224537) et que l’accusé peut faire appel à l’avocat de son choix pour le défendre s’il estime cela nécessaire. *George dépose au dossier la liste des avocats du dragon* http://forum.lesroyaumes.com/groupcp.php?g=1304&sid=55c4ec513416f85938cf9d2a19f9b11c
TRADUCTEUR : s’il parle français, je sers à quoi moi. Ca vous avez compris je suppose.
A défaut de démontrer son appartenance à la minorité berrichonne de Touraine cherchant à fuir les exactions des assassins tourangeaux, son inscription administrative dans notre village démontre sa volonté de dissimuler sa réelle identité !
*le traducteur boude*
Ce gredin lossois a vendu une quinzaine de molliners et il serait temps que ces vils tourangeaux comprennent que c’est pigron de les voir prendre nostre marché pour la poubelle de leur province de trataille ! et que leur concurrence illégale cause dégars au maraichers saint aignanais !
TRADUCTEUR : vous avez vendu une quinzaine de fruits et il est temps que les tourangeaux comprennent que le marché berrichon n’est pas leur poubelle et que vos ventes causent des dégâts aux maraichers locaux.
Je demande donc à la Cour de condamner l’accusé à une amende et un jour en touisme pour trouble à l’ordre public.
TRADUCTEUR : il demande votre condamnation à une amende et un jour de prison pour trouble à l’ordre public.
La mairie de Saint Aignan a introduit cette procédure vu l’heure tardive où l’infraction a été constatée et pour éviter la fuite du criminel !
George le poilu
Maire de Saint Aignan
- Citation :
- Première plaidoirie de la défense : La personne intéressée ne s'est pas manifestée
- Citation :
- Réquisitoire de l’accusation : norf de norf, comme le dit la sagesse populaire, celui qui a tort est bien plus sage de garder le silence que de radoter.
Que ce silence soit son aveux de culpabilité et envoyons le en touisme !
- Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense : La personne intéressée ne s'est pas manifestée
- Citation :
- Verdict de la cour : Attendu les us, coutumes et lois du Berry
Attendu les pièces présentées par les différents partis
Attendu les témoignages entendus dans cette enceinte
Dans le procès datant du vingt-cinq janvier de l’an de Pâcques MCDLV opposant Gerfauld à la municipalité de St-Aignan, nous, Hugo Cornedrue, dict Hugoruth, Juge du Berry par la volonté de Sa Grasce Valatar Cornedrue, allons rendre en son nom notre verdict.
Nous reconnaissons l'accusé non coupable.
Accusé, levez-vous. Votre cas a fait l’objet d’un procédure spécifique, le Juge que nous sommes ayant décidé de poser aux officiers de la Cour d’Appel royale une question préjudicielle. Lesdits officiers ont estimé que vous ne deviez être condamné, attendu que vous étiez berrichon au moment des faits. Je prononce donc la relaxe.
Jugement rendu le Vendredi vingt-neuf février de l’an de Pacques 1455 à Bourges, au nom du Berry et de son Duc, Sa Grasce Valatar Cornedrue.
La séance est levée. Ultima ratio legi. | |
|
