Allégeances au Duc Thomas

Aprés avoir reçu la proposition du Duc avec enthousiasme, son dos commencant à lui signaler que le corset trop serré allait devoir être rapidement abandonné si elle ne voulait pas acoucher d'un gnome difforme, le héraut s'aprocha pour remettre au Duc les allégeances épistolaires reçues ces derniers jours quand une dame visiblement perdue approcha, fit le tour de la salle et resorti en silence... Drole de coutume mais bon... Si la jeune personne était noble, elle reviendrait plus tard et sans celà... bah sa curiosité devait motiver cette visite.

Vostre Grasce, avant que de laisser vos vassaux se présenter devant vous, permettez que je vous remette les missives de la lignée Juliani, qui ne pouvant être ici parmis nous ce jour, ont a coeur de vous informer de leurs allégeances à la couronne qui est vostre.

Ceci dit, elle fait passer au duc les deux lettres

Citation :

nous, Juliano Di Juliani, Duc du Berry Champenois et Vicomte de Chenonceau terre située dans la zone administrative du Berry,
à vous, Duc de Berry par les urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain Thomas de Clerel comme Duc Suzerain du Berry.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Fait à Pau, le 12 Septembre de l'an de grace 1456.

Nous souhaitons également un bon anniversaire à notre vieil ami et actuel duc Suzerain du Berry et lui souhaitons à titre personnel un bon mandat.

Citation :

Moi, Nicolas Di Juliani, Baron de la Ferté! Reconnaissons désormais comme suzerain berrichon le nouveau duc du berry, thomas de clerel et lui assurons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Que tous le sache afin que nul l'ignore.

Fait a Lourdes le douze septembre 1456

Nicolas Di Juliani

Regagnant son pupitre et le confort de son tabouret, la Malemort apercoit Escalibur, et lui adresse un petit sourrire pour la saluer, en mêmoire de l'époquer ou le même Ordre de chevalerie les unissait...

Le Duc prit les deux lettres de ses vassaux, en prit connaissance, sourit en voyant que le Prince Di Juliani lui souhaitait un joyeux anniversaire avec 10 jours de retard, et les donna au page près de lui.

Après la cérémonie, le Duc leur fera parvenir à chacun une réponse, en ces mots :

Citation :

Moi, Thomas de Clérel, Duc de Berry,

A Son Altesse le Prince Juliano Di Juliani, Duc du Berry-champenois et Vicomte de Chenonceau,

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XI ème Duc de Berry, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Bourges le 15 Septembre de l'an de grace 1456.

Thomas de Clérel,

XI ème Duc de Berry.


Ps : Je vous remercie pour vos vœux, et pour avoir pensé à mon anniversaire cher ami.
Je vous souhaite une bonne fin de mandat en Béarn, et mes meilleurs vœux de réussites pour vos projets futurs.
Que Dieu vous garde.

Citation :

Moi, Thomas de Clérel, Duc de Berry,

A Nicolas Di Juliani, Baron de la Ferté,

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XI ème Duc de Berry, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Bourges le 15 Septembre de l'an de grace 1456.

Thomas de Clérel,

XI ème Duc de Berry.

Le Duc vit que la salle commencer à se remplir, et que l’huissier introduisait un à un chaque membre de la noblesse berrichonne, la cérémonie allait pouvoir commencer.

[HRP :

Mentaïg a écrit:

prononça les paroles obligatoires

Il est sourd, votre perso ? [/HRP]

HRP 1. merci à un administrateur de virer le HRP qui va pourrir ce topic
2. mon perso a bonen ouie mais n'a rien entendu, donc peut etre mentaig croit elle avoir dit les paroles d'usage mais cela n'est pas sorti ^^ / HRP

hrp :
Alors au collège on apprend à utiliser le dictionnaire… je crois donc que certains n’y sont pas encore allé visiblement puisqu’ils ont des problèmes avec le sens des mots. Je vais essayer d’expliquer mais si vous ne comprenez pas des mots simples je ne sais trop comment le dire… Hum si les mots que j’emploie sont trop compliqués n’hésitez pas à demander des explications.

Obligatoire et imposé veut dire qu’il n’y a pas le choix en fait. Que il n’y a strictement aucune autre alternative. Or ce n’est pas le cas ici. D’une part aucune parole n’est imposée. En effet, vous pouvez prêter allégeance de différente façon, voir de ne pas le faire du tout, c’est héraut qui juge ensuite si c’est valide. Je ne vais pas trop vite j’espère. Ensuite c’est de même pour les gestes. Oups trop compliqué, je disais donc que pour les gestes rien n’était imposé non plus. Vous comprenez le mot cette fois j’espère ? En gros vous pouvez dire et faire ce que vous voulez. Donc en faisant des gestes obligatoires et des paroles imposées, ou même des paroles obligatoires et des gestes imposés, vous ne faites rien en fait.

Vous savez il n’y a rien de honteux à reconnaître ses erreurs, dans le même collège où on a apprend à se servir du dictionnaire, on nous apprend aussi à savoir assumer quand on s’est trompé et, le cas échéant à recommencer ou à faire face aux conséquences. Sur ce… retournez donc dire à la maîtresse qui a commencé le premier…

Les festivités de pré-allégeances étant closes et les nobles commencant à arriver, le maréchal d'armes se léve à nouveau et rejoint le Duc

Vostre Grasce, avec vostre autorisation, je vais déclarer le début de la cérémonie.

Une légere courbette, c'est qu'elle a du mal à se baisser et qu'en plus projeter la vision de son décolleté, fut-il endeuillé et donc non orné de joaillerie, n'est pas vraiment nécessaire au protocole.

Que les vassaux de la Couronne de Berry s'avancent, mais un à la fois sinon le Duc serait étouffé et c'est trés facheux d'occire son Duc en plein en pleine allégeance, et viennent assurer leur suzerain de leur allégeance. Attention, je vous rappelle que pour qu'une allégeance soit déclarée valable, le noble doit clairement reconnaitre son Duc comme suzerain, l'assurer de ses devoirs et que le Duc doit répondre à l'allégeance en jurant à son vassal justice et protection pour la durée de son régne.

Merci d'attendre le départ du précédent avant de vous avancer, merci de ne pas partir avant la réponse du Duc et merci de ne pas renverser du vin sur les tapis. Pour tromper l'attente, des boissons et des petites douceurs sont à vostre disposition en fond de salle. Je vous recommende tout particuliérement les gâteaux à l'eau de fleur d'oranger et les pates d'amandes.

Revenue à son pupitre, prête à biffer les nobles se présentant, la Malemort se rassoit

Un coursier en provenance de Rouergue vint apporter une lettre au château de Bourges

Citation :

Par la grâce d'Aristote,

Nous, Awacks, Marquis de Saint-Amand en Berry,

à Vous, Thomas de Clérel, Duc de Berry par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Thomas de Clérel, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Thomas de Clérel, Duc de Berry, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Thomas de Clérel, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Awacks, Seigneur du Marquisat de Saint-Amand en Berry, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte de l'hostel de Saint-Amand en Villefranche, le lundi 15ème jour de septembre de l'an Pâques MCDLVI [lundi 15/09/08].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

La Vicomtesse de Culan entra dans la salle, fit et prononça gestes imposés et paroles obligatoires clairement dictés préalablement par la Maréchal d'Armes royal, et, allégeance rendue, retourna travailler à des dossiers intéressants (comment ça elle a pas de dossiers intéressants à traiter ? ).

Citation :

HRP :

Nebisa, Maréchal d'armes et Chambellan de France a écrit:

Attention, je vous rappelle que pour qu'une allégeance soit déclarée valable, le noble doit clairement reconnaitre son Duc comme suzerain, l'assurer de ses devoirs et que le Duc doit répondre à l'allégeance en jurant à son vassal justice et protection pour la durée de son régne.

Le maquignon fouinard décédé depuis belles lurettes a écrit:

En gros vous pouvez dire et faire ce que vous voulez

Hum hum hum... Pardonnons à l'adolescent boutonneux ayant pris la parole ici. N'étant apparemment pas allé au-delà du collège, il ne peut comprendre la notion de protocole nobiliaire. Le lot d'obligations, d'astreintes et de conventions allant avec lui passent donc largement au-dessus de la tête.

Quant à ceux qui prétendent imposer leur façon de voir le RP et d'interpréter celui des autres, je leur suggérerai de faire preuve d'un peu plus de réflexion. Ils se rendraient alors compte que discours indirect et discours direct ont la même valeur, et que, par conséquent, écrire "Mme Muche pesta contre Mr Muche en lui déballant toutes sortes de sobriquets tous plus inventifs les uns que les autres" revient exactement à écrire "Mme Muche hurla : "Quand cesseras-tu de paresser comme un goret ?! Chiffe molle ! Traîne-musette ! Remugle de bauge ! Tonneau de muscat ! Gratton de canard ! Trompe ballante !"".

Voilà voilà...

Et déjà une allégeance de faites... plus que... quelques unes à venir mais avant celà...

Mesire Hugoruth, un instant je vous pris... Voilà déjà quelques mois que vous attendez de recevoir ce qui est vous est dû de part vostre régne sur ce duché. J'ai donc l'honneur et le plaisir de vous annoncer que cette attente est finie.

Déroulant le velin parcheminée, elle fait lecture de la patente d'une voi claire et intelligible et même sans bafouiller, ni postilloner

Citation :

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz.

Nous, LeGueux, Roy d’Armes de France, faisons savoir :

Que nous accédons à la demande de Messire Hugo Cornedrue, dict Hugoruth, Baron d'Ainay-le-Vieil, quant à son fief dict de retraite.

Qu'en conséquence, Messire hugoruth se voit remettre le fief de La Chapelle d'Angillon, fief élevé en vicomté

Qu'il portera donc "d'azur au chevraon d'or accompagné de trois larmes d'argent, et à l'étoile de même posée en chef", soit après dessin :



Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga atal.

Fach lo seten de l'an MCDLVI en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le septiéme de Septembre de l'an MCDLVI en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

Vicomte, je vous présente les excuses de la hérauderie pour ces mois de latence.

Nouveau salut et pas en arriére, d'aprés la liste des nobles attendus, il restait encore bien du monde à voir passer, mais entre temps un nouveau plis était arrivé sur son pupitre



L'allégeance épistolaire de Dame Floryne et celle du Marquis Awacks furent en suite présentées au Duc

La première allégeance était faite, avant de passer aux suivantes, le Duc pris les lettres que la maréchale d’arme lui avait fait donner, en pris connaissance et le donna à l’huissier qui était près de lui pour qu’il les garda jusqu’à la fin de la cérémonie.

Un messager arriva ensuite, donna un parchemin à la Comtesse Nebisa, qui le fit donner après au jeune Duc pour qu’il en prenne connaissance :

Clopinette a écrit:

Par la grâce d'Aristote,
nous, Clopinette, baronne de Buzançais, résidant en Béarn, à vous, Thomas de Clerel, Duc de Berry par la grâce des urnes,


Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Thomas de Clerel, Duc de Berry par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Thomas de Clerel, Duc de Berry, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Thomas de Clerel, Duc du Berry, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Clopinette, Baronne de Buzançais, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de Pau, le lundi XV des calendes de septembre de l'an Pâques MCDLIV .

Après la cérémonie le Duc répondrait en ces mots à ces vassaux :

Citation :

Moi, Thomas de Clérel, Duc de Berry,

A Awacks, Marquis de Saint-Amand en Berry,

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XI ème Duc de Berry, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Que Dieu vous garde Marquis.

Fait à Bourges le 15 Septembre de l'an de grace 1456.

Thomas de Clérel,

XI ème Duc de Berry.

Citation :

Moi, Thomas de Clérel, Duc de Berry,

A Floryne de Loisel, Vicomtesse de Mehun sur Yèvre et de Neuvy Saint Sepulchre,

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XI ème Duc de Berry, je vous accorde protection, justice et subsistance.

J’espère que vous vous plaisez dans le lointain Béarn et que vous nous ferez le plaisir de revenir saluer en Berry ceux qui vous apprécie.

Que Dieu vous garde et vous aide à œuvre pour le Béarn autant que vous l’avez fait pour le Berry.

Fait à Bourges le 15 Septembre de l'an de grace 1456.

Thomas de Clérel,

XI ème Duc de Berry.

Citation :

Moi, Thomas de Clérel, Duc de Berry,

A Clopinette, Baronne de Buzançais,

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XI ème Duc de Berry, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Que Dieu vous garde Baronne.

Fait à Bourges le 15 Septembre de l'an de grace 1456.

Thomas de Clérel,

XI ème Duc de Berry.